
« Il a besoin d'être en mouvement après s'être pris un mur » : Laurent Wauquiez joue les prolongations
Laurent Wauquiez
a rendu une petite visite à
Nicolas Sarkozy
dans son bureau rue de Miromesnil (Paris VIIIe). L'ancien président de la République lui a rappelé, comme une évocation de sa propre expérience, qu'il est « plus facile de gagner une élection que de la perdre ». « Les Français regardent alors comment tu te comportes », lui a glissé l'ex, selon lequel « tout est ouvert » pour 2027.
Chez les Républicains, ils étaient nombreux à craindre la réaction de la bête blessée après
son humiliant score de 25,7 %
des voix face à
Bruno Retailleau
dans l'élection interne pour la présidence du parti. « Vous imaginez la violence du truc. Il était à la région Auvergne - Rhône-Alpes (Aura) pendant des années et a tout misé sur la
présidentielle
de 2027. Et pour lui, c'est mort. Battu dans les sondages, dans les élections militantes, ça fait beaucoup… », grimace un élu pourtant proche de lui.
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Le Figaro
24 minutes ago
- Le Figaro
Nice : une «mamy trafic» de 71 ans violemment frappée en pleine rue devant une école
Alors qu'elle assurait la sécurité des enfants à un passage piéton près de l'école Bischoffsheim, Christiane, bénévole de 71 ans, a reçu un coup de poing en plein visage. La scène s'est déroulée sous les yeux de plusieurs enfants. Les élus locaux dénoncent un acte «abject». Ni son âge, ni sa bienveillance n'ont pu la protéger de cet acte de violence gratuite. Ainsi, mercredi matin, dans le quartier Riquier à Nice, Christiane, bénévole de 71 ans et figure familière des abords de l'école élémentaire Bischoffsheim, a été frappée en plein visage alors qu'elle assurait, comme chaque matin, la sécurité des enfants traversant le passage piéton. L'auteur de l'agression, un homme encore non identifié, a pris la fuite immédiatement après lui avoir asséné un coup de poing en plein visage et l'avoir laissée au sol, sonnée. La victime, projetée par terre, a brièvement perdu connaissance, laissant des morceaux de son dentier sur le macadam. Une enquête de flagrance a été ouverte pour «violences aggravées», a confirmé le parquet de Nice jeudi après-midi. Les images de vidéosurveillance sont en cours d'exploitation par le Centre de Supervision Urbain afin de permettre une interpellation rapide de l'agresseur. Publicité Le maire promet «des sanctions exemplaires» La scène, survenue en pleine heure d'entrée scolaire, s'est déroulée sous les yeux de plusieurs enfants et de parents. Le choc est important dans ce quartier populaire de l'est niçois, où les «papys et mamys trafic» - ces bénévoles chargées de sécuriser les abords des établissements scolaires - incarnent une forme de bienveillance quotidienne et de lien intergénérationnel. La réaction des élus a été immédiate et unanime. Christian Estrosi, maire Horizons de Nice, a condamné une agression «totalement abjecte», dénonçant un acte commis «devant les enfants eux-mêmes». L'édile azuréen a promis «des sanctions exemplaires» et assuré qu'une plainte avait été déposée. Son premier adjoint délégué à la Sécurité, a confirmé que la victime avait perdu connaissance lors de l'altercation. «Un acte lâche et inqualifiable», a-t-il dénoncé à son tour, rappelant le rôle essentiel de ces bénévoles dans la sécurité aux abords des écoles. Éric Ciotti, président de l'UDR et député de la 1re circonscription des Alpes-Maritimes, s'est également exprimé avec vigueur : «Honte absolue. Frapper une aînée qui protège nos jeunes, c'est piétiner toute notion de respect et de civilisation.» Il appelle à une «punition à la hauteur de la barbarie» de l'agresseur. Son bras droit dans le département, le député UDR Bernard Chaix a exprimé lui aussi son «plein soutien à la mamy trafic agressée», soulignant l'inadmissible brutalité de cet acte contre une personne vulnérable œuvrant pour l'intérêt général. Présente chaque jour, Christiane régule la circulation devant l'école Bischoffsheim avec une constance que Christian Estrosi a saluée, qualifiant la septuagénaire de «véritable force de la nature». La municipalité assure que tout sera mis en œuvre pour que justice lui soit rendue.


Le Parisien
27 minutes ago
- Le Parisien
Un surveillant et un conseiller d'insertion soupçonnés de trafic de drogue dans la prison de Bois-d'Arcy
Cinq prisonniers, un surveillant et un conseiller en insertion professionnelle, âgés de 25 à 46 ans, ont été déférés ce jeudi devant le parquet de Versailles (Yvelines). Ils sont soupçonnés d'avoir organisé et mis en œuvre, depuis plusieurs mois, un trafic de stupéfiants au sein du centre pénitentiaire de Bois-d'Arcy. C'est au mois d'avril dernier que les enquêteurs de l'Ofast 78 ont été chargés de mener les investigations suite à un signalement de la direction de la prison. Elle soupçonnait un agent de la société Yoti, qui a pour mission de faire travailler les détenus, et un surveillant d'avoir été corrompus par des détenus dans le but de faire entrer de la résine de cannabis au sein de la détention. Les protagonistes sont placés sous surveillance, et les policiers comprennent qu'un détenu de 39 ans, connu pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, est au cœur de ce trafic. Il est approvisionné par le conseiller d'insertion, qui achète de la résine de cannabis à Guyancourt. Et aussi par le surveillant , qui, en échange d'argent, fait entrer plusieurs fois par semaine du cannabis, de l'alcool et de la viande. C'est un autre détenu, depuis libéré, qui aurait initié ce processus. Pour ce qui est de la drogue, l'agent du ministère de la Justice se fournissait chez un autre dealer. Ce même surveillant était aussi sollicité par d'autres détenus, qui lui demandaient de faire entrer différents produits dans la prison. Dimanche 29 juin, l'administration organise une fouille et découvre environ 600 g de cannabis dans les vestiaires des surveillants pénitentiaires. Dans la foulée, l'agent et l'ancien détenu à l'origine du trafic sont interpellés par les forces de l'ordre en flagrant délit alors qu'ils s'étaient justement donné rendez-vous. Le lendemain, le conseiller d'insertion est à son tour arrêté à son domicile, et quatre autres détenus sont extraits de leur cellule. Au total, 1,3 kg de résine de cannabis et 180 euros ont été saisis. Les suspects ont été placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. Au cours des auditions, le surveillant est passé aux aveux. Il explique qu'il faisait entrer les produits interdits environ une fois par semaine depuis le mois de mars. Il récupérait la marchandise sur le parking de l'établissement et la déposer près d'une cabine téléphonique de la maison d'arrêt. Il confirme que c'est lui qui a fait entrer les quelque 600 g de cannabis retrouvés dans les vestiaires et que son commanditaire n'était autre que ce détenu récemment sorti de prison. Le conseiller d'insertion a expliqué qu'il avait été menacé pour faire rentrer des produits stupéfiants mais qu'il aurait refusé. L'analyse de sa téléphonie démontre une étrange proximité avec l'un des détenus. Tous les prisonniers suspects ont nié ou gardé le silence. Dans la soirée, ce jeudi, les sept suspects devaient être jugés en comparution immédiate.


Le Figaro
31 minutes ago
- Le Figaro
Royaume-Uni : Keir Starmer exprime son soutien à la ministre des Finances apparue en larmes au Parlement
Dans un contexte politique tendu, la ministre Rachel Reeves est apparue en pleurs lors de la séance des questions au gouvernement, ce mercredi 2 juillet. Mercredi 2 juillet, peu après midi, lors de la traditionnelle séance hebdomadaire des questions au premier ministre (Prime Minister's Questions), la ministre des Finances Rachel Reeves est apparue en larmes. Celle qui est appelée Chancelière de l'Échiquier (Chancellor of the Exchequer) outre-Manche est responsable de la politique budgétaire, fiscale et économique du gouvernement britannique. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International La détresse de Rachel Reeves semble avoir été causée par l'incapacité du premier ministre Keir Starmer à défendre explicitement sa ministre, alors que la cheffe de l'opposition conservatrice, Kemi Badenoch, lui demandait à plusieurs reprises s'il était en mesure de confirmer que la Chancelière resterait à son poste jusqu'aux prochaines élections générales (prévues au plus tard dans quatre ans) comme il l'avait affirmé en janvier dernier. Un porte-parole de Keir Starmer a assuré plus tard mercredi que la ministre «ne partira pas», et qu'elle avait son «plein soutien». Publicité Fébrilité de Keir Starmer face aux frondeurs travaillistes Cette séquence s'inscrit dans un contexte de doutes concernant la capacité du gouvernement Starmer à effectuer de véritables économies sans augmenter les impôts – conformément à une promesse de campagne des travaillistes excluant toute hausse de l'impôt sur le revenu, de la TVA ou des cotisations sociales des employés – afin d'assainir les finances publiques britanniques. Le déficit public du Royaume-Uni s'élève en effet à 147,8 milliards de livres sterling (environ 171 milliards d'euros) pour l'exercice budgétaire 2024-2025 selon l'Office for National Statistics, soit 5,1 % du PIB britannique, 0,3 % de plus qu'en 2023-2024. Or, Rachel Reeves a déjà été contrainte de renoncer à 6,25 milliards de livres d'économies (environ 7,24 milliards d'euros) à la suite de la fronde de plus d'une centaine de députés travaillistes issus de son propre camp depuis fin juin. En particulier, Keir Starmer a décidé de vider de sa substance le projet de loi sur les prestations sociales (welfare bill) porté par sa ministre pour économiser 5 milliards de livres par an (environ 5,79 milliards d'euros), en guise de concession aux députés rebelles du Labour Party. Le spectre d'une hausse d'impôts Un an après la victoire triomphante du Parti travailliste aux élections générales le 4 juillet 2024 (avec 411 sièges sur 650 remportés), la situation politique et économique du Royaume-Uni se trouve donc largement assombrie : le premier ministre est ouvertement défié par un nombre grandissant de ses députés et la ministre des finances est désormais forcée de trouver des économies supplémentaires. Plus généralement, le gouvernement semble incapable de mener à bien les réformes nécessaires pour atteindre ses objectifs budgétaires malgré la majorité absolue écrasante (85 députés de plus que le seuil de la majorité absolue) dont il dispose à la Chambre des communes. L'apparition en larmes de Rachel Reeves a d'ailleurs inquiété les marchés financiers. Selon plusieurs économistes, interrogés par le Financial Times , le trou budgétaire auquel Rachel Reeves fera face à l'automne lors de la présentation du prochain budget annuel, accentué par des perspectives de croissances revues à la baisse, rendra une hausse des impôts inévitable.