
Bornéo : au royaume des insectes
Sciences & Environnement
Bornéo : au royaume des insectes
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Rares sont les scientifiques à pénétrer au cœur de la forêt tropicale de l'île du sud-est asiatique. L'hiver dernier, dans la lignée des grandes explorations d'autrefois, une équipe est partie étudier, de jour comme de nuit, la fascinante biodiversité de ce paradis des insectes.
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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Les lapins de l'horreur » : aux États-Unis, un virus fait pousser des « cornes » aux lapins
« Lapins Frankenstein », « lapins de l'horreur »… Aperçus à Fort Collins, dans le Colorado (États-Unis) des lapins atypiques ont été affublés de surnoms peu flatteurs sur les réseaux sociaux, suscitant fascination et inquiétude, a indiqué AP. Ces animaux ont la particularité d'avoir des excroissances noires ressemblant à des verrues, semblables à des cornes, au niveau de leur museau. Selon les scientifiques, cette déformation serait due à un virus relativement courant, ayant infecté les lapins, le papillomavirus de Shope, généralement inoffensif, qui provoque ce type de changement physique. Les experts demandent cependant à la population de ne pas s'approcher des lapins contaminés pour tenter de leur venir en aide. Un virus non transmissible aux autres espèces Kara Van Hoose, porte-parole de Colorado Parks and Wildlife, a déclaré ce mercredi 13 août à AP que l'agence recevait des appels concernant les lapins aperçus à Fort Collins. Elle a toutefois précisé qu'il n'était pas rare de voir des lapins infectés, surtout en été, lorsque les puces et les tiques, vecteurs du virus, sont les plus actives. Le virus peut se transmettre d'un lapin à l'autre, mais pas à d'autres espèces, y compris les humains et les animaux domestiques, a-t-elle précisé. À voir aussi Les excroissances ressemblent à des verrues, mais peuvent ressembler à des cornes si elles s'allongent, a-t-elle précisé. Elles ne sont pas nocives pour les lapins, sauf si elles se développent sur les yeux ou la bouche et les gênent pour manger. Le système immunitaire des lapins est capable de combattre le virus et, une fois qu'il le fait, les excroissances disparaissent, a-t-elle ajouté. Une maladie découverte dans les années 30 Les photos des animaux ont fait le tour des réseaux sociaux, mais leur affection n'est pas nouvelle : le papillomavirus de Shope a inspiré le folklore ancien et alimenté la recherche scientifique il y a près de cent ans déjà. Ces lapins particuliers ont certainement influencé le mythe de jackalope, vieux de plusieurs siècles en Amérique du Nord, qui racontait l'histoire d'un lapin avec des bois ou des cornes, mélange d'un lapin et d'une antilope.


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Vents jusqu'à 249 km/h, 15 cm de pluie attendus... l'ouragan Erin, qui se dirige vers les Caraïbes, se renforce en catégorie 4
Le centre de l'ouragan devrait passer pendant le week-end juste au nord des Petites Antilles, des îles Vierges et de Porto Rico. Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont en alerte «tempête tropicale». L'Ouragan Erin, qui se dirige vers les Caraïbes, s'est rapidement renforcé, jusqu'à être classé comme ouragan de catégorie 3 samedi 16 août, avant d'être rehaussé en catégorie 4 dans la foulée, juste en dessous du niveau maximum. Le Centre américain des ouragans (NHC) a indiqué vers 10 heures que les vents soutenus de la tempête avaient atteint 193 kilomètres par heure au maximum, en faisant un «ouragan majeur». Erin, premier ouragan de la saison dans l'Atlantique nord, se trouvait alors à environ 275 kilomètres au nord-est d'Anguilla, dans le nord des Petites Antilles, une région comprenant les îles Vierges américaines et britanniques. «Un renforcement rapide devrait se poursuivre, et Erin devrait devenir un ouragan de catégorie 4 plus tard dans la journée», avait précisé le NHC dans son bulletin, avant de faire effectivement la modification plus tard dans la journée, ce qui implique un risque de dégâts très importants dus aux vents très violents (de 210 à 249 km/h). Publicité Des avis de tempête tropicale restent en vigueur pour les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, avec des conditions de tempête tropicale possibles dans les 12 heures. Le NHC a levé l'avis de tempête tropicale pour Anguilla, la tempête s'éloignant de l'île. Le centre de l'ouragan devrait passer pendant le week-end juste au nord des Petites Antilles, des îles Vierges et de Porto Rico. La tempête pourrait entraîner jusqu'à 15 centimètres de pluie dans certaines zones isolées, a ajouté le NHC, ainsi que d'importantes inondations, des glissements de terrain ou des coulées de boue. Saison des ouragans plus intense que la normale Les houles générées par Erin affecteront ce week-end une partie des îles du nord des Petites Antilles, des îles Vierges, de Porto Rico, de l'île d'Hispaniola, ainsi que des îles Turques-et-Caïques. Ces houles s'étendront en début de semaine prochaine aux Bahamas, aux Bermudes et à la côte est des États-Unis, provoquant des vagues dangereuses et des courants potentiellement mortels, selon le NHC. L'ouragan devrait prendre une trajectoire vers le nord d'ici la fin de la journée de dimanche. Les météorologues estiment qu'Erin restera loin des côtes américaines mais l'ouragan pourrait néanmoins entraîner de fortes vagues et une érosion côtière, notamment en Caroline du Nord. La saison des ouragans, qui s'étend de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les estimations des autorités météorologiques américaines. L'an passé, la région a été marquée par plusieurs tempêtes très puissantes et meurtrières, parmi lesquels l'ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des États-Unis. Les coupes budgétaires et licenciements imposés par l'administration de Donald Trump cette année à l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, la NOAA, font craindre des failles dans les prévisions. En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Cycles lunaires, bipédie... Les étonnants paranthropes, cousins de l'homme, qui vivaient il y a 2 millions d'années
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - L'analyse chimique très détaillée de 20 dents nous livre de nombreux éléments pour comprendre comment cette espèce vivait dans le sud de l'Afrique, et comment ils cohabitaient avec les australopithèques et les ancêtres de l'homme. Des dents bien conservées, au sens paléontologique du terme, permettent de garder des informations sur les individus auxquels elles ont appartenu. Sur leur régime alimentaire, bien sûr, mais aussi plus largement sur leurs comportements et leurs habitudes de vie. Une étude publiée ce mois-ci dans la revue Nature Ecology & Evolution dévoile ainsi par ce biais les déplacements et les modes de vie d'un groupe cousin des ancêtres de l'homme, qui vivait il y a 2 millions d'années dans le sud de l'Afrique : les paranthropes. Au total, la composition chimique d'une vingtaine de dents a été étudiée, ce qui a permis de deviner quelques caractéristiques étonnantes. Elle met par exemple en lumière une probable bipédie ainsi que de possibles relations avec les cycles lunaires. La genèse de cette étude remonte à 2012, quand Vincent Balter, géochimiste à l'École normale supérieure de Lyon et premier auteur de cette nouvelle étude, publie les premières analyses d'une vingtaine de dents découvertes…