
Un robot chirurgical opère en totale autonomie pour la première fois
DÉCRYPTAGE - Une machine autonome a réalisé huit opérations sans erreur sur des modèles artificiels. Une prouesse qui marque un tournant dans l'intégration de l'IA dans un bloc opératoire.
Après l'implémentation massive de robots apportant plus de précision et moins d'invasivité dans le bloc opératoire, l'université Johns-Hopkins aux États-Unis présente un robot capable d'opérer de manière totalement… autonome. Le « Surgical Robot Transformer-Hierarchy » (SRT-H) n'est pas encore disponible ni véritablement capable d'opérer seul à ce jour, mais les chercheurs viennent de publier dans Science Robotics une étude des plus prometteuses. « C'est un tournant majeur, nous sommes très satisfaits », se confie Axel Krieger, professeur en ingénierie mécanique et en science informatique à l'université Johns-Hopkins dans le Maryland, et coauteur de l'étude.
SRT-H vient de compléter avec succès 8 ablations de la vésicule biliaire, non sur des humains mais sur des patients artificiels très réalistes, et très proches d'une anatomie humaine. « C'est un modèle ex vivo porcin, avec un foie et la vésicule biliaire encore attachés », précise Axel Krieger. « Ce qui est intéressant…

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Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Tesla face à la justice après un accident mortel en Floride impliquant l'Autopilot
Un crash mortel survenu en Floride il y a six ans met une nouvelle fois en cause la technologie d'aide à la conduite de Tesla . Un jury fédéral devra juger si le constructeur automobile peut être tenu responsable dans un accident impliquant des piétons. L'entreprise d' Elon Musk est poursuivie pour la mort de Naibel Benavides Leon, 22 ans, et les blessures graves infligées à son compagnon, Dillon Angulo, percutés par une Tesla Model S en avril 2019 près de Key Largo, dans l'État du Floride, au sud des États-Unis. Le conducteur, George McGee, admis avoir baissé ses yeux pour ramasser son téléphone tombé au sol. La voiture roulait à près de 80 km/h lorsqu'elle a percuté un SUV stationné, percutant le couple qui se trouvait à proximité. Le corps de la jeune femme a été retrouvé à plus de 20 m du lieu de l'impact. Le véhicule était équipé du système Autopilot de Tesla , activé au moment de l'accident. Cette technologie permet au véhicule de maintenir sa trajectoire et de freiner automatiquement, mais elle exige que le conducteur reste vigilant à tout moment. Les plaignants accusent Tesla d'avoir « annoncé de façon exagérée les capacités de son Autopilot et masqué ses limites », incitant les utilisateurs à lui faire une confiance excessive. En réponse, Tesla affirme que le conducteur reste toujours responsable. « Cet accident n'a rien à voir avec la technologie Autopilot de Tesla », a déclaré l'entreprise dans un communiqué cité par le Washington Post. « Comme dans tant d'accidents tragiques depuis l'invention du téléphone portable, c'est la faute d'un conducteur distrait. » Le constructeur affirme que le conducteur « n'a pas rempli son rôle » de surveiller le système dans des documents judiciaires cités par le Washington Post. Les décisions rendues lors des affaires précédentes impliquant le système Autopilot de Tesla avaient été favorables à l'entreprise. Mais en ce qui concerne le procès en cours, la juge fédérale Beth Bloom a estimé qu'« un jury raisonnable pourrait conclure que Tesla a agi au mépris de la vie humaine, dans le but de développer son produit et de maximiser ses profits. » Les avocats des plaignants accusent également Tesla d'avoir dissimulé des données cruciales du véhicule impliqué dans l'accident. L'entreprise conteste toute dissimulation d'informations. Un verdict défavorable pourrait marquer un tournant pour Tesla , qui mise sur sa technologie de conduite autonome, notamment avec le lancement de « Cybercabs » ou Robotaxis pilotés par l'intelligence artificielle. Si la justice tranche en défaveur de l'entreprise, elle pourrait ouvrir la voie à une vague de poursuites similaires dans les États-Unis.


Le HuffPost France
a day ago
- Le HuffPost France
Le bitcoin dépasse pour la 1ère fois ce palier symbolique (et Trump y est pour beaucoup)
ÉCONOMIE - La monnaie virtuelle a le vent en poupe. Le bitcoin, la plus importante des cryptomonnaies, a pour la première fois franchi ce lundi 14 juillet la barre des 120 000 dollars sur le marché des changes, porté par l'examen à venir aux États-Unis d'une régulation largement favorable aux cryptomonnaies. L'ether, seconde cryptomonnaie la plus capitalisée après le bitcoin, dépassait pour sa part les 3 000 dollars. Lire aussi « Avec sa réserve de bitcoins, Trump décrédibilise le dollar » - INTERVIEW Cette ascension intervient au moment où la Chambre des représentants américaine doit examiner trois projets de loi majeurs, au cours d'une semaine qu'elle a elle-même baptisé « Semaine de la crypto »: le « GENIUS Act », sur les stablecoins, le « CLARITY Act » sur la structure du marché crypto, et « l'Anti-CBDC Surveillance State Act », pour interdire les monnaies numériques de banque centrale (dont l'acronyme en anglais est CBDC). « Fervent défenseur des cryptomonnaies » « Trump a été un fervent défenseur des cryptomonnaies, et ses promesses semblent prêtes à être intégrées dans la loi », constate Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown. « Cela pourrait encourager davantage d'entreprises et d'institutions financières à détenir » des devises numériques. Par ailleurs, « les spéculateurs se ruent sur les cryptomonnaies en raison des inquiétudes concernant la situation budgétaire insoutenable des États-Unis et la réputation écornée du dollar », ajoute l'analyste. Ces dernières semaines, le bitcoin a aussi bénéficié « des flux financiers vers les ETF », des produits de placement qui évoluent en fonction de la performance de ce cryptoactif, « et de nouveaux investissements institutionnels », rappelle Bob Savage, analyste chez BNY Mellon.


Le HuffPost France
2 days ago
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Donald Trump répond aux polémiques sur les « dossiers » Epstein avec un message délirant
ÉTATS-UNIS - L'administration Trump est prise pour cible… par des trumpistes. La Maison Blanche et la procureure générale Pam Bondi ont entretenu pendant des mois une attente autour de la diffusion d'informations secrètes sur le financier Jeffrey Epstein, mort en prison avant d'être jugé pour des crimes sexuels. Son cas fascine les complotistes, persuadés qu'il a été assassiné pour l'empêcher de faire des révélations sur des personnalités publiques. Mais le 7 juillet dernier, Pam Bondi et l'exécutif américain ont finalement dû rétropédaler sur les rumeurs autour d'une divulgation prochaine de nouveaux documents ou sur l'existence d'une « liste de clients » de Jeffrey Epstein. Ce revirement a suscité la colère d'une partie des conspirationnistes MAGA (« Make America Great Again ») rapporte l' Associated Press, et il a conduit Donald Trump à publier le samedi 12 juillet un message sur sa plateforme Truth Social pour rassembler ses troupes et défendre sa procureure générale. « Que se passe-t-il avec mes 'copains' et, dans certains cas, mes 'copines' ?, a-t-il écrit, ils s'en prennent tous à la procureure générale Pam Bondi qui fait un TRAVAIL FANTASTIQUE ! Nous sommes dans la même équipe MAGA, et je n'aime pas ce qui se passe. » Il faut dire que Pam Bondi a plus que besoin d'aide. En février, elle avait assuré qu'elle avait la « liste de clients » de Jeffrey Epstein « sur [son] bureau », participant ainsi aux rumeurs sur sa diffusion prochaine. Mais elle a été contredite par son propre ministère le 7 juillet, le département de la Justice affirmant que la « liste » tant attendue par certains n'existait pas et que l'absence de nouveaux éléments dans l'affaire Epstein empêchait la publication de nouveaux documents. Pour se défendre, Trump critique… les démocrates Les trumpistes se voient finalement reprocher de ne pas être à la hauteur d'une attente qu'ils ont eux-mêmes entretenue, Donald Trump ayant promis de faire des révélations majeures sur l'affaire Epstein au cours de son second mandat. L'affaire a même créé des remous au sein de l'administration républicaine selon une information du site Axios confirmée par l' Associated Press. Le directeur adjoint du FBI, Dan Bongino, aurait notamment reproché à Pam Bondi ses promesses abusives sur la « liste de clients ». Aux erreurs stratégiques de l'exécutif s'ajoutent les déclarations d'Elon Musk, explosives même si invérifiables, et qui ont chauffé à blanc certains conspirationnistes. Le patron de Tesla avait affirmé sur X, au paroxysme des tensions avec Donald Trump en juin, que le locataire de la Maison Blanche figurait « dans le dossier Epstein » et que c'était « la véritable raison » pour laquelle il n'était pas dévoilé. Ce message avait ensuite été supprimé. Pour tenter d'enterrer la polémique sur les « dossiers Epstein », Donald Trump est revenu à sa méthode favorite et a critiqué… les démocrates. « Depuis des années, on parle encore et encore d'Epstein », a écrit le président américain dans un message délirant publié samedi sur Truth Social, « pourquoi faisons-nous de la publicité pour des Dossiers écrits par [Barack] Obama, Hillary [Clinton] la corrompue […] et les perdants et les criminels de l'administration Biden ». Des « dossiers » « créés » pour nuire à la Maison Blanche Soignant le mal par le mal, le locataire de la Maison Blanche a tenté de calmer les complotistes… avec un récit complotiste. Dans son message de samedi, il prétend à présent que les « dossiers Epstein » ont été « créés » par les démocrates pour lui nuire. « Et maintenant mes soi-disant 'amis' jouent leur jeu », a fustigé Donald Trump, dans un passage désigné aux partisans MAGA qui voudraient lui tourner le dos. « Pourquoi ces fous de la gauche radicale n'ont-ils pas publié les Dossiers Epstein ?, écrit-il ensuite, s'il y avait quoi que ce soit là-dedans qui aurait pu nuire au Mouvement MAGA, pourquoi ne l'ont-ils pas utilisé ? » « Quels que soient nos succès, […] ce n'est jamais assez pour certaines personnes », a-t-il cinglé. Côté démocrate, cette polémique sur les « dossiers Epstein » a été commentée par Alexandria Ocasio-Cortez, figure majeure de la gauche américaine, qui a ironisé sur la déception des MAGA dans un message publié vendredi sur X et relevé par le HuffPost américain. « Wow qui aurait cru qu'élire un violeur compliquerait la publication des dossiers Epstein », a déclaré la New-yorkaise, en référence aux accusations de viol qui visent le président américain et que celui-ci nie catégoriquement. La pique d'Alexandria Ocasio-Cortez n'est pas restée sans réponse : dans une déclaration au Daily Beast, le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, a qualifié la démocrate de « triste et misérable tête de mule » au « cerveau pourri de la taille d'un petit pois », jugeant que son « syndrome d'obsession pour Trump » était aussi « sévère » qu' « évident ». Reste à voir si ces propos aideront à rassurer les supporters MAGA.