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Sydney Sweeney : 45 ans après Brooke Shields, le puritanisme a changé de camp

Sydney Sweeney : 45 ans après Brooke Shields, le puritanisme a changé de camp

Le Figaro06-08-2025
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DÉCRYPTAGE - Accusée d'être l'héroïne d'une publicité de la marque de jeans American Eagle promouvant «un retour à la beauté traditionnelle», l'actrice suscite l'indignation de la gauche américaine.
En 1980, le très jeune mannequin et future actrice Brooke Shields pose devant l'objectif et la caméra du légendaire Richard Avedon pour une campagne publicitaire de Calvin Klein. Elle a 15 ans, et sa fameuse phrase « You want to know what comes between me and my Calvin's ? Nothing » défraye la chronique. Aux États-Unis, le scandale est immédiat, les puritains de tout poil sont vent debout. Pour la marque, qui se lance alors dans la création de jeans et de sous-vêtements, le succès est instantané : plusieurs millions de jeans sont vendus en quelques semaines.
L'insolence de la publicité fait des émules avec une autre version où le mannequin va jusqu'à affirmer : « Le secret de la vie réside dans le code génétique. » Et de poursuivre une tirade en jouant sur les mots « jeans » et « genes » qui ont la même consonance en anglais, avant de conclure sur la « loi du plus fort » – qui en langue de Shakespeare se traduit par « survival of the fittest »
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Ethan Guo, cet influenceur qui voulait « lever des fonds », a fini coincé six semaines en Antarctique
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Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Ethan Guo, cet influenceur qui voulait « lever des fonds », a fini coincé six semaines en Antarctique

RÉSEAUX SOCIAUX - C'est l'histoire d'un jeune pilote américain de 19 ans, Ethan Guo, dont le rêve est de devenir la plus jeune personne à voler en solo sur les sept continents. Suivi par près d'un 1,5 million de personnes sur Instagram, l 'influenceur a voulu se lancer corps et âme dans ce projet fou. Un objectif qui était motivé par la bonne cause, celui de récolter des fonds pour la recherche contre le cancer de l'enfant. Seulement, depuis quelques semaines, silence radio... Sur son compte Instagram, aucune vidéo n'a été publiée depuis le 23 juin. Soit le moment où ses ennuis ont commencé. Selon des informations relatées par les autorités locales, le jeune homme avait été autorisé à survoler la ville de Punta Arenas au Chili. Sauf qu'il ne s'est pas arrêté là. À bord de son Cessna 182Q, Ethan Guo a continué vers le sud pour se poser sur l'île de King George en Antarctique. Une initiative très mal reçue par les autorités chiliennes, qui l'accusent d'avoir enfreint « de multiples réglementations nationales et internationales » en modifiant ses plans de vol sans préavis. L'avocate d'Ethan Guo a de son côté justifié ce changement de plan par des « complications » rencontrées pendant le vol, selon CNN. Plus de 130 000 dollars récoltés pour la recherche Finalement, lundi 11 août, alors que le jeune homme avait fini par être inculpé pour ces faits, un juge chilien a rendu sa décision. Le jeune pilote doit faire un don de 30 000 dollars à une fondation de lutte contre le cancer de l'enfant dans les 30 jours pour s'éviter un procès. Il a aussi désormais interdiction de revenir sur le territoire chilien pendant trois ans. Ethan Guo a déclaré auprès de l'Associated Press « être soulagé » par la décision du juge. Depuis son inculpation, le jeune homme séjourne depuis six semaines dans une base militaire de l'Antarctique, bloqué au sol à cause de l'hiver rude qui sévit dans la région. Cependant, l'influenceur reste déterminé à repartir à bord de son avion « Je reste en Antarctique en attendant l'autorisation de mon vol de départ », a déclaré Ethan Guo à AP, indiquant qu'il a déjà discuté avec son avocat pour voir s'il était possible de le faire voler. Une volonté qui n'est pas de l'avis du procureur chilien Cristián Crisoto, qui a déclaré à la presse que l'avion d'Ethan Guo « n'a pas les capacités nécessaires pour voler ». Pour le moment, dans son défi fou de survoler les sept continents, le jeune homme en est déjà rendu à 60 pays et 130 000 dollars réunis. Même s'il est pour le moment bloqué en Antarctique, sa cagnotte reste ouverte.

Timothée Chalamet se dévoile en fou du ping-pong dans la bande-annonce de Marty Supreme
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Ce biopic décalé s'inspire de la vie du champion américain de tennis de table Marty Reisman, qui contribua à populariser la discipline dans les fifties. Sortie en salle en février. Depuis plusieurs jours, Timothée Chalamet, champion de la promotion décalée, postait sur ses réseaux sociaux des photos cryptiques : le boxeur Muhammad Ali triomphant sur le ring, le joueur de tennis John McEnroe soulevant la coupe Davis, avec la mention «Dream Big» (Rêvez en grand, ndlr). Le dernier post présentait même un cliché d'enfance de l'acteur franco-américain revêtu d'un T-Shirt Superman. De quoi mettre les esprits de ses fans en ébullition et les préparer à l'arrivée de la bande-annonce de son prochain film Marty Supreme, qui sortira aux États-Unis à Noël et en France le 18 février. Réalisé par Josh Safdie (Uncut Gems ), ce biopic comique et fictionnalisé s'inspire de la vie du champion américain de tennis de table Marty Reisman, qui contribua à populariser la discipline dans les fifties. «Marty Mauser, un jeune homme avec un rêve que personne ne respecte, ira jusqu'au bout dans sa poursuite de la grandeur», promet le synopsis. Publicité Dans la bande-annonce, mise en ligne ce mercredi après-midi, Marty flirte et essaie de gagner à sa cause une star hollywoodienne, incarnée par Gwyneth Paltrow. «Oui, le tennis de table a un avenir aux États-Unis», insiste-t-il au téléphone. La distribution compte aussi Odessa A'zion, Kevin O'Leary, le rappeur et designer Tyler Okonma, le réalisateur Abel Ferrara et Fran Drescher. L'emblématique héroïne de la sitcom Une nounou d'enfer incarne la mère de Marty. Entraînement rigoureux Timothée Chalamet s'est montré aussi rigoureux dans sa préparation qu'il l'avait été dans le portrait d'un jeune Bob Dylan dans Un parfait inconnu . La vedette de Dune s'est entraînée jusqu'à trois heures par jour au ping-pong. Avec 70 millions de dollars de budget, Marty Supreme est le film le plus onéreux du studio indépendant A24. Et pourrait valoir à Timothée Chalamet, en cas de bonne réception, une troisième nomination aux Oscars. Un tableau d'honneur inédit pour un acteur né dans les années 1990. Actuellement en train de tourner le troisième volet de l'adaptation de Dune par Denis Villeneuve, Timothée Chalamet n'a pas prévu pour le moment d'apparaître dans les festivals qui lancent la saison des prix et la course aux Oscars. Marty Supreme n'est au programme ni de la Mostra, ni de Toronto, ni du film de New York. Le comédien franco-américain a, en revanche, choisi son prochain projet. Il va retrouver le réalisateur d'Un parfait inconnu James Mangold, qui porte à l'écran la nouvelle High Side. Le compagnon de Kylie Jenner campera un ancien pilote de MotoGP, recruté pour une série de braquages à deux roues.

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Entre émotion et humour, Sarah Friedland filme la vie d'une femme californienne qui découvre une maison médicalisée. Un film d'une infinie délicatesse. « Pardon mais vous avez une pince à chips sur la tête. » Dans quel restaurant Ruth a-t-elle mis les pieds ? Cette élégante octogénaire est perdue. Sa mémoire s'effiloche, elle ne reconnaît plus son fils mais cette femme, avec une pince à chips dans la chevelure, la perturbe. L'autre ne s'en soucie pas le moins du monde. Pas plus que le serveur qui pose devant Ruth une assiette d'œufs brouillés. « Je n'ai jamais commandé ça, pourrais-je avoir la carte ? » Bienvenue à Bella Vista, une résidence pour retraités en Californie. Le lieu existe vraiment. Il s'appelle en réalité Villa Gardens et fut fondé en 1920 par la première femme proviseur des États-Unis. Elle voulait promouvoir des méthodes éducatives auprès des personnes âgées. C'est ici que la réalisatrice Sarah Friedland a tourné ce premier film avec des résidents et des comédiens professionnels. À lire aussi Italie : notre palmarès 2025 des villes où s'installer à la retraite Publicité Éclairs de colère Ruth est interprétée par Kathleen Chalfant, cheveux courts et chic intact. Elle est cette femme qui a décidé de venir finir sa vie dans ce « country club du troisième âge ». Mais ça, on le comprend, c'était quand Ruth avait encore toute sa tête. Lorsque son fils Steve vient la chercher chez elle et l'emmène définitivement, elle est désorientée, son caractère farouche resurgit et une forme de fragilité s'installe. La réalité lui apparaît à travers le filtre d'un cerveau qui ne reconnecte plus les choses correctement. Dans cet univers nébuleux, Ruth est traversée d'éclairs de colère, de lucidité aussi. Sa bonne éducation et son intelligence n'ont pas disparu. Elle a de l'humour. Elle rit en observant ses comparses s'agiter avec le masque de réalité virtuelle qu'on leur a proposé lors d'un atelier. La vie est drôle quand on a 87 ans. Elle a du caractère, refuse une part de gâteau : « Je ne veux pas perdre ma ligne pour l'anniversaire de quelques vieux schnocks », dit-elle en souriant à cet homme sympathique venu lui rendre visite. Son fils. La réalisatrice s'attarde aussi sur le visage de Ruth qui s'illumine devant lui. Elle ne le reconnaît plus mais son corps dit le contraire. Arizona Distribution Steve marche sur des œufs. Il est ce que nous sommes devant nos proches qui peu à peu perdent la tête. Tiraillé, maladroit, interdit. Son amour pour sa mère se lit dans son regard triste lorsque cette dernière lui demande qui il est. Mais la réalisatrice s'attarde aussi sur le visage de Ruth qui s'illumine devant lui. Elle ne le reconnaît plus mais son corps dit le contraire. Et surtout Ruth n'a pas dit son dernier mot. Au médecin, elle récite la recette du bortsch jusqu'au trait de vinaigre à apporter en touche finale. Et on estime qu'elle perd la tête ? Elle va dans la cuisine et se met à préparer les petits-déjeuners. Elle résiste, elle vit à fond. À lire aussi Abattement forfaitaire : qui sont les 1,4 million de retraités «perdants» avec la réforme du gouvernement ? Sarah Friedland filme avec une infinie délicatesse ce que la société appelle encore et toujours à tort un naufrage. Dans une scène, Ruth flotte dans la piscine, elle entend la voix de sa mère qui lui dit de sortir de l'eau, réminiscence d'une enfance qui n'a jamais été aussi proche dans cet état de vulnérabilité et de curiosité mêlées. C'est celui du grand âge que Sarah Friedland dépeint et documente tout à la fois sans jamais céder à l'angélisme ou au pathétique. Il s'agit de vivre.

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