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La Banque centrale du Brésil met fin à un cycle de hausses, maintient son taux directeur à 15%

La Banque centrale du Brésil met fin à un cycle de hausses, maintient son taux directeur à 15%

Le Figaro31-07-2025
La Banque centrale du Brésil a mis fin mercredi à une série de sept hausses consécutives et maintenu son taux directeur à 15%, face à «l'incertitude accrue» provoquée par la guerre commerciale lancée par Donald Trump contre la première économie d'Amérique latine. Ce taux, le Selic, est à son niveau le plus haut depuis juillet 2006 et reste l'un des plus élevés au monde. Le Comité de politique monétaire (Copom) «a décidé de maintenir le taux directeur à 15,00%», a indiqué la banque centrale dans un communiqué. Sa décision, unanime, est conforme aux prévisions des analystes consultés dans l'enquête Focus de l'institution.
L'annonce sur le taux directeur coïncide toutefois avec la signature par le président américain Donald Trump d'un décret mettant à exécution sa menace d'instaurer des droits de douane de 50% sur les produits brésiliens à partir d'août. «Le comité a suivi avec une attention particulière les annonces liées à l'imposition par les États-Unis de droits de douane au Brésil, renforçant une posture de prudence dans un contexte d'incertitude accrue», ont expliqué les membres du Copom.
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Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva demande depuis plusieurs mois à la banque centrale de réduire les taux d'intérêt pour stimuler la plus grande économie d'Amérique latine, qui a enregistré une croissance de 1,4% au premier trimestre. Malgré l'arrivée de Gabriel Galipolo, désigné par Lula, à la présidence de la banque centrale fin 2024, l'institution avait maintenu une trajectoire haussière jusqu'à ce jour, cherchant à modérer l'inflation, qui reste au-dessus de la fourchette de tolérance de 1,5% à 4,5% (5,35 % en juin) et affecte la popularité du président brésilien.
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Commerzbank a poursuivi sa croissance au deuxième trimestre mais reste sous la menace d'un possible rachat par son principal actionnaire UniCredit, une situation jugée «pas idéale» mercredi par la présidente de la banque allemande. La banque italienne UniCredit se pose à la fois comme «grand investisseur» et en même temps comme «concurrent» de Commerzbank, a souligné lors d'une conférence téléphonique Bettina Orlopp, qui dirige Commerzbank depuis octobre 2024. Depuis une entrée surprise au capital en septembre dernier, UniCredit ne cesse d'accroître sa participation. Début août, elle détenait 20,2 % du capital, loin devant l'État allemand (12 %). La banque dirigée par Andrea Orcel peut encore monter jusqu'à près de 30 % du capital, seuil qui, s'il est franchi, déclencherait une obligation de lancer une offre publique d'achat. Face à cette pression, Commerzbank martèle sa volonté de rester indépendante et met en avant la solidité de ses résultats. Le premier semestre s'est conclu par un résultat opérationnel record, à 2,4 milliards d'euros, en hausse de 23% sur un an. D'avril à juin, ce solde a atteint 1,2 milliard d'euros, en hausse de 34%, en ligne avec les attentes des analystes sondés par Factset. Les produits ont augmenté de 13% sur le semestre, à 6,1 milliards d'euros, et au même rythme lors du deuxième trimestre, à 3 milliards d'euros, grâce à une forte progression du produit net de commissions, tandis que le produit net d'intérêts est resté stable malgré les baisses de taux par la Banque centrale européenne (BCE). Publicité Commerzbank a également avancé dans son plan de départs volontaires, annoncé début 2025, visant 3.900 suppressions de postes, principalement en Allemagne. Cela s'est traduit par une charge de 493 millions d'euros au deuxième trimestre, après 40 millions au trimestre précédent. Sur l'année, la banque table désormais sur une charge de restructuration de 600 millions d'euros, contre 700 millions initialement. Le ratio des charges récurrentes rapportés aux produits s'est amélioré à 56% sur le semestre, en dessous de son objectif annuel de 57%, qui a été confirmé. Les provisions pour risques restent contenues à 176 millions d'euros, malgré un contexte économique difficile. Du fait des frais liés aux départs de salariés, le bénéfice net est ressorti en baisse de 14% au deuxième trimestre, à 462 millions d'euros. Mais fort de ses performances opérationnelles à fin juin, Commerzbank a relevé ses objectifs annuels : elle vise désormais un résultat net de 2,5 milliards d'euros après charges de restructuration, contre 2,4 milliards auparavant. Les produits net d'intérêts devraient atteindre 8 milliards d'euros, contre 7,8 milliards d'euros prévus initialement. A la Bourse de Francfort, le titre Commerzbank prenait 0,54% à 31,6 euros à 11H00 GMT. La valeur du titre a plus que doublé depuis les premiers assauts d'UniCredit à un cours qui valait près de 13 euros. La banque a également indiqué mercredi avoir déposé une demande auprès de la BCE pour un nouveau programme de rachat d'actions pouvant aller jusqu'à 1 milliard d'euros. De quoi encore soutenir le titre et compliquer un possible rachat par la rivale italienne.

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