Mercato : pourquoi Lens n'a pas pu retenir Neil el Aynaoui
Un sourire majeur, les deux pouces levés, les premières images sur les réseaux sociaux de Neil el Aynaoui, samedi soir à son arrivée à Rome, disent tout le soulagement et la joie du milieu relayeur de 24 ans qui n'avait pas pu aller à Monaco il y a un an, officiellement pour raisons médicales (le transfert aurait été de 13 M€ + 2).
Après avoir satisfait aux tests médicaux ce dimanche matin, le joueur a paraphé vers 17 heures, en compagnie de Frederic Massara, nouveau directeur sportif de l'AS Rome depuis le 19 juin, son nouveau contrat de cinq ans en faveur de la Louve. L'indemnité de transfert est de 25 M€, bonus inclus. Lens percevra également un pourcentage si une plus-value est générée par le club italien lors d'une prochaine revente. Le club du Pas-de-Calais a reçu les documents officialisant l'affaire ce dimanche soir.
Il touchera le triple de son salaire à Lens
Acheté environ 600 000 euros à l'AS Nancy Lorraine, son transfert international va rapporter autour de 15 % au club nancéien qui a assuré sa formation (10 % pour sa formation, 5 % pour l'indemnité de solidarité). En Italie, le joueur toucherait un salaire supérieur à 120 000 euros bruts mensuels, soit le triple de ces émoluments à Lens (40 000). Pour le club artésien, c'est une plus-value nette majeure. Pas forcément ce qui était programmé par la nouvelle direction.
Depuis quinze jours, de nombreux rendez-vous ont eu lieu avec l'entourage familial du joueur. L'objectif était de prolonger un élément prometteur sous contrat jusqu'en 2027. L'équipe dirigeante a tenté de se montrer très convaincante. Elle a proposé une première prolongation de deux années supplémentaires (jusqu'en 2029). Et a cassé sa grille de salaires jusqu'à envisager de lui donner 150 000 € bruts mensuels, crevant le « salary-cap » qu'elle s'était fixé. Mais les Sang et Or ne sont pas parvenus à emporter l'adhésion de sa famille qui a voulu pousser le curseur un peu plus loin.
Le président Joseph Oughourlian a alors accepté l'idée d'un départ via un transfert, expliquant que le joueur ne souhaitait pas s'insérer au coeur du projet, ce qui ne collait pas avec l'image que l'homme d'affaires voulait donner à son club. En Italie, Massara connaissait et appréciait le joueur du temps où il était à Rennes et surveillait activement la L1. Mais Rennes n'avait pas les moyens financiers suffisants pour le recruter. En Italie, le dirigeant s'est aussi heurté à la difficulté des négociations dans un premier temps. Notamment la présence de plusieurs interlocuteurs et l'absence d'agent officiel. Mais il a fini par l'emporter et enrôler un joueur sur lequel il compte désormais beaucoup.
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