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Des questions sur l'identité des futurs pilotes chez Red Bull, Mercedes et Cadillac

Des questions sur l'identité des futurs pilotes chez Red Bull, Mercedes et Cadillac

La Presse5 days ago
C'est l'heure d'une pause bien méritée pour les pilotes téméraires de la Formule 1, leurs ingénieurs au bout du rouleau ainsi que les directeurs d'équipe sous pression. Du moins, en théorie.
James Ellingworth
Associated Press
Puisque la prochaine course se déroulera dans quatre semaines, incluant un arrêt complet des activités pour deux semaines à compter de la semaine prochaine, la série reine du sport automobile est présentement au « neutre ».
C'est ce qu'on appelle la « pause estivale », une période où les négociations contractuelles — et les rumeurs — sont continuelles.
Il semble cependant que la pause estivale ait commencé un peu plus tôt que prévu, avec les rumeurs persistantes de transfert du quadruple champion du monde en titre de F1, Max Verstappen, de Red Bull vers Mercedes. Le Néerlandais a cependant confirmé la semaine dernière qu'il demeurera chez Red Bull, ce qui pourrait provoquer un effet domino au sein du plateau — notamment chez Mercedes.
Les autres volants chez Red Bull
La décision de Verstappen a soulagé plusieurs personnes chez Red Bull, bien qu'il reste encore trois volants à pourvoir au sein de son organisation — un chez Red Bull, et deux chez Racing Bulls. On ignore toutefois qui aura le dernier mot, et à quel moment, puisque le directeur de longue date, Christian Horner, a été congédié.
PHOTO DENES ERDOS, ASSOCIATED PRESS
Max Verstappen
Si la logique derrière la décision de remercier Sergio Perez l'an dernier afin d'améliorer le niveau de performance en piste est respectée, alors c'est un échec.
Liam Lawson n'a duré que deux courses en tant que coéquipier de Verstappen, et Yuki Tsunoda n'a inscrit des points que dans trois des 12 courses depuis qu'il a été promu. Le motoriste de Red Bull, Honda, quittera à la fin de la campagne, ce qui pourrait avoir un impact sur l'avenir de Tsunoda, un Japonais, avec l'équipe.
La recrue chez Racing Bulls, Isack Hadjar, a marqué plus de points que Tsunoda et Lawson cette saison, et pourrait être le principal candidat pour obtenir le deuxième volant chez Red Bull.
Cependant, l'organisation qui chapeaute la F1, la FIA, a octroyé une super-licence de manière exceptionnelle au pilote de F2 Arvid Lindblad, qui est soutenu par Red Bull, en juin, tout juste avant son 18e anniversaire.
Russell chez Mercedes
La plupart des écuries ont accordé des prolongations de contrat à long terme à leurs pilotes l'an dernier, ou même en 2023, en prévision des nouveaux règlements qui entreront en vigueur la saison prochaine.
L'idée consistait à s'assurer les services de pilotes expérimentés qui pourraient contribuer au développement en 2025, afin que les bolides de 2026 ne soient pas aussi imprévisibles qu'anticipé.
Mercedes fait toutefois les choses un peu différemment.
En plus d'être aux aguets pour l'éventuel départ de Verstappen, le directeur de l'équipe Mercedes, Toto Wolff, a décidé de repousser les pourparlers pour renouveler les ententes des pilotes George Russell et Kimi Antonelli, qui n'ont toujours pas de contrat en vue de 2026.
PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE
Kimi Antonelli et George Russell
Les deux hommes ont cheminé au sein du programme de développement de Mercedes, dans les séries inférieures, et l'équipe allemande semble avoir plus de contrôle sur leur avenir en piste.
« Mercedes gère également ma carrière, donc je n'ai aucun contrôle sur le déroulement des négociations », a expliqué Russell le mois dernier, en ajoutant qu'il n'entretenait aucune discussion avec la direction. Antonelli a connu un bon début de saison en F1, mais les performances du pilote âgé de seulement 18 ans ont piqué du nez ces derniers mois.
Cadillac entrera par la grande porte
« C'est un bon volant… Je ne dirais pas non », a écrit Valterri Bottas dans une courte publication sur les réseaux sociaux en juin, après qu'un véhicule de promenade Cadillac soit devenu viral et qu'il se soit établi en tant que favori dans la tête des amateurs pour devenir un pilote titulaire de l'équipe soutenue par General Motors dès 2026.
PHOTO LEONHARD FOEGER, ARCHIVES REUTERS
Valtteri Bottas
Bottas et Perez ont déjà triomphé en F1 et sont populaires auprès des amateurs, mais ils ont connu des saisons décevantes en 2024 et ont été chassés de la grille en 2025.
Leur expérience pourrait accélérer le développement de la nouvelle équipe, bien que d'autres options sont aussi envisageables. Il y a notamment le pilote de réserve chez Ferrari, Zhou Guanyu, un ex-pilote chez Sauber qui pourrait amener avec lui d'importants commanditaires chinois, et l'ex-pilote Haas, Mick Schumacher, qui est le fils du septuple champion du monde de F1, Michael Schumacher.
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Moneyball, de Liverpool à Montréal
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La Presse

timean hour ago

  • La Presse

Moneyball, de Liverpool à Montréal

Le joueur du Liverpool FC Mohamed Salah célèbre un but, en 2023 C'est l'histoire d'un club de soccer qui enchaînait les transferts malheureux et les défaites. Ses partisans, frustrés, étaient convaincus que les propriétaires étaient désintéressés, trop occupés à chouchouter leur autre équipe, à 5000 kilomètres de là. Puis, un jour, les proprios ont annoncé une grande reconstruction. Désormais, l'équipe allait être dirigée par un comité sportif. On allait miser sur les algorithmes. Les probabilités. Les stats avancées. Levez-vous et retirez chapeaux et casquettes pour accueillir chaleureusement la nouvelle étoile de l'équipe : Excel ! Le CF Montréal ? C'est vrai que ça lui ressemble. Mais non, cette histoire, c'est celle de Liverpool, entre 2012 et 2023. Elle est racontée de l'intérieur avec brio dans l'essai How to Win the Premier League. L'auteur ? Ian Graham, ex-directeur de la recherche scientifique du club. Un nerd. Un surdoué. 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Historiquement, la masse salariale des Reds s'est toujours retrouvée dans le premier tiers de la Premier League. Sauf qu'en 2012, le club était incapable de rivaliser financièrement avec les plus grosses pointures du continent, d'où la nécessité de reconstruire. Une décision payante. En une décennie, Liverpool est passé de huitième en Angleterre à champion d'Europe ! Comment Liverpool a-t-il fait ? Les nouveaux propriétaires, qui possédaient aussi les Red Sox de Boston, ont d'abord investi dans un département de statistiques avancées. Cette stratégie avait fait ses preuves au baseball. Les Red Sox venaient de connaître leur plus belle séquence en 100 ans en appliquant les concepts de Moneyball : cibler les joueurs sous-estimés et les payer sous la valeur marchande. PHOTO PETER FOLEY, BLOOMBERG NEWS Le livre Moneyball, de Michael Lewis, raconte les stratégies des Athletics d'Oakland pour trouver des joueurs sous-estimés. Si vous avez lu ou vu Moneyball, vous vous souviendrez peut-être que les Red Sox avaient déposé une offre au directeur général des Athletics, Billy Beane. Celui-ci avait préféré rester à Oakland. À Liverpool, il n'était pas question de laisser filer les meilleurs analystes. L'opération de séduction d'Ian Graham est un des meilleurs chapitres du livre. Les proprios ont ensuite changé la façon de prendre les décisions. Désormais, pour approuver un transfert, les recruteurs, les statisticiens et l'entraîneur-chef devaient tous s'entendre. Depuis l'été dernier, le CF Montréal fait lui aussi le pari d'une gestion par comité. Luca Saputo, directeur principal du recrutement et de la méthodologie sportive, fait partie du groupe de décision. Si la composition des comités à Liverpool et Montréal varie légèrement, le principe reste le même : plusieurs têtes valent mieux qu'une. Après, la mayonnaise n'a pas pris du premier coup. Les premières années du comité à Liverpool ont été pénibles. Ian Graham raconte candidement ses nombreux accrochages avec l'entraîneur-chef Brendan Rodgers, qui faisait à sa tête. Par exemple, en employant les joueurs à d'autres positions que celles pour lesquelles ils avaient été recrutés. Impression de déjà-vu, ici. Souvenez-vous de l'ancien entraîneur-chef du CFM Laurent Courtois, dont les choix tactiques décourageaient ses patrons, le printemps dernier. Il a fallu attendre l'embauche de Jürgen Klopp à la tête de Liverpool, en 2015, pour que tout le monde accorde ses violons. PHOTO SHAUN BOTTERILL, AGENCE FRANCE-PRESSE Jürgen Klopp et Mohamed Salah, en 2020 La recette du succès ? Ian Graham ne fait aucune cachotterie. Il dévoile tous les ingrédients. Il ne se contente pas de survoler les choix stratégiques ; il les décortique avec plus de stats qu'il y en a dans le rapport annuel d'une multinationale. Ce qui frappe, c'est la finesse des données. Prenons les gardiens de but. Nous basons généralement notre évaluation sur la moyenne de buts accordés. C'est l'équivalent d'observer la Lune à l'œil nu. Les experts, eux, s'attardent aux « buts attendus » (expected goals). On peut comparer ça à regarder le ciel avec des jumelles. Les analystes de Liverpool ? Ils sortent la totale. Un gigatélescope : les PSxG, pour Post-Strike Expected Goals. En gros, ça calcule la performance du gardien selon son positionnement, celui du tireur et la trajectoire du tir. L'analyse statistique a été déterminante dans le recrutement du gardien Alisson, révèle Ian Graham. PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Le gardien Jonathan Sirois, du CF Montréal Alors comparons les statistiques du gardien du CF Montréal, Jonathan Sirois, à celles des autres titulaires de la MLS. Jonathan Sirois Moyenne de buts : 26 e sur 35 sur 35 Différentiel PSxG : 32e sur 35 Minimum : 9 départs. Source : Football Reference Ça nous permet de poser un regard différent sur l'acquisition récente d'un nouveau gardien, Thomas Gillier. Des formules comme celle-là, le livre en regorge. Pour les attaquants. Pour les milieux de terrain. Pour les défenseurs. La menace anticipée (expected threat), par exemple. Les analystes de Liverpool ont découpé le terrain en plein de petits morceaux pour mesurer la valeur d'une passe, d'un drible ou d'une course menant à une chance de compter. Leurs travaux démontrent une grande corrélation entre cette statistique et la position au classement. C'est beaucoup plus pertinent, fait valoir Ian Graham, que le pourcentage de possession du ballon. Petite note intéressante : lors de l'embauche récente d'Efrain Morales, le CF Montréal a insisté sur la capacité du jeune défenseur à « amorcer les premières relances ». Dans son essai, Ian Graham analyse aussi les stratégies du marché des transferts. À Liverpool, c'était assez simple. On cherchait des joueurs talentueux sous-estimés par les autres équipes. Donc potentiellement moins chers. Idéalement, ils étaient âgés de moins de 24 ans, pour permettre une revente dans quelques années. La récolte a été fructueuse : Mohamed Salah, Roberto Firmino, Sadio Mané, Fabinho, Georginio Wijnaldum, Andrew Robertson, Virgil van Dijk, Joël Matip et Alisson – tous acquis entre 2015 et 2019 – étaient dans l'alignement partant de Liverpool le soir de son triomphe en Ligue des champions. Un seul joueur issu de l'académie du club, Trent Alexander-Arnold, a amorcé le match à leurs côtés. Ian Graham démontre qu'avec de l'ingéniosité, de l'audace et des investissements, on peut rattraper les plus riches, et même les dépasser. C'est inspirant. C'est encourageant. On referme aussi le livre en souhaitant qu'un jour, les dirigeants de nos clubs locaux expliquent leurs décisions avec autant de transparence. Des volontaires ? Je suis tout ouïe !

L'étrange saison de Lewis Hamilton
L'étrange saison de Lewis Hamilton

La Presse

timea day ago

  • La Presse

L'étrange saison de Lewis Hamilton

Au seuil de la pause de mi-saison en Formule 1, une question se pose : que se passe-t-il avec Lewis Hamilton ? Énonçons l'évidence : le septuple champion du monde ne connaît pas la saison espérée dans sa nouvelle équipe. Au cours des dernières semaines, le pilote de Ferrari a exprimé haut et fort ses émotions, mais jamais aussi intensément et crûment que le week-end dernier, en Hongrie. Après avoir été éliminé dès la deuxième séance de qualifications – alors que son coéquipier Charles Leclerc obtenait la position de tête –, Hamilton s'est montré très sévère envers lui-même. À Sky Sports, le Britannique s'est dit « inutile, absolument inutile » pour son écurie. « L'équipe n'a pas de problème – vous voyez bien que la voiture est en position de tête. Ils ont probablement besoin de changer le pilote », a-t-il lâché. Le lendemain, après la course, il a déclaré qu'il se passait « beaucoup de choses qui ne sont pas géniales en arrière-plan ». La frustration de Hamilton est compréhensible. Après tout, on parle ici d'un des plus grands pilotes de l'histoire. Un habitué du succès… qui n'a pas de succès chez la Scuderia. Et qui vit actuellement certains des mois les plus laborieux de sa grande carrière. Hamilton n'a encore obtenu aucun podium et n'a jamais fait mieux qu'une quatrième place en qualifications jusqu'ici cette saison. Ça allait un peu mieux avant les deux derniers Grands Prix ; il avait fini quatrième en Autriche et en Grande-Bretagne. Néanmoins, Charles Leclerc, qui en est à sa septième saison avec Ferrari, réussit mieux que lui. PHOTO DENES ERDOS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Lewis Hamilton et le pilote Mercedes Kimi Antonelli, dans les puits au Grand Prix de Hongrie, dimanche dernier Récemment, avant le Grand Prix de Belgique, Hamilton a révélé avoir soumis à son équipe des documents remplis d'idées de correctifs à apporter. Il a également affirmé ne pas vouloir faire partie de la « tendance » de l'équipe italienne ces 20 dernières années ; une tendance aux résultats insatisfaisants. « Je suis ici pour gagner. Et je n'ai pas autant de temps que mon collègue [Kimi Antonelli], avait-il déclaré, selon des propos rapportés par Associated Press. Ça passe ou ça casse. Je crois fermement au potentiel de cette équipe. » « Pas démotivé » On entend d'ici les avocats du diable : Hamilton n'avait pas plus de succès chez Mercedes l'an dernier, diront-ils. Et ils n'auront pas complètement tort. Reste qu'après 14 courses, il a 31 points de moins qu'il n'en avait après autant d'épreuves la saison passée, et 45 de moins qu'en 2023. Comment expliquer ces résultats ? De toute évidence, il conduit une toute nouvelle voiture après plusieurs années au volant d'une Mercedes. On ne peut pas non plus passer à côté de son âge ; à 40 ans, la fin approche inévitablement. PHOTO MARTON MONUS, ARCHIVES REUTERS La Ferrari de Lewis Hamilton sur la piste en Hongrie Là encore, Fernando Alonso, à 44 ans, est encore bien présent et vient de réussir une cinquième place à bord de son Aston Martin à Budapest. Et puis, le talent des jeunes pilotes sur la grille n'est pas à négliger. Regardez Oscar Piastri, Isack Hadjar, Kimi Antonelli… La jeunesse est à la mode. Quand Hamilton s'est autoflagellé publiquement, après le Grand Prix de Hongrie, le chef d'équipe de la Scuderia, Frédéric Vasseur, s'est porté à sa défense. Vasseur a reconnu que le vétéran était « exigeant », mais a ajouté que c'est ce qui expliquait sans doute ses sept championnats. « Il est frustré, mais pas démotivé, ce qui est complètement différent », a-t-il aussi souligné, selon des propos publiés sur le site internet de la Formule 1. PHOTO ANNA SZILAGYI, ARCHIVES REUTERS Garage de Ferrari au Grand Prix de Hongrie De quoi aura l'air la deuxième moitié de saison du Britannique ? Personne ne le sait, mais une chose semble incontestable : la volonté est là. Après tout, un pilote ne s'autoflagelle pas ainsi s'il ne se soucie pas de son équipe. Un huitième sacre est-il encore envisageable pour Hamilton ? Pas cette année, évidemment, mais l'an prochain ? Si on se fie à ses commentaires, il faudra que la Scuderia procède à des correctifs. Et avec la nouvelle réglementation en 2026, qui sait ce qui pourrait arriver ?

Le Sud-Coréen Son Heung-min s'entend avec le Los Angeles FC
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La Presse

time3 days ago

  • La Presse

Le Sud-Coréen Son Heung-min s'entend avec le Los Angeles FC

Le Sud-Coréen Son Heung-min s'entend avec le Los Angeles FC (Londres) L'attaquant star sud-coréen Son Heung-min s'est engagé avec le Los Angeles FC en provenance de Tottenham, a annoncé mercredi le club évoluant dans le championnat nord-américain de football (MLS). Agence France-Presse Son contrat avec le club de Los Angeles court jusqu'en 2027 avec une option pour 2028 et une option supplémentaire pour 2029. D'après ESPN et le site spécialisé The Athletic, l'indemnité de transfert de l'international sud-coréen, qui évoluait depuis 2015 à Tottenham, est de 26 millions de dollars (environ 22 millions d'euros).

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