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Ukraine : Zelensky propose de nommer la ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko, à la tête du gouvernement

Ukraine : Zelensky propose de nommer la ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko, à la tête du gouvernement

Le Parisiena day ago
Un remaniement politique majeur en Ukraine ? Le président ukrainien
Volodymyr Zelensky
a proposé lundi de nommer Première ministre son actuelle ministre de l'Économie, Ioulia Svyrydenko.
Cette Ukrainienne de 39 ans, diplômée de l'Université de commerce et d'économie de Kiev, s'est illustrée cette année lors des difficiles négociations concernant
un accord sur les minerais
finalement conclu avec les États-Unis. « J'ai proposé que Ioulia Svyrydenko prenne la tête du gouvernement de l'Ukraine et en renouvelle le travail en profondeur », a écrit Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux.
« J'attends avec impatience la présentation du plan d'action du nouveau gouvernement dans un avenir proche », a-t-il ajouté, accompagnant son message d'une photo de Ioulia Svyrydenko et lui.
Cette nomination doit encore être approuvée par le parlement ukrainien, qui s'est largement uni derrière le président depuis l'invasion russe et devrait, sauf surprise, soutenir son choix.
Ioulia Svyrydenko, qui est déjà vice-Première ministre, avait été nommée à l'Économie quelques mois avant le début de
l'invasion russe de février 2022
. Elle avait, avant cela, travaillé dans le secteur privé, puis occupé des responsabilités locales dans sa région natale de Tcherniguiv, avant de rejoindre un temps l'administration présidentielle.
L'accord sur les minerais avec Washington, qu'elle a contribué à négocier, a été au centre d'un bras de fer entre Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump. Les deux hommes avaient notamment eu une
réunion explosive
, devant les caméras, à la Maison-Blanche en février dernier.
Kiev et Washington ont finalement trouvé un accord, ratifié par le parlement ukrainien en mai. Ioulia Svyrydenko avait affirmé à l'époque que ce texte offrait « la possibilité de bénéficier d'une nouvelle aide militaire (…) de la part de l'administration américaine ».
Selon Tymofiï Mylovanov, président de l'École d'économie de Kiev et ancien ministre de l'Économie, la responsable avait été « clé » durant les négociations avec Washington. Il l'avait recrutée dans son équipe, à l'époque où il était au gouvernement, et la juge « très efficace » et « professionnelle ». « Elle garde son sang-froid », a-t-il commenté.
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POLITIQUE - Source ? En amont des célébrations autour du 14-Juillet et des annonces d' Emmanuel Macron, le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard, a longuement brossé le tableau des menaces visant le pays. Dans une conférence de presse rarissime qui se déroulait vendredi, le plus haut gradé de France a mis en garde contre le Kremlin, énonçant la phrase suivante : « Vladimir Poutine a dit : la France est mon adversaire principal en Europe ». Sauf que, comme l'a remarqué le journaliste de L'Opinion, Jean-Dominique Merchet, spécialiste des questions de défense, il n'existe pas de trace de tels propos tenus publiquement par le président russe. Une absence de source qui pose à Marine Le Pen « un problème majeur » alors que, juge-t-elle, c'est « cette déclaration qui semble servir pourtant de fondement aux annonces du président de la République ». Une frilosité qui n'est pas nouvelle pour la cheffe de file de l'extrême droite française. Au printemps dernier, elle s'était déjà ralliée derrière François Fillon, jugeant alors que contrairement à la Russie, c'est le terrorisme islamiste qui fait figure de première menace en France. Pour Jean-Dominique Merchet, les propos du général sont « un raccourci, un abus de langage », pour dire « que la Russie considère la France comme une puissance hostile », ce qui est à ses yeux « une réalité ». Le ministère des Armées, contacté par TF1 assume, lui, « une figure rhétorique ». Comme le journaliste de L'Opinion, les services évoquent un sondage mené auprès de la population russe en mai 2025 et dans lequel les répondants estimaient que la France est le pays avec lequel la Russie entretient les relations les plus hostiles. Les services contactés par nos confrères glissent ainsi « que le général a employé le nom 'Poutine' pour dire 'la Russie' ». La France alliée de poids de l'Ukraine Si bien sûr « hostilité » ou « animosité » diplomatique ne veulent pas dire déclaration de guerre, il n'en demeure pas moins que la France est depuis trois ans un allié de poids pour l'Ukraine. Comme le reste de l'OTAN, elle figure donc en bonne place des antagonistes vilipendés par Moscou. Sa qualité de seul pays membre de l'UE disposant de l'arme atomique, lui conférant une place encore plus singulière. En mars dernier, alors que les États-Unis semblaient se désengager, Emmanuel Macron avait appelé les alliés européens à un sursaut en matière de défense. « Qui peut donc croire, dans ce contexte, que la Russie d'aujourd'hui s'arrêtera à l'Ukraine ? », interpellait le chef de l'État après avoir désigné la Russie comme principale menace pesant sur la France. La manière dont Paris est ciblé par Moscou se fait en l'état essentiellement sur le plan de l'information et du cyber. Entre 2023 et 2024, le Service Européen d'Action extérieure de l'Union européenne a dressé plusieurs constats en matière d'opération d'interférence et de manipulation de l'information (FIMI), un outil privilégie de la Chine et de Poutine. Alors que la Pologne et l'Allemagne - hors Ukraine - figuraient dans les premiers pays européens visés en 2023, la France occupe depuis l'année dernière la première place avec plus de 150 cas venant des écosystèmes russe et chinois. Ce que confirmait récemment au HuffPost une source au sein de l'exécutif, précisant que la France « est le deuxième pays le plus visé par la Russie sur la guerre informationnelle, après les États-Unis ». Des actions hybrides venues de Russie À cet égard, le patron de la DGSE, Nicolas Lerner, notait encore récemment sur LCI que de plus en plus ces opérations numériques se doublent d'actions physiques. Et de citer notamment les étoiles de David taguées dans les rues de Paris, ou encore les faux cercueils aux pieds de la Tour Eiffel. Selon lui, Vladimir Poutine pourrait même trouver une excuse pour agresser militairement un pays de l'Otan. Un récent article de L'Express se faisait également l'écho du « livre noir de Poutine en Franc e », écrit par la DGSI et la DGSE, portant sur plus la multitude d'actions offensives émanant de Russie sur le sol hexagonal : « tentatives d'incendie de centres commerciaux, attaque sur des câbles sous-marins de télécommunication, cyberattaques », mais aussi espionnage, sabotage… Des menaces vraisemblablement suffisantes, dans le contexte géopolitique actuel, aux yeux de l'état-major français pour justifier une conférence de presse aux allures de mise en garde nationale. Mais pas suffisantes, semble-t-il, pour Marine Le Pen.

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14:49 Les oppositions menacent déjà de censurer le gouvernement Avant même la prise de parole de François Bayrou, Eric Coquerel (LFI), Manuel Bompard (LFI), Sébastien Chenu (RN) ainsi que Jean-Philippe Tanguy (RN), ont déjà menacé de faire chuter son gouvernement. Même si « tout se joue en automne » selon Eric Coquerel, le député LFI accuse François Bayrou de « se faire 40 milliards d'euros sur le dos des français » avec un « budget inégal ». De son côté, Manuel Bompard réaffirme aussi sa volonté de censurer le gouvernement dès la rentrée estimant que les français sont victimes d'un « chantage » du président de la République, Emmanuel Macron. Pour le coordinateur national de La France insoumise, la résolution de la crise politique ne peut passer que par « le départ du président de la République » de l'Elysée. Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise. GUILLAUME BAPTISTE / AFP Du coté du Rassemblement National, le député Sébastien Chenu a critiqué la piste d'une réforme du crédit d'impôt pour l'emploi de salariés à domiciles, une idée « catastrophique » qui impacterait financièrement et socialement les Français. Le député RN Jean-Philippe Tanguy a promis, quant à lui, de faire tomber l'exécutif en cas de hausse d'impôts. LISEZ NOTRE ARTICLE

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