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La Presse
6 hours ago
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Quatre acquisitions en quatre semaines pour Premier Tech
C'est peut-être l'effervescence du Tour de France. C'est peut-être la fin d'un cycle lié à la pandémie de COVID-19. C'est peut-être simplement l'exécution d'une stratégie qui mènera l'entreprise à doubler son chiffre d'affaires d'ici la fin de la décennie. En bouclant quatre acquisitions depuis le début de juillet, Premier Tech confirme son ambition de s'imposer comme un leader mondial des technologies agricoles. Dans les derniers jours, Premier Tech a mis la main sur deux entreprises spécialisées dans le traitement des eaux usées résidentielles et commerciales. RMS Waste Disposal est située au Royaume-Uni, tandis que Karr's Septic Service est établie en Iowa. Une semaine plus tôt, l'entreprise de Rivière-du-Loup bouclait ce qui s'avère sa transaction la plus importante des dernières années en absorbant le producteur néerlandais de substrats de culture et d'engrais biologiques Van der Knaap. C'est le résultat de discussions qui se tenaient entre les deux entreprises depuis une dizaine d'années. Premier Tech est une entreprise privée. Elle n'a pas voulu divulguer la valeur de ces transactions. Une multinationale gourmande Tout cela est survenu deux semaines après le rachat de la spécialiste de maintenance industrielle française Meca Service. Dans la foulée, Premier Tech a fait bondir à 6100 le total de ses employés, répartis dans 31 pays. C'est 1100 de plus qu'il y a un mois. « Le flux des occasions d'investissement s'est amélioré depuis quelques mois », explique en direct du Tour de France le président et chef de la direction de Premier Tech, Jean Bélanger. « Des gens à qui on avait parlé ces dernières années, pour leur communiquer notre intérêt, nous sont revenus dernièrement. » Premier Tech commandite une équipe de cyclistes dans la prestigieuse compétition et Jean Bélanger est un féru de vélo. PHOTO PATRIC NADEAU Jean Bélanger, président et chef de la direction de Premier Tech Après la COVID-19, poursuit-il, Premier Tech prévoyait que la situation serait semblable à celle qui a prévalu après la crise financière de 2009, et que des occasions d'acquisitions se présenteraient, mais ce n'est pas ce qui est arrivé. Une hausse des taux d'intérêt et de l'inflation a compliqué la situation non seulement des entreprises, mais aussi des investisseurs. « Plusieurs investisseurs arrivent à la fin d'un cycle et désirent se retirer du marché », explique Jean Bélanger. « Pour nous, ça crée une situation très positive. On n'aura rien d'autre à annoncer à court terme, mais peut-être que l'on conclura deux ou trois autres acquisitions avant le printemps prochain. » Doubler en cinq ans Ces acquisitions en rafale ne diversifient pas Premier Tech plus qu'elle ne l'est déjà. Ses activités demeurent concentrées dans les domaines horticole et agricole et dans le traitement des eaux. L'entreprise développe aussi des technologies qui soutiennent ses activités primaires. Pour souligner en 2023 le centenaire de sa création, la direction s'était fixé l'objectif d'atteindre un chiffre d'affaires annuel de 1 milliard de dollars. Ces jours-ci, il oscille autour de 1,2 milliard. La cible maintenant est de doubler la mise, au plus tard en 2031. Des transactions comme celles conclues en juillet sont un moyen d'accélérer cette croissance, explique le président de Premier Tech. De façon générale, les acquisitions servent à Premier Tech à ajouter de nouveaux produits et services à son offre actuelle, aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord, ou à étendre son empreinte géographique vers des marchés régionaux où elle n'est pas déjà présente. « Notre ambition de doubler de taille se fera au moyen d'acquisitions bien ciblées et grâce à notre R-D, dit Jean Bélanger. Nous pouvons transférer vers l'Amérique du Nord des technologies que nous trouvons ou que nous développons en Europe, ou vice versa, d'une façon que nos compétiteurs peinent à imiter. » Son empreinte locale dans les marchés où elle opère lui évite aussi en ce moment les effets délétères de la guerre tarifaire du président américain. C'est un autre atout pour la multinationale de Rivière-du-Loup qui, contrairement à d'autres multinationales québécoises, n'a pas acquis la réputation de vouloir racheter tous ses compétiteurs. « On est un grand joueur dans plusieurs de nos divisions, mais on est encore perçus comme une entreprise de taille humaine, capable de bien mener à terme ses acquisitions, sans inquiéter les autres acteurs dans le marché », dit Jean Bélanger.


Le Figaro
7 hours ago
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La maison mère d'Auchan, Elo, annonce avoir réduit sa perte nette à 602 millions d'euros au premier semestre
La maison mère du distributeur Auchan, le groupe Elo, a annoncé jeudi une perte nette de 602 millions d'euros pour le premier semestre, contre près d'un milliard d'euros l'année dernière. Le chiffre d'affaires du groupe est quant à lui en hausse, à 15,77 milliards d'euros au premier semestre (+3,8%), tiré par les acquisitions récentes d'Auchan, notamment les magasins Casino, indique le groupe dans son communiqué. Publicité Plus d'informations à suivre...


La Presse
6 days ago
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Un troisième mur pour Couche-Tard
« Il ne faut pas s'inquiéter de la série noire que vient de traverser Couche-Tard dans ses diverses tentatives de poursuivre la forte croissance qui a toujours caractérisé le parcours de l'entreprise depuis sa fondation, il y a 45 ans », écrit notre chroniqueur. Pour la troisième fois en cinq ans, le groupe Alimentation Couche-Tard vient de frapper un mur en étant incapable de mener à terme des transactions toujours plus importantes en termes de coûts, d'envergure et d'éventuelle intégration. Est-ce que Couche-Tard, qui a longtemps compté sur la réalisation d'acquisitions improbables pour devenir le géant qu'on connaît aujourd'hui, a perdu la touche qui a fait son succès depuis 45 ans ? C'est un peu la question qu'on peut se poser avec le nouveau revers que vient de subir Couche-Tard, qui a décidé de retirer sa proposition d'acquérir le conglomérat japonais Seven & i Holdings, propriétaire d'une chaîne de 85 000 magasins dans le monde, principalement des dépanneurs 7–Eleven, dans une transaction valorisée à 46 milliards US. Bien que l'issue de cette offre publique d'achat (OPA) lancée en août dernier par Couche-Tard semblait inéluctablement vouée à l'échec, tant la direction de Seven & i refusait de collaborer dans le processus de négociations, on continuait d'entretenir un mince espoir parce que Couche-Tard a souvent fait preuve dans le passé d'une sainte patience qui a été récompensée par la suite. Ce qui n'a pas été le cas dans cette dernière négociation, où tant le management de Seven & i que la famille qui détient un bloc important d'actions n'ont voulu participer même de façon minimale à la réalisation d'une transaction. Est-ce que Couche-Tard a manqué de sensibilité transactionnelle en s'attaquant ainsi à une acquisition d'une telle envergure – qui aurait été la plus grosse jamais réalisée par une entreprise canadienne – et surtout d'une entreprise établie au Japon, un pays qui n'a pas pour tradition de partager la propriété de ses entreprises avec des étrangers ? Chose certaine, c'est la troisième tentative de transaction majeure que Couche-Tard vient de rater au cours des cinq dernières années. En 2019 et à la suite d'une surenchère en 2020, Couche-Tard a tenté de faire l'acquisition au prix de 7,7 milliards CAN de Caltex, le plus grand réseau de stations-service et dépanneurs d'Australie avec 2000 sites. Une transaction qui a avorté dans le sillage trouble de la pandémie. En janvier 2021, Couche-Tard a voulu faire l'acquisition du groupe français Carrefour et de ses 12 300 commerces de différentes tailles en Europe dans une transaction évaluée à 25,5 milliards CAN. Les autorités françaises s'y sont vertement opposées, invoquant une menace à la souveraineté alimentaire de la France. PHOTO BORIS HORVAT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE En janvier 2021, Couche-Tard a voulu faire l'acquisition du groupe français Carrefour et de ses 12 300 commerces de différentes tailles en Europe dans une transaction évaluée à 25,5 milliards CAN. Et on ne tient pas compte de la tentative de Couche-Tard d'acquérir au prix de 18 milliards US la chaîne de 3900 stations-service de Speedway aux États-Unis qui a fait l'objet d'une surenchère de 21 milliards US par Seven & i Holdings qui a remporté la mise… Série noire et opportunités Rappelons qu'entre-temps, Couche-Tard a réalisé avec succès, en mars 2023, l'acquisition de 2200 dépanneurs et stations-service du groupe TotalEnergies en Europe, mais dans une transaction d'une valeur nettement moindre de 4,5 milliards CAN, par rapport aux 7,7 milliards prévus pour Caltex, les 25,5 milliards pour Carrefour ou les 46 milliards US pour Seven & i Holdings. Il ne faut toutefois pas s'inquiéter de la série noire que vient de traverser Couche-Tard dans ses diverses tentatives de poursuivre la forte croissance qui a toujours caractérisé le parcours de l'entreprise depuis sa fondation, il y a 45 ans. « Couche-Tard n'a pas le choix, il faut que ses acquisitions aient un impact sur les résultats de l'entreprise et qu'elles soient toujours plus grosses et audacieuses, mais il y a moins d'opportunités dans le marché », observe le professeur Louis Hébert à HEC Montréal, spécialiste des fusions et acquisitions internationales. Selon lui, le retrait de la transaction avec Seven & i Holdings que vient d'annoncer Couche-Tard pourrait s'avérer une excellente décision à court terme. « Le management et la famille qui contrôlent l'entreprise vont devoir livrer ce qu'ils ont promis. Le titre va être affecté (il a perdu 10 % jeudi) et Couche-Tard s'est fait de nombreux alliés auprès de fonds institutionnels en Asie qui souhaitaient des changements, Couche-Tard pourrait très bien revenir à la charge », souligne M. Hébert. Ce qui s'est déjà produit dans le passé lorsque Couche-Tard a raté des occasions, l'entreprise n'a pas hésité à reformuler une nouvelle proposition deux ans plus tard pour remporter cette fois la mise et réaliser une transaction plus importante que celle projetée initialement. D'ici là, Couche-Tard devra continuer de consolider le marché en Amérique du Nord et en Europe en réalisant de plus petites transactions tout en maintenant une vigie de tous les instants sur les marchés de l'Asie et de l'Australie où le groupe québécois souhaite implanter davantage son empreinte commerciale. Frapper un mur n'est pas un drame en soi, c'est de trouver la voie qui nous permettra de le contourner qui est important, et à cet égard, Couche-Tard affiche un historique plutôt impressionnant et même rassurant.


Le Figaro
09-07-2025
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Legrand fait deux nouvelles acquisitions
(AOF) - Legrand poursuit son développement avec l'annonce deux nouvelles acquisitions. Amperio Project est un spécialiste suisse des busbars . Basée à Morat, l'entreprise emploie une vingtaine de collaborateurs et réalise un chiffre d'affaires annuel de plus de 4 millions d'euros. Après Computer Room Solutions (CRS) en Australie, et Linkk Busway Systems en Malaisie, Amperio Project constitue la troisième acquisition de l'année dans les centres de données Quitérios est un acteur portugais de premier plan dans les coffrets modulaires de distribution des réseaux électriques et digitaux. Basée à Mira, l'entreprise emploie plus de 100 personnes pour un chiffre d'affaires annuel de près de 20 millions d'euros. "Ces investissements s'inscrivent pleinement dans notre feuille de route stratégique à horizon 2030, avec notamment un renforcement de nos positions sur les segments porteurs liés à la transition énergétique et digitale ", souligne Benoît Coquart, directeur général de Legrand. 2025 Agence Option Finance (AOF) - Tous droits de reproduction réservés par AOF. AOF collecte ses données auprès des sources qu'elle considère les plus sûres. Toutefois, le lecteur reste seul responsable de leur interprétation et de l'utilisation des informations mises à sa disposition. Ainsi le lecteur devra tenir AOF et ses contributeurs indemnes de toute réclamation résultant de cette utilisation. Agence Option Finance (AOF) est une marque du groupe Option Finance