
Droits de douane : Donald Trump déclenche la flambée de l'or en taxant les lingots suisses
La Confédération helvétique n'est pas parvenue à échapper aux droits de douane élevés de 39 %. Les marchés pensaient que le métal jaune serait épargné mais l'Administration américaine le vise aussi avec ses « tarifs ».
C'est le dernier clou qui manquait au cercueil. Non seulement la Suisse n'est pas parvenue à alléger le taux des droits de douane, de 39 %, infligé par Donald Trump, mais l'or n'échappera finalement pas à cette surtaxe. Une lettre du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CPB), divulguée par le Financial Times, rapporte que les lingots d'un kilogramme et de 100 onces tombent également sous le coup de la taxe douanière de 39 %.
Une gifle. Suite à la mise en place de droits de douane de 39 % sur tous les produits suisses, nombre d'observateurs pensaient que le métal jaune serait exempté. La Suisse est une plaque tournante mondiale du commerce de l'or. Plus des deux tiers de l'or mondial y transitent, une partie y étant raffinée. Rien que sur les cinq premiers mois de l'année, la Suisse a exporté pour plus de 39 milliards de francs (48 milliards de dollars) d'or vers les États-Unis, rappelle le quotidien helvétique Blick. « Nous n'aurions jamais pensé qu'il serait…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
4 hours ago
- Le HuffPost France
Donald Trump n'a pas choisi au hasard le nouveau chef des statistiques des États-Unis
ÉTATS-UNIS - Il est l'un de ses fervents soutiens. Donald Trump a nommé ce lundi 11 août E.J. Antoni, un économiste d'un centre de réflexion très conservateur, à la tête de la principale agence de statistiques économiques des États-Unis, après en avoir limogé son ex-cheffe ayant publié de mauvais chiffres de l'emploi. Le 1er août, le président américain avait en effet accusé sans preuves Erika McEntarfer d'avoir manipulé les chiffres afin de ternir l'image de l'administration Trump, exigeant son renvoi « immédiat ». Une annonce qui avait stupéfié certains économistes et scandalisé les opposants. « Je suis heureux d'annoncer que je nomme l'économiste très réputé, E.J. Antoni, au poste de commissaire du Bureau des statistiques de l'emploi » (BLS), a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social. Plusieurs articles favorables à la politique de Trump « Notre économie est florissante et E.J. veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et JUSTES », a-t-il ajouté, usant de mots tout en majuscules comme à son habitude. Chargé des questions économiques à la Heritage Foundation, connue pour ses positions très conservatrices, E.J. Antoni a publié sur le site de ce centre de réflexion plusieurs articles favorables à la politique du président républicain. Le BLS revoit de manière régulière, à la hausse ou à la baisse, les données de l'emploi après la publication initiale, parfois de manière importante. La dernière révision d'importance, début août, a revu à la baisse de 258 000 emplois sur les deux derniers mois. Cette rectification a provoqué la fureur de Donald Trump qui a décidé dans la foulée de limoger Erika McEntarfer, également accusée, là aussi sans preuves, d'avoir « truqué » les chiffres de l'emploi pour « augmenter les chances de victoire » du camp démocrate à la dernière présidentielle.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Donald Trump nomme l'un de ses fervents soutiens à la tête des statistiques de l'emploi
Dix jours auparavant, le président américain avait renvoyé la cheffe de cette agence après qu'elle eût révisé à la baisse le nombre de création d'emplois. Donald Trump a nommé lundi 11 août E.J. Antoni, un économiste d'un centre de réflexion très conservateur, à la tête de la principale agence de statistiques économiques des États-Unis, près de deux semaines après en avoir limogé son ex-cheffe ayant publié de mauvais chiffres de l'emploi. «Je suis heureux d'annoncer que je nomme l'économiste très réputé, E.J. Antoni, au poste de commissaire du Bureau des statistiques de l'emploi» (BLS), a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social. «Notre économie est florissante et E.J. veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et JUSTES», a-t-il ajouté, usant de mots tout en majuscules comme à son habitude. Le 1er août, le président américain avait accusé sans preuves Erika McEntarfer d'avoir manipulé les chiffres afin de ternir l'image de l'administration Trump, exigeant son renvoi «immédiat», une annonce qui avait stupéfié certains économistes et scandalisé les opposants. Chargé des questions économiques à la Heritage Foundation, connue pour ses positions très conservatrices, E.J. Antoni a publié sur le site de ce centre de réflexion plusieurs articles favorables à la politique du président républicain. Publicité -258.000 emplois sur les deux derniers mois Le BLS revoit de manière régulière, à la hausse ou à la baisse, les données de l'emploi après la publication initiale, parfois de manière importante. La dernière révision d'importance, début août, a revu à la baisse de 258.000 emplois sur les deux derniers mois. Cette rectification a provoqué la fureur de Donald Trump qui a décidé dans la foulée de limoger Erika McEntarfer, également accusée, là aussi sans preuves, d'avoir «truqué» les chiffres de l'emploi pour «augmenter les chances de victoire» du camp démocrate à la dernière présidentielle.


Le Figaro
13 hours ago
- Le Figaro
Stéphane Manigold : « Donald Trump taxe nos vignerons ? Cherchez plutôt la schizophrénie française »
Réservé aux abonnés TRIBUNE - Si le vin français est désormais taxé à 15 % aux États-Unis, le taux de TVA à laquelle il est soumis en France atteint 20 %. Avant de dénoncer les conséquences de la guerre commerciale pour les vignerons, il faut s'attaquer aux hypocrisies fiscales chez nous, estime le fondateur du groupe de restauration Éclore. Le groupe Éclore compte huit restaurants gastronomiques et six étoiles Michelin. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Donald Trump et Elon Musk, hamburgers en main à bord d'un jet privé : l'image de novembre 2024 avait fait le tour du monde. Cynisme assumé du chantre de l'« America First » qui mène désormais sa guerre commerciale tambour battant. En face, la France entière, bouche en cœur, entonne sa chorale d'indignation : François Bayrou dramatise en dénonçant un « jour sombre de soumission », Marine Le Pen crie au « fiasco moral », Jean-Luc Mélenchon hurle au scandale d'une Europe « capitularde », et Emmanuel Macron s'offusque du manque de respect américain envers notre continent. Spectacle touchant, certes. Mais n'est-ce pas un miroir impitoyable tendu vers nos propres hypocrisies fiscales et économiques ? À lire aussi Comment George Soros a perdu un milliard de dollars à cause de Donald Trump Trump taxe nos vins à 15 % à l'entrée sur son sol ? Le fait est rageant, c'est certain. Mais soyons francs : que faisons-nous depuis vingt ans avec nos propres vignerons ?…