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Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontreront en Alaska, cette base militaire se prépare au sommet

Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontreront en Alaska, cette base militaire se prépare au sommet

ÉTATS-UNIS - Le lieu du rendez-vous est fixé. Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine doivent se rencontrer en Alaska le vendredi 15 août pour évoquer comment mettre fin au conflit en Ukraine, des sources à la Maison Blanche ont indiqué plus précisément mardi où doivent se dérouler ces pourparlers très attendus. Selon plusieurs médias anglophones, c'est dans la base d'Elmendorf-Richardson que les présidents américain et russe vont se retrouver.
Ce site militaire est situé près d'Anchorage, la plus grande ville d'Alaska. Il regroupe la base de l'US Air Force d'Elmendorf et le Fort Richardson, qui dépend de l'US Army, détaille la chaîne britannique Sky News, selon qui ces sites représentent à eux deux la plus grande base militaire de l'État. Avec plus de 32 000 personnes habitant sur place, Elmendorf-Richardson représente près de 10 % de la population d'Anchorage.
Selon CNN, d'autres villes de cet État avaient été évoquées pour organiser la rencontre, comme la capitale Juneau, ou encore Fairbanks, la deuxième agglomération la plus peuplée après Anchorage. Le choix des organisateurs s'est finalement porté sur la base d'Elmendorf-Richardson car elle répond pleinement aux exigences de sécurité requises pour le sommet, dont la Maison Blanche aurait pourtant préféré qu'il ait lieu ailleurs que dans une installation militaire.
Le choix de l'Alaska a suscité la controverse
Ce n'est pas la première fois qu'Anchorage accueille d'importantes négociations, rappelle la BBC. En mars 2021, le président Joe Biden, alors au début de son mandat, y avait reçu une délégation chinoise pour évoquer entre autres les tensions autour de Taïwan. Les discussions avaient tourné au vinaigre, rappelle le média britannique, les Chinois ayant accusé les Américains de « condescendance et d'hypocrisie ».
Avant même l'annonce du lieu précis de la rencontre, le choix de l'Alaska pour accueillir Vladimir Poutine a suscité la controverse outre-Atlantique (voir la vidéo en tête d'article), plusieurs spécialistes et commentateurs soulignant que le 49e État étasunien a longtemps été surnommé « l'Amérique russe » après avoir été racheté par Washington à la Russie en 1867. Organiser le sommet sur place est donc un choix éminemment symbolique… et pas forcément pour les meilleures raisons.
« Trump a choisi de recevoir Poutine dans une partie de l'ancien empire russe, a réagi sur X l'ex ambassadeur américain en Russie Michael McFaul, je me demande s'il sait que les nationalistes russes affirment que la perte de l'Alaska, comme celle de l'Ukraine, a été une mauvaise affaire pour Moscou, qu'il faut corriger ». La rencontre est « déjà assez écœurante », mais le choix de l'Alaska « est inadmissible », a renchéri la journaliste américaine Julia Davis dans un message sur la même plateforme, repéré par Le Parisien.
Du côté du Kremlin, l'organisation du sommet en Alaska a semblé plutôt bien reçue. « La Russie et les États-Unis sont de proches voisins, partageant une frontière », a commenté Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine. « Il semble tout à fait logique que notre délégation survole simplement le détroit de Béring et qu'un sommet aussi important et tant attendu entre les dirigeants de nos deux pays se tienne précisément en Alaska », a-t-il poursuivi.
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Deux jours avant la rencontre extrêmement attendue entre Vladimir Poutine et Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les Européens veulent s'assurer que le président américain a bien compris leur message. Une réunion par visioconférence va avoir lieu ce mercredi entre toutes les parties, avec pour un seul et unique objet la guerre en Ukraine. Alors que le président américain semble parfois accorder davantage de crédit à Poutine qu'à Zelensky, exclu du sommet prévu vendredi en Alaska, les dirigeants européens et de l'UE espèrent convaincre Trump de défendre les intérêts de l'Ukraine. Qui va participer à la réunion ? C'est une réunion tripartite. Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, représentera logiquement son pays, et il a fait le déplacement jusqu'à Berlin. Côté européen, outre le chancelier allemand Friedrich Merz, à l'initiative de ces discussions, les chefs d'État et de gouvernement français, britannique, italienne, polonais et finlandais ont été conviés. Depuis Washington, par écrans interposés, Donald Trump sera quant à lui accompagné de son vice-président JD Vance. Les deux mêmes hommes avaient accueilli Zelensky à la Maison-Blanche en février, et leur rencontre, la première, avait été houleuse. Le président ukrainien avait quitté la résidence du président américain prématurément, après un affrontement verbal qui avait choqué partout dans le monde. Quel message les Européens veulent-ils passer ? Les dirigeants européens veulent peser dans les négociations sur l'avenir de l'Ukraine. Parce que Kiev ne se situe qu'à quelques centaines ou milliers de kilomètres des grandes capitales du continent et qu'ils se sentent concernés par son sort, mais aussi parce qu'ils craignent un règlement du conflit à l'avantage de Moscou, principale menace de l'UE. Les discussions porteront sur les moyens d'« exercer une pression sur la Russie », « la préparation de possibles négociations de paix » et les questions « relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité », selon Berlin. VidéoGuerre en Ukraine : Poutine « ne se prépare pas à la fin de la guerre », affirme Zelensky Mardi, les dirigeants des 27 - à l'exception de la Hongrie - ont insisté sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir « décider de leur avenir », jugeant que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que « dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités ». Donald Trump s'est engagé à contacter les Européens après son entrevue avec le président russe à Anchorage en Alaska. Qu'espère Volodymyr Zelensky ? Le président ukrainien, qui n'a pas été convié au sommet en Alaska, craint que Donald Trump cède aux exigences de Vladimir Poutine dans l'espoir de mettre fin au conflit qui dure depuis trois ans et demi, comme il s'y est engagé, quitte à sacrifier les volontés de Kiev. Ce mercredi, il a appelé ses alliés à faire pression sur Moscou et à contrer toute « tromperie » russe. « Il faut mettre la pression sur la Russie pour obtenir une paix équitable. Nous devons utiliser l'expérience de l'Ukraine et de nos partenaires afin d'empêcher toute tromperie de la part de la Russie », a-t-il déclaré dans un message sur Telegram. Kiev craint surtout que Trump et Poutine ne s'entendent pour contraindre l'Ukraine à céder des portions de son territoire. Donald Trump est resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine. Il a indiqué vouloir « tâter le terrain », tout en se disant « un peu contrarié que Zelensky dise je dois avoir une autorisation constitutionnelle pour céder des territoires ». « Car il y aura des échanges de territoires », a-t-il prédit, alors que l'armée russe occupe environ 20 % du territoire ukrainien. Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

Sommet sur l'Ukraine en Alaska : pourquoi Vladimir Poutine ne sera pas arrêté aux États-Unis
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Sommet sur l'Ukraine en Alaska : pourquoi Vladimir Poutine ne sera pas arrêté aux États-Unis

Le président russe, visé depuis 2023 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, rencontre ce vendredi Donald Trump pour décider du sort de l'Ukraine. Six ans après leur dernière rencontre, Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent en chair et en os ce vendredi 15 août en Alaska pour dessiner, sans Volodymyr Zelensky, la fin de la guerre en Ukraine. Visé en mars 2023 par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre liés à la «déportation illégale» d'enfants ukrainiens vers la Russie - ce que Moscou dément -, le maître du Kremlin ne prend pour autant aucun risque d'être arrêté sur le sol américain. Fondée en 1998 par le Statut de Rome, entré en vigueur en juillet 2002, la CPI est un tribunal international permanent dont la fonction est de «mener des enquêtes, engager des poursuites et juger les personnes accusées d'avoir commis les crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale», explique l'institution sur son site internet. Cela désigne le crime de génocide, les crimes contre l'humanité, les crimes de guerre et les crimes d'agression commis par un ressortissant d'un État partie ou sur le territoire d'un État partie. Aujourd'hui reconnue par 125 États, la Cour pénale internationale siège à La Haye, aux Pays-Bas. Publicité Obstacles Dans le cadre de sa mission, la CPI peut émettre un mandat d'arrêt à l'encontre d'une personne suspectée d'avoir commis un crime relevant de ses compétences de la CPI. À dessein, la Cour peut présenter à tout État sur le territoire duquel une personne est susceptible de se trouver une demande «tendant à ce que cette personne soit arrêtée et lui soit remise, et sollicite la coopération de cet État pour l'arrestation et la remise de la personne», dispose l'article 89-1 du Statut de Rome. L'article 86, de son côté, fixe une obligation générale de coopération : «Les États parties coopèrent pleinement avec la Cour dans les enquêtes et poursuites qu'elle mène pour les crimes relevant de sa compétence.» Enfin, son article 27 dispose que «la qualité officielle de chef d'État ou de gouvernement (...) n'exonère en aucun cas de la responsabilité pénale». De même, «les immunités ou règles de procédure spéciales qui peuvent s'attacher à la qualité officielle d'une personne (...) n'empêchent pas la Cour d'exercer sa compétence à l'égard de cette personne». Voilà pour la théorie. Car en pratique, la Cour pénale internationale se heurte à plusieurs obstacles. D'abord, si les États qui reconnaissent la CPI ont l'obligation d'exécuter ses mandats, la Cour elle-même ne dispose d'aucun moyen pour contraindre un État à remplir ses obligations. Il n'existe d'ailleurs aucun précédent en matière d'extradition d'un chef d'État en exercice visé par un mandat de la CPI. Ensuite, et c'est le plus important dans le cas précis du sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump, les États-Unis et la Russie n'ont pas ratifié le Statut de Rome mais l'ont seulement signé. Aucun risque, donc, pour le président russe d'être arrêté. Vladimir Poutine n'avait pas non plus été inquiété en septembre 2024 lorsqu'il s'était rendu à l'invitation de son homologue Ukhnaagiin Khürelsükh en Mongolie, signataire en 2000 du traité de Rome qu'elle a ratifié en 2002. Il s'agissait du premier déplacement du Russe dans un pays ayant ratifié le Statut depuis l'émission d'un mandat d'arrêt à son encontre. La CPI avait conclu qu'en ne lui remettant pas Vladimir Poutine, Oulan-Bator avait manqué à ses obligations. Le président russe Vladimir Poutine et le président de la Mongolie Ukhnaagiin Khürelsükh à Oulan-Bator le 3 septembre 2024. VYACHESLAV PROKOFYEV / AFP Le cas Netanyahou D'autres dirigeants font l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, à l'instar de Benyamin Netanyahou depuis novembre dernier. «J'ai de bonnes raisons de penser que la responsabilité pénale du premier ministre d'Israël, et de Yoav Gallant, ministre de la défense d'Israël, est engagée pour les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité ci-après commis sur le territoire de l'État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du 8 octobre 2023 au moins», avait déclaré quelques mois plus tôt le procureur de la Cour pénale internationale. Là encore, Israël n'est pas signataire du traité de Rome. Publicité En Europe, l'Italie avait affirmé en janvier 2025 qu'elle n'arrêterait pas le premier ministre de l'État hébreu s'il se rendait sur son territoire après avoir déclaré en novembre 2024 qu'elle serait contrainte de le faire. En avril 2025, la Hongrie s'est retirée de la CPI le jour même où Benyamin Netanyahou a foulé le sol de Budapest pour rencontrer Viktor Orbán. En avril 2025, le survol de l'espace aérien français par l'avion présidentiel transportant Benyamin Netanyahou en route vers les États-Unis avait suscité la polémique, d'aucuns accusant Paris d'avoir manqué à ses manquements envers la CPI. Le premier ministre israélien avait rallongé son trajet de 400 kilomètres afin d'éviter le survol des Pays-Bas, de l'Irlande et de l'Islande, pays susceptibles de respecter le mandat d'arrêt de la Cour. Immédiatement, l'association des Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) avait adressé une lettre à Emmanuel Macron dénonçant le non-respect de la France de ses engagements internationaux. Le ministère des Affaires étrangères avait de son côté publié un communiqué de presse en novembre 2024 expliquant que Benyamin Netanyahou bénéficiait d'une «immunité» qui s'applique aux États non partie à la CPI.

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