
Santé mentale: l'été est une saison terrible pour les personnes vulnérables
L'été peut rimer avec mal-être.
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24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
Deux millions de Suisses ignorent qu'ils ont le foie malade
La stéatose hépatique ou maladie du foie gras touche un quart de la population. Sans symptômes apparents, elle peut évoluer vers de graves complications si elle n'est pas détectée à temps. Publié aujourd'hui à 17h58 Le bilan hépatique permet de voir si les membranes des cellules du foie sont endommagées. GETTY IMAGES Une consommation excessive d' alcool abîme le foie. Par ailleurs, les personnes en surpoids qui ne pratiquent pas suffisamment d'activité physique voient également de la graisse s'accumuler dans leurs cellules hépatiques. Ce problème est très répandu dans les pays occidentaux. En Suisse, on estime que 2 millions de personnes souffrent de la maladie du foie gras. La stéatose hépatique non alcoolique est de plus en plus fréquente dans les sociétés touchées par l' obésité et la sédentarité. Le diagnostic est posé lorsque plus de 5% des cellules du foie accumulent de la graisse. Les personnes atteintes ne se rendent généralement pas compte qu'elles souffrent de cette maladie. Elles ne ressentent aucun symptôme, tout au plus une légère pression dans le haut de l'abdomen ou une sensation de satiété prononcée après les repas. Les médecins parlent donc d'une «épidémie silencieuse». La stéatose hépatique n'est pas anodine. En effet, une augmentation de la teneur en graisse du foie peut provoquer des inflammations. Les tissus hépatiques sont progressivement remplacés par des tissus conjonctifs, entraînant une cirrhose du foie . Dans le pire des cas, l'organe abdominal ne peut plus assumer ses fonctions vitales. Pourtant, elles sont multiples. Il ne se contente pas de détoxifier l'organisme, il stocke également de l'énergie, produit des protéines et aide à la digestion. Les patients souffrant d'insuffisance hépatique luttent pour survivre tandis que les toxines envahissent leur cerveau. Seule une transplantation peut les sauver. Pour éviter cela, les médecins recommandent un contrôle régulier des valeurs hépatiques, rapporte le magazine «Der Spiegel». «Entre le début de la trentaine et la fin de la quarantaine, c'est la période idéale pour lutter contre une stéatose hépatique», indique la gastroentérologue Uta Merle de la clinique universitaire de Heidelberg. Remède contre la stéatose hépatique En effet, détectée précocement, la stéatose hépatique peut être freinée, voire stoppée, grâce à une alimentation équilibrée et à une activité physique régulière. Aucun traitement n'est encore autorisé en Suisse. Mais l'Association suisse des patients atteints de maladies du foie ( Swiss HePa ) formule les recommandations suivantes: Perte de poids: les personnes en surpoids qui souffrent de stéatose hépatique doivent perdre 7 à 10% de leur poids, contre 3 à 5% pour les patients dont le poids est normal. Alimentation saine: les patients atteints de stéatose hépatique doivent réduire leur apport calorique et privilégier un régime méditerranéen «riche en légumes, en produits à base de céréales complètes, en graisses saines et en consommation modérée de viande maigre et de poisson». Il faut éviter les boissons sucrées. Certains médecins recommandent aussi le jeûne intermittent, qui permet au foie de se reposer et d'éliminer les graisses entre les repas. Activité physique: l'augmenter peut avoir un effet notable. «Monter les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur», peut-on lire sur le site de Swiss HePa. Pas d'alcool: les personnes atteintes de stéatose hépatique doivent limiter leur consommation d'alcool, voire l'arrêter totalement. Intervention chirurgicale: selon Swiss HePa, un bypass gastrique ou un anneau gastrique peut également aider les patients souffrant d' obésité sévère . Trouver des solutions s'avère toutefois plus compliqué pour les patients qui ne sont pas en surpoids. Selon le magazine allemand, aucune approche thérapeutique établie n'existe encore pour eux. Plusieurs facteurs peuvent expliquer une stéatose hépatique chez des personnes de poids normal: troubles métaboliques, prédispositions génétiques ou hypothyroïdie. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Santé et poids Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Anna Luna Frauchiger ist Volontärin und absolviert die Diplomausbildung Journalismus am MAZ. Sie hat in Zürich Wirtschaftsgeschichte studiert. Plus d'infos @alfrauchiger Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
11 hours ago
- 24 Heures
La chaleur revient en Suisse mais ne devrait pas s'installer durablement
L'été fait son grand retour en Suisse ce week-end. Des orages pourraient toutefois éclater en montagne, alors que l'Europe du Sud suffoquera sous 40 degrés. Publié aujourd'hui à 13h29 Ce week-end, le thermomètre dépassera les 30 degrés en Suisse. DOMINIQUE MEIENBERG/TAMEDIA En bref: Ces dernières semaines, la chaleur estivale s'est révélée particulièrement difficile à supporter en Suisse. La dernière fois que le thermomètre a dépassé les 30 degrés remonte au 3 juillet, soit exactement 35 jours. Par la suite, le temps a été marqué par des températures moyennes et des pluies fréquentes. Mais le week-end prochain, le plein été fera son grand retour dans notre pays. «La barre des 30 degrés sera dépassée à de nombreux endroits», explique Christoph Holstein, météorologue à MétéoSuisse. Selon les prévisions météorologiques, les températures de la semaine prochaine devraient rester estivales, voire très estivales, soit entre 27 et 30 degrés. L'Europe du Sud en alerte face à une vague de chaleur record La situation change donc par rapport à ce qui s'est passé durant une grande partie du mois de juillet . Cela s'explique d'abord par l'affaiblissement de la dépression qui dominait l'Europe centrale ces dernières semaines. À la place, une masse d'air chaud subtropical s'élèvera depuis l'ouest de la Méditerranée vers les Alpes. Samedi, une zone de haute pression s'établira sur l'Espagne et le sud de la France. Sous cette «coupole» se développe généralement une vague de chaleur marquée, avec des températures maximales dépassant 35 degrés. Selon les estimations actuelles des experts de Severe Weather Europe , des températures maximales dépassant les 40 degrés sont même possibles sur la péninsule Ibérique. Les vacanciers au Portugal, en Espagne ou dans le sud de la France risquent donc d'avoir chaud. La carte météo révèle aussi une Europe clairement divisée en deux. Une dépression persiste au-dessus des îles Britanniques, de la Scandinavie et du nord de l'Allemagne, maintenant un temps frais et venteux. La vague de chaleur extrême qui touchait encore certaines parties de la Scandinavie en juillet a désormais complètement disparu. Et en Suisse? Le pays se trouve, comme c'est souvent le cas cet été , à la limite de ce gradient nord-sud. Cela influence considérablement le temps qu'il fait et complique du même coup les prévisions météorologiques à long terme. La raison en est que même de petits changements dans cette configuration atmosphérique peuvent avoir de grandes conséquences. Le week-end prochain peut servir d'exemple. Samedi, un front froid s'approchera effectivement du continent européen par l'ouest. Mais ce front, évoluant de plus en plus dans des conditions de haute pression, finit par s'enliser. Les météorologues parlent dans ce cas d'un ciel de traîne. Même affaibli, le front continue de générer une dynamique ascendante et déclenche des orages. L'intensité de ce front orageux ne pourra probablement être évaluée avec précision qu'à court terme. «Pour l'instant, nous partons du principe que les orages de samedi et dimanche se limiteront plutôt aux montagnes », indique Christoph Holstein. Face à ces incertitudes, les organisateurs d'activités de plein air ont donc tout intérêt à suivre attentivement les prévisions météorologiques des prochains jours. Une nouvelle canicule cet été en Suisse? La grande question du moment: l'été va-t-il se terminer en beauté chez nous aussi en août, avec peut-être même une vague de chaleur prolongée? Un regard en arrière montre que c'est possible. Ainsi, en 2023, la Suisse a vécu sa période de chaleur la plus intense de l'été entre le 15 et le 25 août, avec des températures record. À Bâle, par exemple, le thermomètre a grimpé à plus de 35 degrés le 19 août 2023. Les modèles météorologiques n'annoncent cependant pas de vague de chaleur aussi intense à court terme. Le météorologue Markus Übel, du service météorologique allemand, estime qu'«il ne faut pas s'attendre à un anticyclone stable avec un temps estival sans perturbations, ni même à une véritable vague de chaleur». La carte montre l'écart de température par rapport à la norme climatique à long terme pour la période du 5 au 11 août. On y distingue une Europe divisée en deux: un sud-ouest chaud et un nord plus frais. La Suisse se trouve à la frontière entre ces deux zones, mais plutôt du côté chaud. ECMWF La Suisse se trouve cependant plus proche de l'anticyclone méditerranéen chaud que le nord de l'Allemagne, par exemple. Des masses d'air divisent l'Europe en deux. On peut donc supposer qu'à partir du week-end, notre pays connaîtra une vague de chaleur durable. Les abondantes précipitations qu'ont connues de nombreuses régions suisses en juillet rendent peu probable une canicule en fin d'été. Selon MétéoSuisse, certaines régions du centre et du nord-est de la Suisse ont connu deux fois plus de précipitations que la normale. Le sol contient donc beaucoup d'humidité susceptible de s'évaporer, ce qui a généralement un effet modérateur sur l'évolution des températures. C'est exactement l'inverse qui se produirait en cas de sécheresse marquée dans notre pays. Elle peut en effet amplifier et prolonger les vagues de chaleur. L'automne frappe déjà aux portes de la Suisse Le plein été tire à sa fin. Dès le mois d'août, les jours raccourcissent de façon notable. Ils passent de près de quinze heures au début du mois à un peu plus de treize heures à la fin août. Les nuits s'allongent, favorisant le refroidissement nocturne. Parallèlement, l'hémisphère Nord entame sa transition progressive du régime estival vers le régime hivernal. Autrement dit, dès la mi-août au plus tard, l'automne est déjà aux portes de l'été. Au vu des prévisions, un conseil s'impose: profitez bien des températures estivales qui s'annoncent. Il ne reste plus beaucoup de temps au plein été en Suisse. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de la météo en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Martin Steinegger ist als Redaktor im Ressort Wissen des Tages-Anzeigers tätig. Er berichtet schwerpunktmässig über die Themen Wetter und Klima. Plus d'infos @Stonie_78 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
12 hours ago
- 24 Heures
En Suisse de plus en plus d'enfants désertent l'école et personne ne sait quoi faire
Les services de psychologie scolaire signalent une hausse inquiétante du nombre d'élèves qui ne vont plus à l'école. Entre horaires surchargés et surexposition numérique, les experts appellent à des solutions concertées. Publié aujourd'hui à 12h34 L'école, les loisirs, le téléphone portable: de nombreux enfants souffrent de semaines surchargées. IMAGO En bref: De plus en plus d'enfants désertent les salles de classe en Suisse. Ils craignent la pression de la performance, le harcèlement et les comparaisons avec leurs camarades. Mais par-dessus tout, ils ont peur de l'école. Résultat: ils n'y mettent plus les pieds. Ils souffrent de maux de ventre et de tête, perdent toute envie d'apprendre. Parfois, ils ne restent que quelques jours à la maison, parfois plusieurs semaines. Pour certains, le chemin du retour devient même impossible à retrouver. Enseignantes et psychologues tirent la sonnette d'alarme Absentéisme scolaire. C'est le terme technique utilisé pour désigner ce phénomène qui prend de l'ampleur. S'il n'existe pas de données nationales, les services de psychologie scolaire, les pédopsychiatres, les enseignants et les parents de toutes les régions du pays tirent la sonnette d'alarme. Le Syndicat des enseignants romands (SER) et son pendant alémanique, l' Association faîtière des enseignantes et enseignants suisses (LCH), ont eux aussi reconnu le problème. La thématique a été mise au centre des débats lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi à Berne. «Nous devons trouver des solutions qui s'imbriquent les unes dans les autres», note Dagmar Rösler, présidente de la LHC. KEYSTONE «L'école ne peut pas faire face seule à ce problème. Il est important de se serrer les coudes et de trouver des solutions qui s'imbriquent les unes dans les autres», explique Dagmar Rösler, présidente de la LCH. La relation avec les enseignants est au centre Lorsque l'on interroge des experts, des enseignants et des parents, un mot-clé revient systématiquement: relation. La relation entre les enseignants et leurs élèves, mais aussi entre les enfants et les parents. «On pense toujours immédiatement à l'école et à la pression quand on aborde ce sujet, mais c'est plus nuancé. Il y a tout un éventail de causes», fait remarquer le psychologue pour enfants et adolescents Fabian Grolimund. Les attentes parentales ou le perfectionnisme de nombreux parents diplômés peuvent également générer une pression à la performance. Par ailleurs, une peur de l'école peut aussi masquer une angoisse de séparation, du harcèlement ou révéler une crise familiale. «La surstimulation est un problème», affirme Fabian Grolimund, psychologue pour enfants et adolescents. DR Tous les spécialistes s'accordent sur un point: une relation stable avec le ou la titulaire de classe est déterminante. Sans cette relation de confiance, les difficultés se multiplient. Certains adolescents issus de milieux peu instruits n'établissent ainsi aucun lien avec l'école et n'y trouvent aucun sens. Autre problème pointé par les experts: la surcharge sensorielle. «Beaucoup d'enfants sont totalement épuisés le soir. En plus de l'école, il y a le repas de midi bruyant et donc fatigant, puis les cours de musique, le sport, etc. Certains ont un emploi du temps hebdomadaire complètement surchargé. Pour se reposer, ils vont sur leur téléphone portable, ce qui les épuise encore plus. L'absentéisme scolaire correspond au burn-out dans le monde du travail», note Fabian Grolimund. «Donner un soutien et une direction» L'enseignante primaire Sandra Locher, ancienne conseillère nationale (PS/GR) et membre du comité directeur de la LCH, confirme qu'une bonne relation entre les personnes impliquées est essentielle. Elle va même plus loin et évoque la nécessité d'un réel encadrement: «L'enseignant doit donner un soutien et une direction, c'est sa tâche centrale.» Mais les enseignants croulent eux aussi sous les responsabilités. Les exigences se multiplient: ils doivent jongler avec de multiples contraintes, gérer des classes surchargées et composer avec des parents parfois difficiles. La pénurie d'enseignants et les changements fréquents, qui compliquent l'établissement de liens durables avec les élèves, aggravent encore la situation. «Il est décisif de percevoir les élèves au niveau relationnel», précise Sandra Locher. C'est seulement de cette manière que les signaux d'alerte peuvent être détectés assez tôt. Par exemple, quand un enfant se replie sur lui-même et ne participe plus aux cours, qu'il présente des difficultés de concentration ou une tolérance à la frustration diminuée. Tout cela fait certes partie du quotidien scolaire. L'élément déterminant, c'est quand ces signes apparaissent brusquement ou s'intensifient. Ou encore quand des troubles physiques surgissent sans explication, accompagnés d'absences plus fréquentes. «Le rôle du titulaire de classe doit être renforcé», estime par ailleurs Sandra Locher. Presque tous les cantons le reconnaissent et leur accordent davantage de temps pour d'autres tâches, notamment pour répondre aux questions des élèves et des parents. L'idéal serait également de disposer de classes les plus petites possible, car plus elles sont grandes, plus il devient difficile de répondre aux besoins individuels. Et qu'en est-il des nombreuses réformes de notre système scolaire, au cours des dernières décennies? Ont-elles une influence sur la problématique de l'absentéisme? Moins de pression de la part des enseignants «L'enseignant est tout aussi important que le type d'enseignement», souligne Sandra Locher. «Mais il est également décisif que les élèves aient des expériences de réussite pour qu'ils restent motivés.» Ceux qui ne comptent pas parmi les meilleurs sur le plan cognitif pourront peut-être exceller en cours de sport. Dans une société en mutation rapide, où les profils professionnels évoluent constamment, l'école a aussi pour rôle de diminuer cette pression, note Sandra Locher. Et d'ajouter: «Je pense qu'il est important d'insister à l'école et auprès des parents sur la perméabilité de notre système de formation.» Selon elle, il est également important de fixer des objectifs réalistes, en collaboration avec les parents. «Les enseignants doivent être conscients de leur responsabilité vis-à-vis du parcours de formation de leurs élèves», souligne-t-elle. À chaque génération son propre défi L'absentéisme scolaire est-il un problème surmontable? «Chaque génération a ses propres défis. Dans les années 90, on craignait de perdre les jeunes à cause de la drogue. Aujourd'hui, c'est le surmenage», explique le psychologue Fabian Grolimund. Diverses études attestent bel et bien une hausse de l'anxiété et des dépressions. Mais Fabian Grolimund souligne qu'aujourd'hui, on porte aussi une attention plus soutenue à ces phénomènes. Les enfants et les adolescents savent désormais bien mieux exprimer leurs sentiments. «De nos jours, les jeunes sont beaucoup plus surveillés que les générations précédentes. On intervient plus rapidement, on leur apporte de l'aide.» La question essentielle à se poser serait la suivante: de quoi cet enfant a-t-il précisément besoin pour se sentir à nouveau bien à l'école et y réussir? Pour certains, une simple intervention suffit, comme réduire le temps de présence en classe, un peu comme le télétravail dans le monde professionnel. Les experts s'accordent toutefois à dire qu'il n'existe pas de solution universelle et que le problème ne peut être résolu que par un effort collectif. Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat Absentéisme scolaire en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Michèle Binswanger écrit sur les gens, leurs histoires et fait des recherches approfondies. Elle a été élue journaliste de société de l'année en 2016, 2017 et 2018. Aujourd'hui, elle dirige avec Philippe Zweifel la rubrique Culture-Savoirs-Service de la Sonntagszeitung. Plus d'infos @mbinswanger Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.