
De la photo à la scène, la chanteuse suisse Vendredi sur mer raconte sa métamorphose
Julie Queloz Publié aujourd'hui à 20h03
La Genevoise Vendredi sur Mer a emballé le public venu l'applaudir au Venoge Festival le 15 août dernier.
Thomas Ebert
En bref:
Derrière le nom de scène de Vendredi sur Mer se cache Charline, dont la personnalité lumineuse fait d'elle une artiste immédiatement attachante. En la voyant si rayonnante et pleine d'entrain sur la scène du Venoge Festival le vendredi 15 août, difficile d'imaginer qu'au départ la musique n'était pas au programme de sa vie. Photographe de formation, elle s'éclate aujourd'hui sur scène comme en studio, portée par une créativité insatiable, dans un univers musical poétique rempli de textes très personnels.
L'artiste de 30 ans est née et a grandi en Suisse, en région genevoise, et si elle vit désormais à Paris, elle remet régulièrement les pieds dans son pays natal. D'abord par nostalgie, mais aussi pour y puiser inspiration et souvenirs. Son dernier album, «Malabar Princess», évoque ses montagnes, ses amis et sa famille, tout en ouvrant la voie à de nouveaux horizons musicaux, où les textes se font plus chantés que parlés, signe que l'évolution de son univers musical n'a pas encore dit son dernier mot.
Comment est né votre pseudonyme de Vendredi sur Mer?
Je ne voulais pas utiliser mon vrai nom, mais raconter quelque chose. Comme une première histoire avant d'écouter mes chansons. En soi, il n'y a même pas de sens précis. J'ai sélectionné divers mots que j'aimais bien et je les ai mis ensemble. Je trouvais que ça sonnait joliment bien. C'est tout!
Vous étiez photographe avant d'arriver dans la musique. Comment s'est faite la transition?
Depuis toujours, j'écris beaucoup de textes. Par hasard, j'ai écrit ma première chanson parce que j'avais l'idée de créer un court métrage et je voulais la mettre dedans. Finalement, je n'ai pas fait ce court métrage. Puis, j'ai rencontré Paul Andrieux, qui m'a dit: «J'ai entendu ta chanson sur Soundcloud, elle est géniale! Tu dois continuer.» J'ai suivi son conseil. Au début, je faisais de la musique un peu par jeu. Puis c'est devenu mon métier, et Paul est devenu mon manager.
Quelle place garde la photographie dans votre vie?
Ça a évolué vers d'autres sortes de créations. Je fais plutôt de la direction artistique par exemple, pour mes pochettes d'albums. Au tout début, je faisais moi-même les photos de mes premiers singles, puis mon premier EP. Aujourd'hui je travaille avec d'autres personnes. J'imagine ce que je voudrais avoir dessus, puis je choisis les personnes avec qui travailler.
Votre premier single «Mort/Fine» est sorti il y a déjà dix ans…
Aïe, le coup dur!
Lorsque vous avez dévoilé ce premier titre, auriez-vous imaginé la carrière qu'il allait vous ouvrir?
Absolument pas! Il faut dire que je faisais cela pour m'amuser. Au début, ça m'a paru bizarre de comprendre que des personnes écoutaient ce que j'avais fait et qu'elles appréciaient. Puis les premiers concerts sont arrivés. Je n'avais pas du tout attendu cela, c'était assez déroutant au départ. Et je m'y suis faite.
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Vos morceaux racontent beaucoup d'histoires. Relatent-ils des expériences personnelles?
Oui, la base part principalement des choses que j'ai vécues. Ensuite, c'est comme un film: il y a toujours des détails qui divergent de la réalité, qui sont rajoutés.
Dans vos morceaux, comment parvenez-vous à marier la force poétique des textes et l'univers musical qui les accompagne?
Je pense que ça vient simplement de ma manière d'écrire. J'aime la poésie et j'en lis beaucoup, mais je lis aussi des romans. Mon écriture se rapproche peut-être de celle d'un roman, dans le sens où il y a une histoire qui se déroule. Les thèmes abordés jouent un rôle aussi.
Un titre qui a connu un succès inattendu?
«Les filles désir», sans hésiter, même si ça fait bientôt dix ans qu'il est sorti. C'est l'une des premières chansons que j'ai écrites, et sur le papier c'est vraiment une simple ballade au piano. Ce n'est donc pas prédestiné à devenir un hit. Aujourd'hui, c'est l'une des plus connues et qui marchent le mieux avec «Écoute chérie».
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Quelles sont vos inspirations musicales?
Il y en a tellement! Tout dépend des albums, des périodes. Mes inspirations se nourrissent de ce que je découvre et écoute au fil du temps. Parfois, un morceau me parle et j'apprécie par exemple des notes de rock ou un solo de batterie. Un de mes prochains morceaux va peut-être s'en inspirer, j'aurai envie de créer quelque chose de semblable. Puis il y a les chansons que j'écoute à titre personnel, à part de mon travail musical. Mon père écoutait beaucoup de musique avec moi: Queen, Renaud, Manu Chao… C'est ce que j'écoute le plus souvent, mais qui n'a rien à voir avec mon univers musical d'artiste!
Le Venoge Festival est votre avant-dernière date de tournée estivale. Quel bilan en tirez-vous?
Nous avons fait pas mal de festivals dans plusieurs pays: France, Belgique, Suisse… C'était intense, tout s'enchaînait très vite. J'aime beaucoup les ambiances des festivals. Je croise des artistes que je connais, je découvre de nouvelles personnes. Avant cette tournée d'été, nous en avons fait une autre européenne, avec des dates en Italie, en Pologne, etc. C'est génial de vivre tout cela.
Vous évoquez des concerts en Pologne. Comment êtes-vous accueillie par ce public, d'autant que vos textes sont en français?
Figurez-vous qu'ils connaissent les paroles et sont fans! Bien sûr, ils chantent un peu en «yaourt», on ne comprend pas toujours tout. Mais les salles étaient pleines et ils connaissent tous les morceaux. C'est fou!
Votre dernier album sorti en avril, «Malabar Princess», comporte des titres davantage chantés. Était-ce une volonté affirmée?
J'ai tenté de mixer mon premier album avec le deuxième, dans lequel j'avais exploré des styles différents. Sur le deuxième album, j'ai travaillé avec le producteur Sam Tiba, qui m'a dit: «Tu sais chanter, tu peux le faire, alors chante plus souvent dans tes morceaux!» Au départ, je n'osais pas. Pour la simple raison que je n'ai jamais vraiment décidé de faire de la musique, c'est pourquoi je parlais beaucoup dans mes morceaux. Au final, j'ai adoré chanter! C'est drôle, car maintenant c'est presque plus compliqué pour moi de me projeter sur une nouvelle chanson en parlant qu'en chantant.
Ce titre «Malabar Princess» intrigue. D'où vient-il?
C'est le nom d'un avion qui s'est écrasé sur le Mont-Blanc, dans les années 50. J'ai beaucoup d'amis et de la famille dans la région, c'est une histoire que je connais depuis toute petite et dont on parle beaucoup. Cet album raconte mes montagnes, mes amis, ma famille et mes racines ici. Cet événement reste un lien important et, malgré la tragédie là derrière, le nom est très joli.
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(MCH) À Carouge, du sport et des femmes à l'honneur À Carouge Surfant de la vague de l'Euro de foot féminin qui a eu lieu en Suisse, Carouge met les femmes et le sport à l'honneur toute l'année, et ce n'est pas fini! La preuve vendredi soir, avec une initiation gratuite au skateboard proposée à La Tambourine et à 21 h 15 la projection de 'Skate Kitchen' de Crystal Moselle dans le cadre de la version open air du cinéma Bio. Quatre projections autour du thème sont prévues jusqu'à fin octobre, entre natation, ski et hockey sur glace. FRO Le Bio sous les étoiles, Carouge, entrée libre, Infos et programme sur À Genève, de l'impro en terrasse Genève Parce que l'été n'est pas encore tout à fait terminé, on s'en offre une tranche à La Parfumerie, avec une séance d'improvisation sur la terrasse de ce lieu emblématique du chemin de la Gravière. Au menu, six improvisateurs improvisatrices qui s'emploieront à divertir le public, entre 21 h et 23 h. Et pour prolonger la soirée, une soirée tropicale sera proposée à celles et ceux qui souhaitent se déhancher. Cerise sur le gâteau, un food-truck marocain sera là pour régaler les gourmands (ouverture de la terrasse de la Parfumerie dès 19 h). (FRO) Ch. de la Gravière 7, Les Acacias, À Genève, du rire à L'Orangerie Genève Sur sa scène extérieure, L'Orangerie accueille Yacine Nemra jeudi soir pour son premier seul en scène. Le chroniqueur et humoriste y parle de l'échec, mais pas que. Un bilan comique et touchant sur ce à quoi le prédestinaient ses profs et ses parents: un génie? Et ce qu'il est à 34 ans, après une dépression et un burn out. Drôle et sincère, avec en toile de fond la pression de la réussite qu'on se met à soi-même… ou qu'on nous impose. (FRO) Théâtre de L'Orangerie, quai Gustave-Ador 66B, Les Eaux-Vives, jeudi 21 août à 21 h, infos sur À Puplinge, place aux jeunes Puplinge Le festival de Puplinge se termine ce samedi par un concert dédié aux jeunes musiciens. On y applaudira les Vaudois prometteurs du Quatuor Trapèze et l'Orchestre des Jeunes de la Suisse Romande, entraîné par les membres du Quatuor Sine Nomine. Au menu, Mozart, Elgar et Bartók. (MCH) Église, sa 23 août (18 h), À Genève, une BIG «Intrépide» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Bois de la Bâtie Tout est pensé, conçu et créé pour surprendre à la «BIG», exposition d'art en plein air qui lance l'édition de ses 10 ans ce jeudi 21 août en mode «Intrépide» . Il faudra donc aussi ouvrir ses oreilles, le son est annoncé parmi les surprises de cette nouvelle édition de la Biennale des espaces d'art indépendant. Et il paraît qu'il pourrait même passer entre nos dents… Mais l'expérience n'est pas la seule à être convoquée à la BIG, l'imaginaire y tient aussi son rôle à travers la centaine de créations à découvrir dans ce cadre végétal. (FMI) Bois de la Bâtie, du 21 août (vernissage) au 31 août. À Genève, DJ Sets au musée Genève Rien que pour le cadre, le déplacement en vaut la peine. En espérant que la météo soit favorable pour pleinement en profiter. Jeudi 21 août, dès 18 h, la cour intérieure du Musée d'art et d'histoire accueille une soirée musiques électroniques pour faire trembler ses vénérables murs. Ouvert à tous, l'événement organisé en partenariat avec l'association Headfun est gratuit et s'inscrit dans le programme estival du musée. L'occasion également de participer à une visite commentée de l'exposition « Et pourtant tout avait si bien commencé » en compagnie d'une historienne de l'architecture. (FRO) Musée d'art et d'histoire, jeudi 21 août, dès 18 h, Ailleurs en Suisse romande À Fribourg, un festival musical au bord de l'eau Fribourg Du 21 au 23 août 2025, le LAC NOIR Schwarzsee Festival revient pour sa 3ᵉ édition au bord du lac noir, dans un cadre spectaculaire. En effet, le site offre une vue imprenable sur les montagnes environnantes et le lac, créant une atmosphère unique pour les amateurs de musique et de nature. Côté programmation, elle sera on ne peut plus variées mêlant rock, pop et folk, avec des artistes tels que Patent Ochsner, Bonnie Tyler, Wolfmother, Lovebugs, Annie Taylor et Billie Bird. Quant aux billets, ils sont disponibles à partir de 69 francs pour le vendredi et 79 francs pour le samedi, avec une réduction de 50% pour les jeunes nés entre 2010 et 2013. On peut également miser sur un forfait festival avec hébergement proposé par Schwarzsee-Senseland Tourisme . (VSM) À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Au Grand Chasseral, on a le bon format À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Grand Chasseral L'image exposée dans la nature a fort à faire avec… la nature, qu'elle la reflète ou pas, la concurrence est relevée! Il faut une carrure, une réflexion, une envie de jouer avec la perception, de la remuer. Pour sa troisième édition, «Format» a fait ses choix, une douzaine d'artistes suisses avec autant de répondant que de souffle, ont été invités à créer en totale liberté. Un véritable appel d'air, au propre et au figuré, doublé d'une incitation à «marcher, respirer, observer». (FMI) Mont-Solei, Grand Chasseral, samedi 23 août dès 14h, vernissage de 17 h à 19 h, jusqu'au 5 oct. À Gruyères, un air de place des Lices Gruyères L'esplanade du très médiéval Château de Gruyères a déjà vu du sport! Alors pourquoi pas un tournoi d'un genre plus contemporain… à la quête d'une collante proximité avec un cochonnet? Ce dimanche, à l'occasion du 175 anniversaire de l'installation de la colonie artistique de la famille Bovy au château, c'est donc pétanque pour tous, en souvenir des compétitions de boules qui étaient organisées. Et en écho à l'exposition d'art contemporain «Jouez collectif» qui se déploie à l'intérieur. (FMI) À Cernier, ciné-concert avec Buster Keaton Buster Keaton dans «Le Mécano de la Générale» Cinémathèque Suisse Cernier Les films de Buster Keaton n'ayant pas de musique originale, l'Opéra Décentralisé Neuchâtel et le festival des Jardins Musicaux commandent entre 2019 et 2021 au compositeur Martin Pring des partitions pour orchestre symphonique pour les longs métrages «Steamboat Bill, Jr.», «Le Mécano de la Générale» et «La Croisière du Navigateur». Succès immédiats! La demande allemande d'éditer la partition du «Mécano de la Générale» et de l'enregistrer pour ARTE a incité le festival à reprendre cette œuvre. La musique sera enregistrée par ARTE à Cernier, en vue d'être implémentée sur une nouvelle restauration du film. (MCH) Au Locle, expo et marathon d'absinthe Le Locle Samedi 23 août, rendez-vous pour une journée placée sous le signe des fontaines au Locle. Dès 9h15, au départ de la gare, une tournée des fontaines (25km et 12h de marche quand même!) est organisée par Le Loclathon, sous forme de marathon d'absinthe. À 11h30, une pause est prévue au Musée des Beaux-Arts Le Locle (MBAL) pour se plonger dans l'expo «Par le biais» de Jonathan LLense, inspirée par les fontaines de la ville. La soirée sera festive, puisque le MBAL accueillera dès 21 h le DJ Set avec LUdj. (FRO) MBAL x Le Loclathon, samedi 23 août dès 9h15, infos sur D'autres pistes pour sortir ce week-end Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.