
Canadian Natural Resources annonce une hausse de son bénéfice
La Presse Canadienne
Son chef de la direction, Scott Stauth, a indiqué que les récentes acquisitions ajoutent environ 82 000 barils équivalent pétrole par jour de production, tout en optimisant le potentiel d'efficacité entre les projets et, surtout, en générant des liquidités supplémentaires.
« Ces acquisitions génèrent immédiatement des flux de trésorerie. Je pense que c'est très important pour le rendement des actionnaires et ces actifs génèrent des flux de trésorerie importants, a-t-il avancé. Nous n'achetons pas quelque chose uniquement pour croître, nous achetons quelque chose qui génère des flux de trésorerie, qui augmente les stocks pour les programmes de développement et, au final, qui crée de la valeur pour nos actionnaires. »
Outre ses récentes acquisitions, Canadian Natural a également procédé cette année à un échange d'actifs avec Shell plc, ce qui lui a permis d'obtenir le contrôle total du projet de sables bitumineux d'Athabasca. L'année dernière, elle a conclu une transaction de 6,5 milliards US pour acquérir la participation de Chevron dans le projet d'Athabasca ainsi que des participations dans le gisement de schiste de Duvernay.
Ces acquisitions, combinées à une meilleure tarification du pétrole brut canadien, ont permis à l'entreprise d'atteindre un bénéfice de 2,46 milliards au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 1,72 milliard il y a un an.
L'entreprise a indiqué que son bénéfice s'est élevé à 1,17 $ par action pour le trimestre clos le 30 juin, ce qui représente une augmentation par rapport à 0,80 $ par action il y a un an.
Sur une base ajustée, Canadian Natural a précisé avoir réalisé un bénéfice d'exploitation de 0,71 $ par action au cours de son dernier trimestre, par rapport à un bénéfice ajusté de 0,88 $ par action au même trimestre l'an dernier.
L'estimation moyenne des analystes tablait sur un bénéfice de 0,65 $ par action, selon LSEG Data & Analytics.
Canadian Natural a indiqué avoir bénéficié d'un écart plus étroit entre les prix du brut de l'Ouest canadien et ceux du WTI grâce à l'ouverture du projet d'agrandissement du pipeline Trans Mountain au deuxième trimestre de l'année dernière.
L'écart s'est établi à 10,19 $ US le baril au deuxième trimestre, en baisse de 2,47 $ US le baril par rapport au premier trimestre et de 3,35 $ US le baril par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 8,7 milliards au cours du trimestre, en baisse par rapport à 9,1 milliards il y a un an.
La production trimestrielle a atteint en moyenne l'équivalent de 1,42 million de barils de pétrole par jour, représentant une hausse en comparaison de 1,29 million de barils par jour au même trimestre de l'exercice précédent.
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Dans une version de luxe, ces panneaux sont inclus dans le prix. « On est capable de se protéger des intempéries même si la pluie arrive de côté, note Philippe Radermaker, directeur du magasin SAIL de Québec. Sur le bord du fleuve, par exemple, les gens aiment bien fermer un ou deux murs. » Et en prime, l'abri est très facile à monter : les poteaux sont déjà insérés dans la structure, il suffit de tirer chacun des murs vers l'extérieur et l'abri prend forme. Mais il y a un « mais » : une fois plié, l'abri fait quand même deux mètres de long. « Je ne peux pas facilement mettre un abri Kuma dans mon coffre d'auto, mais les gens qui ont une roulotte peuvent la ranger dans ses compartiments de rangement », déclare M. Radermaker. On peut régler ce problème avec l'abri de camping Victory de Nemo, pratiquement aussi vaste, mais plus léger et plus compact une fois plié. Le prix est quand même conséquent : 670 $ chez SAIL. PHOTO TIRÉE DU SITE DE SAIL L'abri Victory de Nemo. 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