
Pluxee confirme ses objectifs financiers après un chiffre d'affaires conforme aux attentes au 3e trimestre
"La solide performance réalisée par Pluxee au cours des neuf premiers mois reflète non seulement la robustesse et la résilience de notre modèle de croissance équilibré, mais aussi l'engagement quotidien de nos équipes à travers le monde pour continuer à créer de la valeur pour l'ensemble de nos parties prenantes", a souligné le directeur général de Pluxee, Aurélien Sonet, dans un communiqué.
Pour la période de mars à mai 2025, Pluxee a réalisé un chiffre d'affaires de 310 millions d'euros, en hausse de 4,3% sur un an en données publiées. En organique, soit à périmètre et taux de change constants, les revenus du groupe ont crû de 11,1% sur un an après 10,8% au premier semestre, dont 8,8% au deuxième trimestre.
Selon un consensus fourni par le groupe, les analystes prévoyaient en moyenne pour le premier semestre un chiffre d'affaires de 309 millions d'euros, en croissance organique de 10,6%.
Dans de détail, le chiffre d'affaires opérationnel, soit celui généré par l'émission de titres prépayés, s'est établi à 270 millions d'euros, en croissance organique de 11,1%.
Les revenus relatifs au "float", c'est-à-dire ceux générés par le groupe en investissant à court terme les fonds qui lui sont confiés par les entreprises clientes en attendant que les collaborateurs de ces entreprises dépensent l'argent, ont atteint 39 millions d'euros, en croissance organique de 10,9%.
"Sur la base des très bonnes performances des neufs premiers mois, et tout en demeurant vigilants face aux tendances macroéconomiques, nous restons confiants dans notre capacité à atteindre nos ambitions sur l'année", a précisé Aurélien Sonet.
Le groupe a confirmé s'attendre à une hausse de 150 points de base (1,5 point de pourcentage) de sa marge d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) récurrent lors de l'exercice 2024-2025, qui se terminera fin août.
Pluxee a confirmé tabler sur une croissance organique à deux chiffres de son chiffre d'affaires pour les exercices 2024-2025 et 2025-2026, ainsi que sur une hausse de 75 points de base (0,75 point de pourcentage) de sa marge d'Ebitda récurrent au titre de l'exercice 2025-2026.
Le taux de conversion de trésorerie devrait dépasser 75% en moyenne au cours des exercices 2023-2024, 2024-2025 et 2025-2026.
Pierre-Jean Lepagnot, Agefi-Dow Jones, pjlepagnot@agefi.fr, ed: JDO
July 03, 2025 01:48 ET (05:48 GMT)
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Les Echos
an hour ago
- Les Echos
Youtube, WhatsApp, Facebook, TikTok, LinkedIn… bons ou mauvais conseillers pour votre argent ?
Promesses de gains faramineux, témoignages d'investisseurs inventés de toutes pièces, faux articles de presse, plateformes factices de cryptomonnaies… Les récits d' escroqueries en ligne sont devenus réguliers, reflétant la place prise par les contenus numériques, en particulier sur les réseaux sociaux, dans la manière dont les Français apprennent à gérer leur argent. Concrètement, comment ces réseaux, blogs, podcasts et autres contenus en ligne influencent-ils les arbitrages des Français pour placer leur argent ? Qui sont les internautes les plus susceptibles de suivre les conseils qu'ils véhiculent ? Un sondage réalisé par l'institut Opinionway pour Nalo, site spécialisé dans le conseil en investissement, publié cette semaine, apporte des éléments de réponse chiffrés. · Une habitude devenue majoritaire C'est devenu une habitude couramment répandue : une majorité de sondés (63 %) disent consulter des contenus dédiés à l'argent sur les réseaux sociaux, dont 45 % au moins une fois par semaine, selon ce sondage réalisé en ligne au mois de juin auprès d'un échantillon représentatif de 2.117 personnes. « Il y a bel et bien une dynamique à l'oeuvre », constate Clément Nouvet, dirigeant de Nalo, qui a voulu mener cette étude après avoir constaté l'émergence d' « influenceurs finances » (aussi appelés les « finfluenceurs »). Des internautes qui viennent chercher avant tout des outils en ligne comme les simulateurs, puis des vidéos pédagogiques et des témoignages d'investisseurs, selon le sondage. En tête des sites ou plateformes les plus cités par les sondés : Youtube, et son lot de chaînes consacrées à l'épargne et à l'investissement, consultées par près de la moitié des Français (47 %), et même chaque semaine par plus d'un quart des sondés. Viennent ensuite les réseaux du groupe Meta - Facebook, puis Whatsapp et Instagram - suivis des podcasts. En général, malgré son déclin ces dernières années, c'est pourtant Facebook qui supplante encore Youtube parmi les sources d'information générale, comme l'a confirmé récemment une vaste étude internationale du Reuters Institute sur le secteur des médias. Dans le cas des contenus dédiés à l'argent, la plateforme vidéo de Google reste cependant indétrônable. « Youtube se prête mieux que Facebook à du contenu poussé sur les sujets », souligne Clément Nouvet. La plateforme a « bénéficié de l'essor du format vidéo, et continue de s'adresser à des générations très différentes », poursuit-il. Le réseau social professionnel LinkedIn n'arrive qu'en 7e position, talonné par Tiktok, souvent considéré comme l'application préférée des ados. Contrairement à Youtube, la plateforme de vidéos d'origine chinoise ne touche quasiment que les plus jeunes : elle est citée par 82 % des sondés âgés de 18 à 24 ans, contre 13 % des 50-64 ans. Elle pâtit aussi de « son format court qui permet moins d'aller en profondeur sur les sujets que Youtube », note Clément Nouvet. · Des bons… et des mauvais conseils Au total, 15 % des sondés rapportent avoir déjà suivi un conseil financier obtenu en ligne - et environ la même proportion estime qu'ils pourraient le faire. Avec un écart frappant entre les générations : les trois-quarts des jeunes (18-24 ans) l'ont déjà ou estiment qu'ils pourraient le faire, contre seulement 13 % des seniors (plus de 65 ans). Mais le retour d'expérience est bien mitigé. Même si les jeunes affichent un taux de satisfaction supérieur à celui de leurs aînés, près de la moitié de ceux qui ont suivi un conseil estiment a posteriori que celui-ci était mauvais ! Le clivage se situe surtout entre les internautes qui se disent déjà informés sur les sujets financiers et les autres : les déçus sont surtout ceux qui jugent leur culture financière « faible ou inexistante », tandis que ceux qui la jugent « bonne ou excellente » sont globalement satisfaits des conseils qu'ils ont suivis. Ces disparités sont moins marquées selon le niveau de revenus. De quoi confirmer qu'il est essentiel d'avoir acquis une culture financière par ailleurs pour savoir distinguer les bons des mauvais conseils relayés en ligne… · L'écart hommes-femmes atténué sur les réseaux sociaux Plusieurs études ont montré qu'hommes et femmes ont des comportements d'épargne différents. En moyenne moins rémunérées, plus inquiètes des conséquences de leurs décisions financières, les femmes osent moins les placements risqués, voire ne se sentent pas légitimes pour investir et se cantonnent traditionnellement à la gestion du budget quotidien tandis que les hommes assument les grandes décisions d'investissement. « On retrouve cette répartition dans le sondage », s'étonne Clément Nouvet. Quelque 58 % hommes disent consulter les sites, blogs ou forums spécialisés sur l'épargne et l'investissement, soit 12 points de plus que les femmes. « Ce sont des sites qu'on consulte souvent lorsqu'on est dans une démarche d'investissement, par exemple ouvrir une assurance-vie », note le dirigeant de Nalo. L'écart entre les sexes s'atténue lorsqu'il s'agit de s'informer sur les réseaux sociaux, qui « relaient davantage de conseils sur la gestion de budget », poursuit-il : 65 % des hommes y consultent des contenus sur l'argent, soit seulement 4 points de plus que les femmes. Sur Facebook et Instagram, l'écart a même complètement disparu. Des contenus qui restent donc assez « genrés », mais qui pourraient représenter une porte d'entrée pour les femmes vers des contenus plus consacrés à l'investissement. · Une démocratisation de l'éducation financière De même, le sondage montre un net écart entre les CSP + et les CSP- lorsqu'il s'agit de consulter des sites, blogs ou forums spécialisés sur l'argent (respectivement 63 % et 49 %), tandis que les réseaux sociaux jouent un rôle de « démocratisation auprès des CSP- », commente Clément Nouvet. Le rapport est en effet inversé : 70 % des CSP- y consultent des contenus financiers, contre 68 % des CSP+. Facebook contribue le plus à diffuser l'éducation financière vers les CSP-. Le réseau social historique de Meta est cité par 55 % d'entre eux, soit 9 points de plus que les CSP +. Quid des moteurs de recherche en intelligence artificielle ? Le sondage ne les a pas inclus. « Nous les voyons davantage comme un concurrent de Google que des réseaux sociaux », justifie Clément Nouvet. Autrement dit, l'usage de l'IA par les internautes consiste aujourd'hui davantage à y chercher des renseignements précis sur un investissement, renvoyant vers des contenus spécialisés, qu'une source d'information générale et de conseil sur la gestion de son épargne.


Les Echos
an hour ago
- Les Echos
Pluxee-T3 globalement conforme aux attentes et objectifs confirmés, le titre monte
(Actualisé tout du long avec cours en Bourse, analystes, détails) 2 juillet (Reuters) - Pluxee a fait état jeudi de résultats globalement en ligne avec les attentes au troisième trimestre, tout en confirmant ses objectifs, une publication saluée comme positive par les analystes et qui a entraîné une nette hausse du titre à la Bourse de Paris. L'ancienne division d'avantages aux salariés de Sodexo enregistre un chiffre d'affaires opérationnel de 270 millions d'euros au troisième trimestre, en hausse de 11,1% sur un an mais légèrement en-dessous des attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur 271 millions d'euros, selon un consensus fourni par le groupe. Vers 07h45 GMT, l'action prend 8,30% à 20,74 euros. Citant une croissance tirée par les régions "Amérique Latine" et "Reste du monde", le groupe affiche sur ces marchés des chiffres d'affaires opérationnels en hausse de 13,6% et 11% sur le trimestre. Sur le marché "Europe continentale", le principal pour Pluxee, le chiffre d'affaires opérationnel augmente de 8,8% sur un an. "Dans l'ensemble, nous considérons le rapport d'aujourd'hui comme favorable, en particulier dans le contexte d'un cours de l'action relativement faible", écrivent les analystes de JPMorgan dans une note. Le chiffre d'affaires opérationnel de la principale activité de Pluxee - "Avantage aux salariés" - croît de 12,8%, tandis que l'activité "Autres produits et service" affiche une légère hausse de 0,5%. Pour l'exercice en cours, Pluxee confirme ses perspectives, dont une augmentation de la marge d'Ebitda récurrent de 150 points de base. "Sur la base des très bonnes performances des neufs premiers mois, et tout en demeurant vigilants face aux tendances macroéconomiques, nous restons confiants dans notre capacité à atteindre nos ambitions sur l'année", a déclaré Aurélien Sonet, directeur général de Pluxee, dans un communiqué. Les analystes de Stifel considèrent eux aussi les prévisions 2025 comme "réalisables", compte tenu de la performance du groupe au cours des trois premiers trimestres. Le groupe confirme également ses objectifs pour 2026, à savoir une augmentation de la marge d'Ebitda récurrent de +75 points de base et un taux de conversion de trésorerie récurrente supérieur à 75% en moyenne. Pluxee a par ailleurs annoncé l'acquisition au cours du troisième trimestre de la société roumaine MyBenefits, une opération qui devrait, selon le groupe, contribuer positivement à la marge d'Ebitda récurrent à partir de l'exercice 2026. Le chiffre d'affaires total de Pluxee s'établit à 310 millions d'euros sur le troisième trimestre, alors que les analystes s'attendaient à 309 millions d'euros.


Les Echos
2 hours ago
- Les Echos
Levée des restrictions aux exportations de logiciels pour puces vers la Chine, les développeurs grimpent
3 juillet (Reuters) - Synopsys et Cadence Design Systems progressent jeudi dans les échanges en avant-Bourse à New York après que les États-Unis ont levé les restrictions à l'exportation de logiciels destinés aux fabricants de semi-conducteurs vers la Chine, un signe supplémentaire d'une désescalade des tensions commerciales entre Washington et Pékin. Les deux sociétés américaines, ainsi que le groupe allemand Siemens, ont annoncé la reprise de l'accès à leurs outils d'automatisation de la conception électronique (EDA) pour les clients chinois. Synopsys et Cadence avancent de 5,9% et de 5,4% en avant-Bourse respectivement. La hausse de Siemens est toutefois plus limitée, l'action gagnant environ 1% vers 09h54 GMT à la Bourse de Francfort. Ces trois entreprises contrôlent ensemble plus de 70% du marché chinois d'EDA, selon un rapport publié en avril par l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Les logiciels EDA sont essentiels à la conception des semi-conducteurs utilisés dans les smartphones, les voitures et les appareils informatiques. "Cela marque un net réchauffement des relations et un petit cessez-le-feu dans la guerre des semi-conducteurs", a déclaré Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, tout en précisant que rien n'indiquait que les contrôles imposés pour des raisons de sécurité nationale seraient assouplis pour des entreprises telles que Nvidia et ASML. Le Département du Commerce des États-Unis a également décidé de retirer l'obligation d'obtenir une licence pour les exportations d'éthane vers la Chine, une condition qui avait été imposée au début de l'année. Ces deux mesures faisaient partie d'une série de restrictions commerciales initiées par l'administration du président Donald Trump à la suite de la suspension par la Chine des exportations de terres rares, en avril dernier, dans le cadre des représailles contre les droits de douane imposés par Washington. Les tensions entre les deux pays se sont calmées après qu'ils sont parvenus en juin dernier à un accord sur une accélération des exportations d'un large éventail de minéraux et d'aimants critiques, sur lesquelles Pékin exerce un quasi-monopole.