
Neuilly : l'enseignante de maternelle soupçonnée d'attouchements sexuels mise hors de cause
profond malaise au sein de la petite école des Poissonniers
, à Neuilly-sur-Seine, en début d'année. Une institutrice en charge des écoliers de petite section était soupçonnée de gestes déplacés ou au moins inappropriés envers des enfants. Trois plaintes avaient été déposées par des parents auprès des services de police.
Cette fonctionnaire de l'Éducation nationale a été mise hors de cause. Dans un communiqué, son avocate, Me Florence Lec, a souhaité porter à la connaissance du public le classement sans suite de la procédure.
Ce vendredi soir, le parquet de Nanterre a confirmé l'information de classement sans suite, « faute de pouvoir caractériser l'existence d'une infraction pénale compte tenu notamment du fait que les seules dénonciations reposaient sur des témoignages non recoupés, de témoins et victimes d'un très jeune âge (classe de petite section, donc entre 3 et 4 ans) ».
Le parquet avait ouvert une enquête préliminaire le 8 janvier dernier, confiée à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine suite à la réception d'un signalement de l'Unité d'Accueil Pédiatrique Enfants En Danger de Clamart rédigé sur la base des propos d'une jeune enfant âgée de 3 ans.
« Les investigations se sont poursuivies dans ce cadre pour recueillir d'autres éléments de preuve, dont les témoignages notamment d'autres enfants témoins ou victimes », précise le parquet de Nanterre.
Dès l'origine de l'affaire, l'enseignante avait « fermement et inlassablement clamé son innocence », rappelle son avocate, Me Florence Lec. « Elle a pu, au cours de l'enquête de police, fournir l'ensemble des éléments de preuve nécessaires à sa défense, dont de très nombreux témoignages probants qui l'ont totalement innocentée. Cette décision du procureur de la République de Nanterre, bien que très attendue, vient reconnaître l'innocence et restaurer l'honneur de ma cliente. »
Le cabinet Lec Avocats fait par ailleurs savoir que l'institutrice a pu compter sur le « soutien indéfectible de sa famille, de sa hiérarchie, de ses collègues, de nombreux parents d'élèves, ainsi que de l'Autonome de Solidarité Laïque (L'ASL), qui lui a apporté dès les premiers jours protection, soutien et un accompagnement essentiel ».
L'enseignante, bien que profondément affectée par cette affaire, souhaite poursuivre l'exercice de son métier.
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