
Une impressionnante tornade a frappé l'aéroport de Tours
Une supercellule orageuse a généré une tornade dévastatrice lundi en France. Les images captées montrent le mouvement d'aspiration et de rotation caractéristique. Publié aujourd'hui à 11h33
La tornade a frappé l'aéroport de Tours lundi matin. Par chance, les avions ont été épargnés.
Capture d'écran/Association Météo Val de Loire
Une tornade a frappé l'aéroport de Tours (Indre-et-Loire) lundi vers 10 h 20, causant d'importants dégâts. Ce phénomène météorologique s'est formé en marge d'un orage actif circulant sur la région, selon les informations partagées par le météorologue Guillaume Séchet sur le réseau social X.
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L'association Météo Centre-Val de Loire a souligné les caractéristiques typiques du phénomène, notant qu'on pouvait «parfaitement» observer l'aspiration et la rotation propres aux tornades. Selon l'observatoire français des tornades et des orages violents, Keraunos, le phénomène a «provoqué principalement des dommages sur la végétation».
D'après Keraunos , cette tornade s'est développée sous une cellule convective orageuse qui a débuté vers 8 h dans le département voisin du Maine-et-Loire. Cette cellule a ensuite traversé la frontière de l'Indre-et-Loire vers 9 h 30 avant d'atteindre la partie nord de la ville de Tours.
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Le phénomène a été qualifié de «supercellule LT» ou «minisupercellule» . Météo France explique qu'il s'agit de cellules orageuses particulièrement violentes, plus étendues et persistantes que les orages classiques.
Pour qu'une telle tornade se forme, des conditions atmosphériques très instables sont nécessaires
capture d'écran/Association Météo Val de Loire
Pour qu'une telle tornade se forme, des conditions atmosphériques très instables sont nécessaires. Météo France précise qu'il faut la présence d'air chaud et humide dans les basses couches de l'atmosphère, combinée à un vent important entre ces basses couches et les couches plus élevées. La présence d'air relativement froid en altitude constitue également un environnement propice à la formation de ce type de phénomène.
En raison des conditions météorologiques instables, la région Centre-Val de Loire avait été placée en vigilance jaune aux orages par Météo France jusqu'à 20 h lundi.
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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Une étude veut le prouver: n'importe qui est capable de terminer un trail de 100 km
Une course sillonne les Alpes sur 101 kilomètres et 6100 mètres de dénivelé. Vingt femmes et 20 hommes vont se préparer dix-huit mois pour relever le défi. Publié aujourd'hui à 08h36 En 2027, 40 néophytes tenteront de faire deux tiers du tour du Mont-Blanc. UTMB En bref: L'être humain n'a pas le choix: sa condition l'oblige à être actif pour rester en bonne santé. Aucun raccourci, aucune pilule miracle. Ce postulat, Guillaume Millet le défendait déjà à l'époque où il était un des meilleurs ultratraileurs du monde. La voix d'un champion porte, mais celle du chercheur qu'il est devenu résonne avec une autre légitimité. Encore faut-il la rendre audible auprès du grand public. Guillaume Millet a peut-être trouvé la formule. Et si on vous disait que parcourir 100 kilomètres dans la montagne n'avait rien d'une activité extrême? Que le corps humain pouvait encaisser 6000 mètres de montée et de descente d'une seule traite? 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Et, dix-huit mois plus tard, se retrouver au départ de la CCC. Un ultratrail de 101 kilomètres et 6100 mètres de dénivelé entre Courmayeur et Chamonix, avec passage en territoire suisse, du côté de La Fouly, Champex et Trient. Si le challenge peut paraître démesuré, Guillaume Millet et son équipe sont confiants. Ils se sont fixé l'objectif d'amener 80% de leur panel à l'arrivée. «Il faut le prendre comme une prévision. Il s'agit d'une étude scientifique: on ne sait pas à l'avance les résultats qu'on va obtenir. Plus que de retrouver les participants à l'arrivée, ce qui m'importe est de les voir au départ, suffisamment en forme pour relever le défi.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. C'est en prononçant ces mots que le chercheur apporte une première nuance capitale. « Courir un ultratrail n'est sans doute pas très bon pour la santé . À cause du stress appliqué sur les articulations, des troubles du sommeil ou gastro-intestinaux qui peuvent apparaître. En revanche, se préparer intelligemment pour un ultra est excellent. Si l'on fait la balance des deux, elle penche nettement du bon côté. Et de toute façon, qui accepterait de se préparer sans récompense au bout?» «En Suisse peut-être davantage qu'en France, il existe cette idée commune que les ultratraileurs vont trop loin, qu'ils se mettent en danger, qu'ils sont des sortes d'extrémistes.» imago Les 40 participants n'auront pas à s'y résoudre. Ils n'auront pas non plus à se plier à un régime de travail spartiate. «Avec un entraînement bien réfléchi, beaucoup de progressivité et quelques semaines un peu plus difficiles que les autres, l'idée n'est pas de les soumettre à plus de quatre ou cinq heures d'entraînement par semaine.» Devenir un exemple pour prendre soin de santé Ainsi apparaît l'essence de leur rôle. Ces 40 sédentaires sont appelés à devenir des exemples pour Monsieur et Madame Tout-le-monde. Pour celles et ceux qui cumulent un job, une vie de famille, qui connaissent tous les bienfaits de l'activité physique, mais qui ne trouvent la motivation de s'y mettre. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est normal de ne pas être motivé: le corps humain est conçu ainsi, déculpabilise Guillaume Millet. Pendant des centaines de milliers d'années, l'être humain voulait être sédentaire, son cerveau s'est formaté à économiser de l'énergie. C'était une qualité d'être feignant! Mais ça ne l'est plus. Et notre sédentarité actuelle ne peut aller sans conséquences.» L'une de ces conséquences apparaît en chiffre. En Suisse, 43% de la population se trouve en situation de surpoids. L'Organisation mondiale de la santé a récemment augmenté ses recommandations en termes d'activité physique: cent cinquante à trois cents minutes d'activité modérée par semaine. La tendance est à la hausse. Est-ce visionnaire de pousser plus loin que la barre des trois cents minutes, ou simplement inutile, voire néfaste? À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Pour 95% des gens, faire plus de sport, c'est mieux, expose celui qui a publié plusieurs livres sur ces thématiques. En Suisse peut-être davantage qu'en France, il existe cette idée commune que les ultratraileurs vont trop loin, qu'ils se mettent en danger, qu'ils sont des sortes d'extrémistes. Mais on peut tout à fait être raisonnable en pratiquant la discipline. Il ne faut surtout pas sous-estimer la problématique de l'addiction au sport. Oui, l'ultra attire des gens qui peuvent avoir des comportements addictifs. Mais non, l'ultra ne rend pas accro.» Les 40 volontaires, eux, seront minutieusement suivis, dans l'optique de glaner un maximum de données qui permettraient de démontrer les bénéfices de l'activité physique sur le corps et l'esprit. Grâce aux effets du sport sur leurs niveaux d'énergie quotidiens, ils pourraient bien se retrouver moins fatigués après avoir couru un ultra qu'avant. À condition que l'expérience se déroule comme prévu, c'est-à-dire bien. Et qu'elle trouve les financements et les partenaires nécessaires à son bon déroulement. Courir une heure sera plus dur que de terminer un ultratrail Les «cobayes» mettront-ils plus ou moins que les 26 h 30 autorisées pour boucler la CCC? Ce n'est pas vraiment à cette échelle que se situent les inquiétudes de Guillaume Millet. «Le plus difficile pour eux dans ce projet, au regard d'où ils partent, ce sera de courir une heure sans s'arrêter. C'est durant cette phase que le risque de blessure sera le plus élevé.» C'est aussi pour ça que les nouveaux coureurs sont généralement orientés vers un 5 kilomètres ou un 10 kilomètres comme première échéance. «Des chercheurs canadiens ont eu une idée similaire à la nôtre. Ils souhaitent mener des sédentaires à réussir un Ironman en douze mois. Ça doit signifier que notre projet n'est peut-être pas complètement fou.» Les participants ne tarderont pas à le vérifier par eux-mêmes. Leur santé est en jeu. D'autres articles sur l'ultratrail Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
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Un incendie d'une rare intensité ravage 4000 hectares dans le sud-ouest de la France
Un important incendie s'est déclaré mardi après-midi dans le massif des Corbières, dans l'Aude. Deux personnes ont été blessées. Publié aujourd'hui à 21h28 L'incendie a déjà parcouru 2400 hectares dans le massif des Corbières. AFP Un incendie d'une rare intensité a ravagé mardi le massif des Corbières, dans l'Aude, parcourant en quelques heures 4000 hectares de forêts et de broussailles, avant d'atteindre le village de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où des maisons ont été brûlées. Deux personnes ont été blessées, «dont une personne en urgence absolue, gravement brûlée», selon la préfecture. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les vacanciers des campings de Lagrasse et de Fabrezan ont été évacués de façon préventive, ainsi qu'une trentaine de maisons à Tournissan, un autre village du secteur, où au moins une maison avait partiellement pris le feu, de même que plusieurs jardins, où des habitants tentaient de contrer l'avancée des flammes à l'aide de tuyaux d'arrosage, a constaté un photographe de l'AFP. «Le feu se propage très rapidement, car les conditions météo sont défavorables, c'est une des zones les plus sèches du département et le vent est soutenu», a détaillé à l'AFP la secrétaire générale de la préfecture de l'Aude, Lucie Roesch. «Sur place, ajoute-t-elle, le dispositif continue de monter en puissance. Concernant les moyens aériens, nous sommes au maximum des capacités nationales, neuf Canadair et cinq Dash, 980 pompiers sur place et 130 en renfort. C'est un sinistre d'une grande ampleur. La nuit va être longue». Évacuations préventives face aux feux de forêt Des hélicoptères bombardiers d'eau multiplient les rotations pour éviter que les flammes atteignent les habitations des villages de Lagrasse, Fabrezan, Tournissan, Coustouge, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, parfois en vain. De nombreuses routes départementales sont fermées à la circulation pour faciliter le travail des pompiers. Des campings ainsi qu'une trentaine de maisons ont été évacués dans le secteur. AFP «L'évolution de l'incendie est défavorable. Il est demandé aux populations de rester confinées à l'intérieur de leurs habitations sauf ordre d'évacuation donné par les sapeurs-pompiers», insiste la préfecture dans un communiqué. Le préfet de l'Aude a appelé à la prudence et à s'informer via les sources officielles, sans relayer des «fausses informations». Le département de l'Aude était placé mardi en vigilance rouge aux feux de forêt, avec un risque «très élevé» d'incendie, alors qu'un épisode de chaleur s'installe sur le sud-ouest de la France, selon Météo-France. Depuis le début de l'été, plusieurs incendies sont intervenus dans l'Aude, département touché par la sécheresse et les fortes chaleurs. L'un d'eux, au début du mois de juillet, le plus important dans le département depuis 1986, avait parcouru 2000 hectares et mobilisé près de 1000 pompiers près de Narbonne. Affecté par la sécheresse et l'arrachage de vignes, qui avaient une fonction de coupe-feu et ralentissaient l'avancée des flammes, l'Aude a connu une forte augmentation des surfaces brûlées ces dernières années. «On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000», rappelait la semaine dernière à l'AFP Jean-Paul Baylac, en charge des Feux de forêt au Service départemental d'incendies et de secours de l'Aude. «Le vent devrait faiblir dans la nuit», fait remarquer Lucie Roesch, espérant que la baisse d'intensité de la tramontane, qui souffle depuis le nord-ouest, cessera d'attiser les flammes. Incendies en France Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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La tempête «Floris» provoque des vents violents sur l'Europe du Nord
Accueil | Monde | Faits divers | La tempête «Floris» s'abat sur le nord de l'Europe avec des rafales jusqu'à 145 km/h et des vagues jusqu'à 7 mètres Publié aujourd'hui à 15h24 «Image d'archive de la tempête Ciaran , ici à Biarritz, en France AFP/Gaizka Iroz La tempête Floris , inhabituel phénomène météorologique pour la période estivale, s'apprête à frapper le nord de l'Europe, et plus particulièrement le Royaume-Uni, entre le lundi 4 et le mardi 5 août. Cependant, les répercussions de cet événement ne se limiteront pas aux îles Britanniques, car des impacts sont également attendus dans le nord de la France. La Met Office, l'agence météorologique britannique , a émis une vigilance accrue en raison de vents particulièrement violents. En Écosse, placée en alerte orange, et dans d'autres régions du nord du Royaume, les rafales pourraient atteindre des vitesses comprises entre 130 et 145 km/h. Ces conditions extrêmes pourraient entraîner des interruptions des transports, comme l'annulation de trains et de ferrys, et les autorités avertissent du risque de coupures de courant. Carte des avertissements météorologiques au Royaume-Uni, avec des zones en alerte ambre et jaune pour le vent. Site météo: Met Office L'agence souligne que ces vents «exceptionnellement forts» pourraient également générer d'imposantes vagues, atteignant parfois jusqu'à 7 mètres de hauteur le long des côtes écossaises. Les résidents des zones côtières sont encouragés à la plus grande vigilance pour éviter tout accident lié aux vagues et débris potentiellement projetés. Des recommandations sont données pour minimiser les actions en extérieur et rester autant que possible à l'abri. En France, bien que plus éloignées de l'épicentre de la tempête, les régions du Nord et du Pas-de-Calais ressentiront également les effets de cette dépression. Météo France prévoit des rafales modérées de 50 à 70 km/h le long de la Côte d'Opale. Le littoral de la Manche subira aussi l'influence de cet événement climatique atypique. Les habitants de ces régions sont invités à faire preuve de prudence. Face à ces conditions météorologiques, il est recommandé de suivre les consignes des autorités locales et de se prémunir contre les potentiels désagréments. S'équiper de lampes de poche et de batteries de secours pourrait s'avérer judicieux en cas de coupure d'électricité. La prudence reste de mise pour limiter les déplacements non-essentiels et se préparer à toute éventualité durant cette période. Alors que l'Europe du Nord se prépare à affronter la tempête Floris , l'événement rappelle que même en plein été, la nature peut se montrer imprévisible et imposer des conditions difficiles nécessitant une vigilance accrue de la part des habitants concernés. Intempéries et vents violents Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.