
Valentin Royer après sa défaite face à Karen Khachanov à Cincinnati : « Je sens que j'ai ma place »
« C'est un match qui se joue à trois fois rien. C'est l'expérience qui a fait défaut ?
Ce match, peut-être pas. Mais le deuxième set, oui. Je laisse un peu bêtement filer le break, je n'arrive pas à serrer la vis. Je fais un jeu de retour assez incroyable pour aller chercher le tie-break. Je fais un jeu décisif assez plein. Mais il a bien combattu. J'ai fait ce que j'ai pu et il a été un peu meilleur. Mais je suis très content d'avoir pu kiffer sur le court, d'avoir eu une bonne communion avec le public. C'était beau. Il y a six mois, je n'aurais peut-être pas pu combattre à ce niveau. Il n'y aurait peut-être pas eu de combat. Aujourd'hui, il y en a eu un. Et peut-être que dans six mois je gagnerai. Il y a encore beaucoup de points à améliorer, mais je suis content de mon match, même si je suis un peu vert de ne pas avoir pu aller au troisième. À ce moment, j'aurais pu le pousser dans ses retranchements. Je suis un peu dégoûté, mais également content de mon tournoi.
C'est l'apprentissage de ce niveau, où tout se joue sur des détails.
Bien sûr. J'ai bien vu qu'à ce niveau, les gars savent quand il faut serrer la vis, jouer plus loin des lignes. Moi, dans le premier set, je fais un peu trop de fautes directes. Ça se joue à pas grand-chose, mais on voit plein de mecs battre des têtes de série. Aujourd'hui, je suis en dehors du top 100 et j'accroche un mec qui va être top 10. La différence, elle est minime. Donc on va bosser un peu plus dur. Mais je suis content de mon niveau de jeu.
Sortir des qualifications et faire deux tours en Masters 1000, c'est quand même pas mal.
Oui, c'est encourageant. Je me considère largement top 100. Je fais pâlir un gars comme Khachanov, comme un gars qui était 30e l'an dernier comme Sebastian Ofner. Je me sens à ma place, je suis bien dans ce monde-là et je sens que j'y ai ma place. Ce n'est qu'une question de temps.
La wild-card pour l'US Open a pu vous enlever un poids sur cette tournée ?
Non. S'il avait fallu passer par les qualifications, j'y serais allé. La Fédération a cru en moi sur ce coup-là et je crois en moi de la même manière. Mais ce n'aurait pas été un souci de passer dans les qualifs. Wild-card ou pas, je me bats de la même manière sur le terrain.
« Ce n'est pas parce qu'il fait 30° et un peu humide que je vais m'écrouler. »
Valentin Royer
En parlant de se battre, j'imagine que les efforts consentis lors de votre jeunesse trouvent leur récompense dans ces conditions.
Dans ma jeunesse, mais aussi tout le travail physique que je produis actuellement. Ces deux dernières années, on a énormément travaillé physiquement. Je me suis construit un corps d'athlète, de joueur de tennis qui mérite d'être dans le top 30, en tout cas physiquement. Je sens que je peux aller chercher les cinq sets, que je peux y être confortable. Ce n'est pas parce qu'il fait 30° et un peu humide que je vais m'écrouler.
L'objectif de fin de saison, c'est d'arriver à gagner assez de places pour être tableau en Australie ?
Oui, c'est l'objectif très clair. Je sais que le niveau est là. Je peux avoir des tableaux plus favorables que d'autres, mais à un moment, il faut gagner des matches. En Masters 1000 ou en Challengers, peu importe. Il y a encore deux mois et demi pour essayer de se qualifier pour l'Australie. À fond jusqu'à la fin de l'année pour finir la saison en beauté et commencer l'autre de la meilleure des manières. »
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