
Quintuple égalité en tête
Associated Press
Maguire, qui a effectué son départ sur le neuf de retour lors de ce quatrième tournoi majeur de la saison, a réussi un trou d'un coup au deuxième trou, une normale-3, d'une distance de 164 verges.
« Je vais légèrement écourter mon élan avec mon fer-8. La trajectoire était belle dans les airs. Tu ne sais jamais si c'est un bon coup avant que la balle atterrisse sur le vert, a-t-elle dit. C'était une matinée idéale pour moi. Il n'y avait pas trop de vent, donc c'était agréable sur le tertre de départ. »
L'Irlandaise est accompagnée en tête à 65 par les Américaines Andrea Lee et Jennifer Kupcho, ainsi que les Australiennes Grace Kim et Gabriela Ruffels, une ex-joueuse de double au tennis.
PHOTO BENNY SIEU, ARCHIVES IMAGN IMAGES PAR REUTERS CONNECT
Andrea Lee
Minjee Lee, qui a gagné le Championnat féminin de la PGA le mois dernier pour obtenir son troisième titre majeur en carrière, est seule en sixième place à 66.
La no 1 mondiale, Nelly Korda, suit un coup derrière, à égalité en septième place. L'Américaine convoite sa première victoire de la saison, et un troisième titre du Grand Chelem en carrière.
La no 2 mondiale, la Thaïlandaise Jeeno Thitikul, qui vise un premier titre majeur en carrière, est à égalité en 16e position à 68 avec plusieurs golfeuses, dont Lottie Woad. L'étudiante universitaire anglaise âgée de 21 ans a été propulsée sur l'avant de la scène après avoir signé l'une des victoires les plus éclatantes de l'histoire par une golfeuse amateure — elle a triomphé par six coups contre un plateau relevé à l'Omnium féminin d'Irlande dimanche dernier.
Woad, la golfeuse amateure no 1 au monde, est sur le point d'obtenir sa carte de membre à temps plein sur le circuit de la LPGA.
De son côté, l'Ontarienne Brooke Henderson est à égalité en 76e position à +2 (73).
Par ailleurs, l'Anglaise Charley Hull s'est retirée du Championnat Évian après s'être effondrée deux fois sur le parcours en raison d'un virus.
Les organisateurs du majeur français ont déclaré qu'Hull s'est sentie mal sur le tertre de départ du quatrième trou et qu'elle a dû recevoir des traitements après s'être effondrée. Elle s'est relevée pour frapper son coup de départ, puis s'est de nouveau effondrée. L'équipe médicale a diagnostiqué un virus.
Hull, qui a lancé son tournoi sur le neuf de retour, se trouvait à un coup sous la normale après 12 trous. Elle a été conduite hors du parcours du Club de golf Évian allongée sur une civière.
La golfeuse de 29 ans a remporté deux tournois sur le circuit de la LPGA et quatre sur le circuit européen.
Elle n'a jamais remporté un tournoi majeur, mais elle a terminé deuxième trois fois, deux fois à égalité, en plus de terminer troisième à égalité une fois. à Évian en 2022.
Avec La Presse Canadienne
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Scottie Scheffler convoite la victoire
(Portrush) Scottie Scheffler a gagné plus de tournois et de titres majeurs que quiconque depuis trois ans. Il est le golfeur no 1 au monde, et de loin. Et rien n'est plus important pour lui que de repartir du Royal Portrush avec la « claret jug » sous le bras. Doug Ferguson Associated Press Et puis ? C'est là que le golf devient un peu plus compliqué pour Scheffler, qui adore son boulot et tout ce qu'il doit faite pour connaître du succès, bien qu'il tentait toujours mardi de donner un sens à tout ceci. Il a livré un soliloque fabuleux au sujet de l'accomplissement, à l'aube de l'Omnium britannique. La réponse courte : Ce ne sont pas les deux vestons verts du Tournoi des Maîtres, le trophée Wanamaker qu'il a remporté au Championnat de la PGA, ses trois trophées Jack Nicklaus remis au joueur par excellence de la PGA ou encore la coupe FedEx. C'est bien de pouvoir gagner ces tournois et d'accomplir tout ce que j'ai accompli dans le golf ? Ouais, j'ai les larmes aux yeux juste à penser à ça, parce que j'ai travaillé toute ma vie afin d'exceller dans ce sport. Scottie Scheffler « Mais, en fin de compte, je ne suis pas ici pour inspirer la prochaine génération de golfeurs, a-t-il poursuivi. Je ne suis pas ici pour inspirer celui qui deviendra le prochain golfeur no 1 au monde, sinon pourquoi suis-je là ? Ça n'est pas une vie bien remplie. C'est une vie bien remplie en termes d'accomplissements, mais ça ne l'est pas en termes de choses qui te touchent au plus profond de ton cœur. » Ses commentaires ont été émis alors que Rory McIlroy a déclaré que son rêve avait été exaucé en remportant le Tournoi des Maîtres, complétant ainsi son Grand Chelem en carrière. McIlroy a dit le mois dernier qu'il commençait à être fatigué de répondre aux questions au sujet de ses prochains objectifs, de ses prochains défis à relever. PHOTO ANDY BUCHANAN, AGENCE FRANCE-PRESSE Rory McIlroy « Je ne me suis probablement pas laissé suffisamment de temps pour digérer tout ça. Mais c'est dans la nature du golf professionnel, a expliqué l'Irlandais du Nord. Ils font du bon boulot pour que tu restes coincé dans la roue du hamster, et parfois, c'est vrai que c'est difficile d'en débarquer. » C'est à ce niveau que Scheffler est différent. Il semble apprécier la vie dans la roue du hamster. Il ne songe pas à son prochain défi, puisqu'il est occupé à relever celui qui se dresse déjà devant lui. Il aime le processus. Il veut le trophée. Il trouve sa satisfaction dans le travail acharné. Les papillons viennent avec la compétition. Et Scheffler déteste perdre, peu importe l'enjeu. « Scottie ne blague pas lorsqu'il joue », a dit son cadet, Ted Scott. Alors, d'où tire-t-il sa satisfaction, si ça n'est pas des victoires ? Scheffler garde les pieds sur terre grâce à sa foi, sa vie familiale simple avec une femme qu'il côtoie depuis l'école secondaire, un fils âgé de 15 mois, trois sœurs et des amis qui ne font pas partie du circuit de la PGA. « J'adore le défi. J'adore le fait de pouvoir jouer au golf pour vivre. C'est l'une des plus grandes joies de ma vie, a-t-il convenu. Cependant, est-ce que ça me comble de bonheur ? Absolument pas. » Il a déjà dit et répété que le golf ne le définissait pas, en tant qu'individu, et il a indiqué que, si un jour, sa carrière affectait sa vie familiale, « alors ce serait ma dernière journée en tant que golfeur professionnel ». Certes, il prend le temps d'apprécier chaque accomplissement. Puis, il retourne au boulot. « Beaucoup de personnes qui visent des objectifs croient que leur vie sera comblée, mais, une fois qu'ils y sont – tu deviens le golfeur no 1 au monde –, ils se disent : "Pourquoi ?" Je crois en ça, sinon pourquoi ? Pourquoi est-ce que je veux absolument gagner ce tournoi ? C'est ce qui me tracasse au quotidien. « C'est comme chaque fois que je me présente au Tournoi des Maîtres : pourquoi est-ce que je veux absolument gagner ce tournoi ? Pourquoi est-ce que je veux gagner l'Omnium britannique à tout prix ? Je l'ignore, a-t-il évoqué. Parce que, si je gagne, alors ce sera merveilleux pendant deux minutes. « Puis, je devrai me préparer pour la semaine suivante », a-t-il conclu.


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Rory McIlroy est prêt à jouer devant les siens
(Portrush) Rory McIlroy était pratiquement seul sur les allées du Royal Portrush, lundi matin. Mais ça n'a pas duré. Avant qu'il puisse compléter sa première ronde d'entraînement en prévision de l'Omnium britannique – sa première ronde là-bas en 2187 jours –, des milliers de curieux s'étaient réunis, malgré la pluie intermittente, pour l'observer. Doug Ferguson Associated Press Tout est très différent, cette fois-ci. McIlroy se souvient de s'être préparé pour contenir les émotions qui l'avaient assailli sur le premier tertre de départ en 2019. Il a tenté d'oublier son premier coup de départ qui a abouti à l'extérieur des limites du terrain et entraîné un quadruple boguey. Les spectateurs l'avaient encouragé bruyamment ce vendredi-là, alors qu'il avait orchestré une remontée spectaculaire avant de subir le couperet pour les rondes du week-end par un seul coup. Lundi, McIlroy est allé à la rencontre d'une centaine de spectateurs qui espéraient obtenir son autographe, dont une sur un imposant drapeau de l'Irlande du Nord sur lequel se retrouvaient les emblèmes des quatre tournois du Grand Chelem. La pression de performer est la même. Ce drapeau lui a cependant rappelé qu'il est toujours adoré, chez lui, en Irlande du Nord, et que ses partisans aimeraient bien le voir couronner une année spectaculaire avec un autre coup d'éclat. Les circonstances sont bien différentes de celles de 2019, alors qu'il voulait aborder l'Omnium britannique comme si c'était un tournoi parmi tant d'autres – faisant même fi du fait que c'était la première fois en 68 ans que l'Omnium britannique se déroulait sur ses terres. « En 2019, j'ai essayé de bloquer les distractions, et je crois, avec le recul, que c'est préférable pour tout le monde de profiter du moment, a-t-il expliqué. C'est bien d'être en mesure d'accepter tous ces gestes d'amour, même si j'ai déjà eu des ennuis à le faire. Je crois qu'il est préférable que je profite de chaque instant avec la foule cette semaine, plutôt que d'essayer de l'éviter ou de m'en cacher. Je crois que l'expérience sera plus agréable pour tout le monde. » Il est rarement chez lui ces derniers temps. McIlroy habite en Floride, se prépare à déménager à Londres, et voyage aux quatre coins du globe. Il ne manquait pas d'excuses pour se rendre au Royal Portrush – son cadet, Harry Diamond, est venu en repérage il y a quelques semaines –, et il tenait à y être. « Quand j'ai regardé le calendrier de 2025, c'était probablement ce tournoi qui était encerclé, peut-être même plus que le Tournoi des Maîtres pour diverses raisons, a-t-il mentionné. C'est merveilleux d'être ici, avec un titre majeur en poche, et après tout ce qui s'est produit jusqu'ici cette année. » « Tout ce qui s'est produit », en référence au Tournoi des Maîtres, le seul titre majeur qui lui échappait depuis plusieurs années déjà et qu'il est finalement parvenu à s'adjuger ce printemps, en prolongation, pour compléter son Grand Chelem. Après des semaines difficiles, tant sur le parcours qu'à l'extérieur de celui-ci, le principal intéressé a indiqué qu'il était revigoré et prêt à en découdre. Il a failli remporter l'Omnium d'Écosse le week-end dernier, s'avouant finalement vaincu contre Chris Gotterup sur le neuf de retour de la ronde finale, puis s'est envolé vers Portrush dimanche soir. Il est arrivé à son hôtel vers 1 h, et a claqué son premier coup de départ environ six heures plus tard. « À partir de mon neuf de retour aujourd'hui, il y avait une bonne foule qui me suivait, a souligné McIlroy. Après le 18e trou, en voyant tous ces jeunes qui demandaient des autographes, je me suis dit que c'était merveilleux, et je suis certain que ça continuera à l'être plus la semaine progressera. » Ce fut une décision réfléchie. Le jeu a été interrompu à quelques reprises en raison des avertissements météorologiques, des averses soudaines et des brefs orages. Finalement, l'électricité qui régnait dans l'air n'était pas uniquement attribuable à McIlroy. « J'ignore si cette pluie aura un impact sur les conditions de jeu, selon son intensité. Mais ça ne changera pas ma façon d'aborder ce parcours », a noté Shane Lowry, le champion au Royal Portrush en 2019. « J'avais oublié à quel point les fosses de sable sont omniprésentes. Il y a de nombreuses options sur les tertres de départ. Tu dois simplement y aller avec ton instinct. Vous verrez des golfeurs choisir différents bâtons sur différents tertres de départ, jouer ce parcours de manière de différence », a résumé Lowry.


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L'étape à Simon Yates, le maillot jaune à Ben Healy
À défaut d'ébranler Tadej Pogacar un tant soit peu, les Visma-Lease a Bike de Jonas Vingegaard ont vu l'un des leurs, Simon Yates, remporter la première étape de montagne du Tour de France, à l'issue de laquelle Ben Healy (EF-EasyPost), déjà vainqueur de la sixième étape jeudi, a revêtu le maillot jaune de meneur, lundi, au Mont-Dore Puy de Sancy. Envoyé à l'avant pour relayer Vingegaard en cas de besoin plus loin dans cette 10e étape, Yates a finalement profité de la latitude accordée par les UAE de Pogacar à une échappée de 29 coureurs, partis à 150 km de la ligne. Le Britannique de 32 ans s'est détaché d'un groupe de cinq rescapés au pied de la dernière montée de 3 km. Après les retours successifs de Ben O'Connor (Jayco-AlUla) et Thymen Arensman (Ineos), il en a remis une couche à mi-chemin avant de couper le fil seul, 9 secondes avant Arensman et 31 secondes avant O'Connor. Simon Yates a perdu beaucoup de temps en début de Tour, « rouillé » et encore entamé par son triomphe in extremis au Giro, en mai. Ayant retrouvé ses jambes, il a profité de cette occasion pour signer sa troisième victoire sur la Grande Boucle après deux succès en 2019. « Ça faisait longtemps, a-t-il réagi, tout sourire. Mais en fait, je ne m'attendais pas vraiment à avoir une opportunité ici. Bien sûr, on est venus en étant complètement concentrés sur Jonas et le classement général. Mais l'étape s'est déroulée d'une façon qui m'a permis d'être là pour jouer la gagne. J'ai saisi ma chance à fond. » Ses Visma-Lease a Bike n'ont pas été aussi opportunistes pendant cette étape usante qui traversait le Massif central avec une succession de sept montées répertoriées (4450 m de dénivelé total). Les hommes en jaune et noir ont pourtant réussi à isoler temporairement Pogacar durant l'avant-dernière ascension, à une vingtaine de kilomètres du fil. Après un relais du super grimpeur Sepp Kuss, l'Américain Matteo Jorgenson, 5e au général, a tenté de se détacher, mais le maillot jaune, avec Vingegaard calé dans sa roue, n'a pas bronché. Marc Soler, Jhonatan Narvaez et Adam Yates, le frère jumeau du gagnant du jour, sont revenus dans l'entrefaite, réimprimant un tempo régulier au profit de Pogacar. Le champion mondial slovène a rappelé qui était le patron en accélérant dans l'ultime pente vers la station de ski du Mont-Dore. Vingegaard a été le seul à pouvoir tenir le rythme jusqu'à ce que Pogi décide de se rasseoir, apparemment contenté de ce scénario en forme de match nul. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Tadej Pogacar Le Danois et double vainqueur (2021 et 2022) s'est néanmoins félicité de la mise sous tension de son éternel adversaire. « Pour l'instant j'ai réussi à suivre toutes ses attaques, ce qui n'avait pas été le cas au Dauphiné », a dit Vingegaard selon des propos rapportés par l'AFP. « On voulait le mettre sous pression. Mais UAE a su répondre, ils ont une équipe très forte eux aussi. » Healy en jaune À partir de là, le suspense était de savoir si Healy, le troisième de l'étape qui avait pédalé comme un forcené devant le groupe de cinq, aurait creusé une avance suffisante pour mettre la patte sur le maillot de meneur. Quelque 300 mètres avant l'arrivée de Pogacar, il a compris que ça le ferait. Par 29 secondes, le coureur de 24 ans est ainsi devenu le quatrième Irlandais en jaune, le premier depuis Stephen Roche, qui avait ramené la tunique jusqu'à Paris en 1987. « C'est quand même des traces assez folles à suivre, non ? Je suis vraiment très fier de représenter l'Irlande et de porter le maillot jaune pour elle, et j'espère être à la hauteur », a déclaré Healy, né en Angleterre, mais qui a pris la nationalité irlandaise de son père peu après avoir été rejeté par la fédération britannique. Remerciant ses coéquipiers Powless, Sweeny et Baudin, qui l'ont épaulé dans l'échappée, Healy ne pouvait espérer mieux de ce deuxième Tour, lui qui a également arraché le maillot blanc de meilleur jeune au Belge Remco Evenepoel, désormais 3e au général (+1 min 29). PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Ben Healy « C'est un conte de fées, a convenu le sympathique barbu. Si vous m'aviez dit ça avant le Tour, je crois que je ne l'aurais pas cru. Alors, remporter une étape et porter le maillot jaune… c'est juste incroyable, presque irréel. » Avec trois représentants dans la fugue initiale, Israel-Premier Tech n'a pas connu cette euphorie, mais pouvait se réjouir de la sixième place du Britannique Joe Blackmore, qui a coupé la ligne près de 4 minutes après Healy. Le gagnant du dernier Tour de l'Avenir a été le premier à réagir à une accélération d'O'Connor, à 31 km. Son coéquipier Michael Woods a alors laissé filer, mais son groupe n'est jamais revenu sur la tête de course. Le cycliste d'Ottawa, qui avait levé les bras au Puy-de-Dôme, à quelques kilomètres de là, en 2023, devra donc attendre une autre étape de montagne pour tenter de s'imposer. Il a néanmoins accumulé 10 points dans le classement pour le maillot à pois, où il pointe désormais à la troisième place. À défaut de l'étape en ce jour de la Bastille, le Français Lenny Martinez (Bahrain) a littéralement saigné du nez pour saisir la tunique à pois, 47 ans après que son grand-père Mariano l'a porté jusqu'au bout en 1978. Son compatriote normand Kévin Vauquelin (Arkea), la belle histoire cocorico de cette première partie de Tour, a fini 21e, ce qui l'a fait reculer du troisième au sixième échelon. Après 10 journées nerveuses et intenses, le peloton de 172 coureurs profitera d'une première journée de repos mardi, le temps de faire baisser la température avant une 11e étape au final explosif à Toulouse, pays de Léon Marchand, mercredi.