
Voici les pratiques détox qui ne rendent pas service à notre intestin
Marie-Thérèse Lawson Publié aujourd'hui à 18h32
Voici quatre fausses bonnes idées quand on souhaite prendre soin de nos intestins (image d'illustration).
GETTY IMAGES/DANIEL DE LA HOZ
Avez-vous déjà entrepris une cure de jus détox pour mettre votre système digestif au repos? Recouru à un laxatif pour «nettoyer» le tout? Erreur. Certaines pratiques, en vogue notamment sur les réseaux sociaux, nuisent, au contraire, à l'équilibre de notre flore intestinale et de ses milliards de bonnes bactéries, et abîment notre santé aussi bien physique que mentale.
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La pandémie du Covid-19 a bouleversé nos vies, notre santé, nos rituels sociaux et a accentué cette absence de contact. Les bises, les accolades, même les traditionnelles poignées de mains sont devenues potentiellement dangereuses. Les manières de vivre ont été modifiées et on en est arrivé à croire que l'on n'avait pas besoin de ces contacts. Tout cela a augmenté les carences en expériences de toucher, tout particulièrement chez les personnes malades, âgées et isolées. Bénévoles interdits de «toucher» Les soignants mettent des gants pour soigner les patients, on ne palpe plus pour poser un diagnostic, on fait confiance à la technologie. Parfois, les bénévoles sont interdits de «toucher» ceux qu'ils visitent. Ne pas pouvoir être en contact physique avec d'autres humains, ne pas pouvoir être embrassé, caressé, étreint augmente le sentiment d'être coupé du monde! C'est tellement émouvant de voir une personne âgée, isolée, manifester sa joie lorsqu'elle peut étreindre un enfant, ou caresser un animal, ou être embrassée par ses proches. Bien sûr, certains n'ont pas ce besoin, ils l'ont anesthésié au cours de leur vie en étant sûrs d'eux, sûrs d'avoir tout ce qu'ils désiraient. Tout change avec l'apparition du grand âge, les relations changent, les êtres aimés meurent et on peut se retrouver seul même lorsqu'il y a des gens autour de soi parce qu'il n'y a pas de contact physique, rien qui puisse stimuler les multiples récepteurs de la peau, entre autres. La Dre Lefebvre des Noëttes s'interroge: pourquoi la caresse fait-elle si peur? Parce que, avance-t-elle, la caresse peut avoir deux inclinations: l'une basée sur l'amitié et la douceur, l'autre sur le désir et la sexualité. Lorsqu'on parle de prodiguer des caresses, de donner de la tendresse à un proche malade, âgé ou à un patient, il s'agit d'une forme d'amour, l'agapè, complètement désintéressé. La psychiatre déplore que l'on ne parle pas de tout cela, ni lors des formations de soignants, ni lors des études de médecine. Pourtant, écrit-elle, «on le sait: les tout-petits, les malades de l'alzheimer ou en fin de vie, les personnes autistes et en situation de handicap, s'il n'y a pas d'amour, il n'y a pas de qualité de vie, et l'élan vital se tarit». Renouer avec le toucher Il existe toute une littérature, des résultats de recherches sérieuses qui mettent en évidence les bienfaits du toucher, des caresses, des signes physiques d'affection. On sait que cela augmente le niveau de l'ocytocine, hormone qui diminue la pression artérielle, réchauffe le cœur et régule les facteurs vasculaires liés au stress. Nous avons tous besoin de douceur et de moins de violence. La caresse est aussi un puissant anxiolytique. La difficulté est que tout cela doit être adapté aux particularités uniques de la personne qui pourrait bénéficier d'être touchée. Chacun a une histoire de vie, parfois les expériences de toucher ont été douloureuses, et il faudra tout un apprivoisement et un respect total des désirs de l'autre. Tellement souvent, un proche visite une personne très diminuée ou atteinte de l'alzheimer et ne reste que très peu de temps, car il n'y a rien à se dire. C'est pourquoi dans certaines institutions les soignants enseignent aux proches qui le souhaitent à faire un massage doux des mains avec une bonne crème un peu parfumée à celui ou à celle qu'ils viennent visiter. Ce peut être un très bon moment de présence confortable avec l'être aimé. Caresser le visage, si l'autre l'accepte, ou les cheveux, c'est créer quelque chose de ce lien si indispensable entre les humains. Répondre à ce besoin de contact Renouer avec le toucher dans les institutions est aussi souhaitable. 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À lire: «La force de la caresse» et «Vieillir n'est pas un crime – Pour en finir avec l'âgisme», Dre Véronique Lefebvre des Noëttes (Éd. du Rocher); «La peau et le toucher, un premier langage», Ashley Montagu (Seuil). Psychologie et société avec Rosette Poletti Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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