
Érosion côtière, tempêtes... En France, des milliers de maisons sont menacées par le changement climatique
Les images sont saisissantes, presque irréelles. Dantesques est probablement le qualificatif adéquat pour décrire les incendies d'une rare intensité qui ont ravagé des milliers d'hectares en Californie en ce début d'année. Au Texas, au cœur de l'été, une crue soudaine a tout emporté sur son passage, provoquant la mort de plusieurs dizaines de personnes. Au centre de la Chine, des précipitations record et des typhons ont conduit à l'évacuation de milliers d'habitants au mois de juin. Ils sont encore quelques irréductibles à nier l'évidence, mais la réalité se joue sous nos yeux. «La maison brûle», selon la formule devenue célèbre lors de l'allocution du président Jacques Chirac au sommet de Johannesburg, il y a plus de trente ans déjà. À la différence qu'il n'est plus possible de «regarder ailleurs», tant les phénomènes se sont étendus, n'épargnant aucune zone du globe.
Les catastrophes naturelles, dont on pourrait penser qu'elles réservent leur courroux à des contrées lointaines et exotiques…
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Le Parisien
8 minutes ago
- Le Parisien
Colmar : portée disparue, une nonagénaire finalement retrouvée morte dans sa résidence, une enquête ouverte
Elle n'avait pas été vue depuis près d'une semaine. Une femme de 91 ans, portée disparue depuis samedi 26 juillet dernier, a été retrouvée morte jeudi à Colmar , dans la résidence où elle vivait, a appris Le Parisien auprès du parquet de Colmar, confirmant une information d' Ici Alsace . Une enquête pour « homicide involontaire » a été ouverte afin de déterminer les circonstances de sa disparition. Une autopsie sera réalisée dans les prochains jours. Selon nos confrères des DNA , elle a été retrouvée morte par un veilleur de nuit de la résidence, dans une remise rarement utilisée. Peu de temps après sa disparition, la police avait lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver la nonagénaire. Elle souffrait de troubles cognitifs et avait disparu, notamment sans son téléphone, ni papiers. La dernière fois qu'elle avait été vue, elle portait une chemise de nuit et un legging. Des recherches avaient été menées dès le lendemain de sa disparition par la police, en vain.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Suspension avec sursis pour un avocat accusé de bloquer des licenciements à coups de certificats médicaux
Au cœur de cette affaire disciplinaire, un duo peu ordinaire. Me Thibaut de Saint-Sernin, spécialiste en droit social, est soupçonné d'avoir mis en œuvre, en lien avec un médecin psychiatre, le Dr L., un stratagème permettant à ses clients d'obtenir des arrêts de travail complaisants pour maladie professionnelle. Et ce afin de suspendre leurs licenciements. Ce jeudi, le conseil de l'Ordre du barreau de Paris a prononcé à son encontre une suspension de six mois avec sursis. L'affaire remonte à 2022. Plusieurs avocats d'employeurs de grands cabinets en droit du travail constatent, dans un certain nombre de dossiers de licenciement visant des cadres supérieurs, un schéma récurrent. Après convocation à un entretien préalable, les salariés présentent systématiquement un certificat d'arrêt de travail pour maladie professionnelle, en l'espèce un syndrome anxiodépressif, établi par le même psychiatre, le Dr L.


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2 hours ago
- Le Figaro
«Je ne me vois pas comme quelqu'un de dangereux» : à Nantes, le jeune homme qui a annoncé vouloir faire une tuerie de masse condamné
COMPTE RENDU D'AUDIENCE - Il a comparu ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Nantes, pour ses propos inquiétants tenus sur les réseaux sociaux. Son profil psychologique, marqué par une fascination pour le morbide, a été passé au crible. La menace a été prise très au sérieux. Ce week-end, dans une conversation privée sur Instagram, un jeune homme domicilié à Nantes a écrit vouloir commettre une «tuerie de masse», précisant vouloir cibler ses collègues de Grand Frais, à Treillières, où il travaillait. Pour ce faire, il a indiqué vouloir se procurer une arme à feu. Ces propos ont alerté son interlocutrice, qui a averti un autre ami, lequel a fait remonter l'information aux autorités. Lundi, l'auteur a été interpellé par le GIGN au moment où il partait travailler. Après deux jours en hôpital psychiatrique, il a été déféré jeudi. Placé sous contrôle judiciaire, il a été jugé dans la foulée, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel où il a été reconnu coupable de menaces de mort. Il a été condamné à dix mois de prison, assortis d'un sursis probatoire pendant deux ans. Publicité «Une envie d'attirer l'attention» Lors de cette audience, la personnalité de ce jeune homme a été passée au crible. Tourmenté, le jeune homme entretenait une conversation avec une jeune femme sur Instagram. «Cette conversation a débuté de manière anodine. On a parlé de notre mal-être» raconte à la barre le prévenu, vêtu d'un sweat à capuche et d'un jean. Ayant tenté plusieurs fois de se donner la mort, celui qui s'exprime de manière claire et posée déplore l'étiquette qui lui est collée depuis son enfance, à savoir «quelqu'un qui ne s'intègre pas, un nul, une merde, un handicapé»... Mais «pourquoi avoir agi comme ça ?», lui demande à plusieurs reprises la présidente, soulignant que ses supérieurs hiérarchiques le dépeignent comme quelqu'un d'intégré et de sociable. «Une envie d'attirer l'attention. Un besoin de faire réagir», finit par répondre l'auteur des menaces. «Je ne me vois pas comme quelqu'un de dangereux», assure celui qui se décrit comme «neuro-atypique» et HPI, atteint aussi d'un TDAH. Dans une expertise psychiatrique, son profil est détaillé. «Vous présentez des éléments en faveur d'une dépression chronique», cite notamment la présidente de l'audience, évoquant aussi des «éléments obsessionnels autour de la mort», avec une altération du discernement dans les sujets relatifs au morbide. Ainsi qu'un risque de «réitération avec un risque élevé de passage à l'acte auto et hétéro agressif». «Pas un dangereux criminel» pour son avocate «On aurait pu penser à une mauvaise blague si ça n'était pas associé à une psychologie particulière, avec un attrait prononcé pour les séries, les tueurs en série, les armes», souligne Me Karine Barbeoc'h. L'avocate au barreau de Nantes qui représente Grand Frais évoque des salariés «particulièrement affectés». Une inquiétude partagée par la procureur de la République, ayant réclamé un an de prison assorti de trois ans de sursis probatoire. Le ministère public décrit un «vrai risque de passage à l'acte s'il n'avait pas été interpellé». Et d'insister. «Il n'a pas l'air de saisir à quel point ses collègues peuvent avoir peur de ce qu'il a pu dire.» Des allégations rejetées par l'avocate du prévenu, qui fait savoir que le jeune homme est venu entouré de quatre collègues du magasin. «M.B. a un problème de santé mais il n'est nullement un délinquant et encore moins un dangereux criminel», insiste son conseil, se référant à son passé. «Il a eu du mal à trouver sa place dans la société et il la cherche encore», plaide-t-elle, demandant la relaxe. «C'est quelqu'un qui a un égocentrisme et des fragilités. Et cela ne caractérise pas le passage à l'acte». Rappelant que «le rapport du psy indique une altération de son discernement», elle demande une dispense de peine mais une injonction de soins. Finalement, cette obligation de soins psychologiques a été prononcée mais son client a aussi reçu une interdiction de paraître au magasin Grand Frais à Treillières.