
« Voyages astraux » à 1 000 euros : la police met fin à un business lucratif mais interdit en Espagne
La garde civile espagnole a annoncé lundi avoir démantelé un groupe accusé d'organiser des « retraites spirituelles » à quelque 1 000 euros, avec des clients essentiellement européens. Un forfait qui comprenait la consommation d'ayahuasca, de cactus San Pedro, contenant de la mescaline, et d'un venin de grenouille appelé « kambo ».
« Les retraites étaient organisées avec des groupes allant jusqu'à 20 participants, qui étaient pris en charge par six employés de l'organisation lors des voyages astraux », a déclaré la Guardia civil dans un communiqué. Ils préparaient et administraient les substances et les accompagnaient tout au long du processus, sans aucun moyen d'intervenir en cas d'intoxication.
Une photo publiée par les forces de l'ordre montre une grande pièce remplie de matelas sur le sol, avec des bouteilles d'eau, des boîtes de mouchoirs et une guitare posée contre un mur.
[3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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Des séjours vendus en ligne
Le groupe organisait, selon la police, plusieurs retraites par semaine et a gagné des centaines de milliers d'euros de revenus — qu'il n'a pas déclarés — l'année dernière. L'organisation vendait les retraites en ligne, promettant une expérience « mystique » avec des bénéfices pour la santé.
La police a arrêté deux hommes et une femme soupçonnés de diriger le groupe, et continue d'enquêter sur cinq autres personnes qui seraient des « guides spirituels ». Ils font face à des accusations de trafic de drogue, de blanchiment d'argent et association criminelle.
Des agents retirent des cactus San Pedro, contenant de la mescaline, une substance hallucinogène. AFP/HO/Guardia civil.
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Le Parisien
18 hours ago
- Le Parisien
Financer les études à l'étranger : comment soutenir les projets de mobilité des jeunes ?
Twitter Facebook LinkedIn Email Print Les voyages forment la jeunesse comme l'on dit souvent. Etudier à l'étranger, c'est apprendre autrement, s'ouvrir à de nouveaux horizons et à d'autres perspectives. Selon le baromètre DJEPVA, près de 40 % des jeunes partent à l'étranger pendant leurs études. Mais, ces voyages ne sont pas toujours faciles à financer. Alors, quelles solutions concrètes pour accompagner vos envies d'ailleurs ? On vous explique. Les études à l'étranger, une véritable expérience enrichissante Etudier à l'étranger, ça n'est pas juste suivre les mêmes cours qu'en France. Chaque école dans le monde a ses méthodes d'apprentissage et son propre corps d'enseignants. Ces voyages peuvent donc être très enrichissants intellectuellement : ne serait-ce parce qu'apprendre dans une autre langue est un défi autant passionnant qu'intimidant. Cette pensée critique que vous développerez à l'étranger est d'une richesse inestimable ! Pour certains étudiants, ces voyages constituent leur première expérience loin de leur cercle familial : l'occasion pour eux de se confronter à une nouvelle forme d'autonomie. Se loger, devoir gérer un budget, s'intégrer à un nouvel environnement, parfois devoir apprendre une langue sur le vif… tous ces impératifs font gagner en responsabilité ainsi qu'en confiance en soi. A terme, ces mobilités ont également un impact vertueux sur votre vie professionnel : elles valorisent votre CV et boostent votre réseau. Il existe de nombreux parcours de mobilités possibles. Tout dépend de la filière ou de l'école dans laquelle vous étudiez : Mobilité Erasmus + pour les étudiants qui souhaitent étudier un semestre, ou deux, dans un pays de l'Union européenne ou dans un pays partenaire : Islande, Turquie, Japon, Brésil, Afrique du Sud… pour les étudiants qui souhaitent étudier un semestre, ou deux, dans un pays de l'Union européenne ou dans un pays partenaire : Islande, Turquie, Japon, Brésil, Afrique du Sud… Semestres délocalisés : ces échanges dépendent des partenariats que possèdent les écoles et universités françaises avec d'autres écoles à l'étranger. Grâce à ce système, vous pouvez partir 6 mois ou un an sur un autre contient : Asie, Afrique, Amérique… : ces échanges dépendent des partenariats que possèdent les écoles et universités françaises avec d'autres écoles à l'étranger. Grâce à ce système, vous pouvez partir 6 mois ou un an sur un autre contient : Asie, Afrique, Amérique… Le Volontariat Internationale (VIE/VIA) : ce dispositif s'adresse à ceux qui souhaitent réaliser une expérience professionnelle dans une entreprise à l'étranger. Quelles aides pour financer un projet de mobilité à l'étranger ? Partir à l'étrange pour ses études n'est pas une mince affaire. Le budget varie en fonction de la destination : les mobilités en Amérique du Nord et dans certains pays d'Europe et d'Asie sont particulièrement coûteuses. Mais, quel que soit le pays où vous partez, cela représente dans tous les cas un budget conséquent : frais d'inscription, logement, transport, vie sur place, assurances… Pour permettre aux étudiants de partir sans rencontrer de contraintes financières, de nombreux dispositifs ont vu le jour. Le programme Erasmus+ propose une bourse pour aider les étudiants à partir à l'étranger. Pour en bénéficier, vous devez être inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur et suivre une formation diplômante (BTS, licence, master, doctorat…). Le montant de la bourse varie en fonction du pays et de la durée de la mobilité. L'agence propose, à titre indicatif, des montants moyens en fonction des pays. Ainsi, pour des destinations comme l'Allemagne, l'Italie, la Suède ou l'Irlande, le montant de la bourse varie de 300 à 600 €. Pour les pays tiers qui ne sont pas associés directement au programme, l'aide peut grimper jusqu'à 700 €. En supplément de cette bourse, le programme Erasmus + peut prendre en charge les frais de voyage : plus la distance entre votre pays de départ et votre pays d'arrivée est grande, et plus l'aide est élevée. Le montant de l'aide est également plus élevé si vous employez des modes de transports écologiques pour vous rendre à votre destination : train, bus, covoiturage… En dehors du cadre d'Erasmus +, il existe également l'Aide à la mobilité internationale (AMI). Cette aide s'élève à 400 euros par mois passé à l'étranger, pour un plafond de 10 mois. Pour en bénéficier, vous devez préparer un diplôme et être boursier de l'enseignement supérieur. Un dossier de demande doit être transmis au service des relations internationales de l'établissement dans lequel vous êtes inscrit. A savoir : l'AMI est compatible avec une aide au mérite, dont le montant annuel est de 900 €. Cette aide au mérite s'adresse aux étudiants boursiers qui entrent dans un établissement supérieur à la rentrée après l'obtention d'une mention Très bien au bac. Enfin, la plupart des régions possèdent leur propre programme de soutien à la mobilité des étudiants. C'est le cas du Pass Monde proposé par la région Normandie, du dispositif Envoléo pour les Pays de la Loire ou encore de la bourse Mermoz pour les Hauts-de-France. Enfin, de nombreuses fondations privées proposent des bourses pour financer les mobilités de certains profils d'étudiants : le programme Kenza si vous êtes étudiant(e) aux Beaux-Arts, la fondation Besse pour les futurs ingénieurs… (Crédit photo : iStock – Lorado)


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
« Voyages astraux » à 1 000 euros : la police met fin à un business lucratif mais interdit en Espagne
Des « voyages astraux », « bénéfiques pour la santé » : c'est ce que proposait une entreprise de Pedreguer, une cité de la province d'Alicante dans le sud de l'Espagne. La garde civile espagnole a annoncé lundi avoir démantelé un groupe accusé d'organiser des « retraites spirituelles » à quelque 1 000 euros, avec des clients essentiellement européens. Un forfait qui comprenait la consommation d'ayahuasca, de cactus San Pedro, contenant de la mescaline, et d'un venin de grenouille appelé « kambo ». « Les retraites étaient organisées avec des groupes allant jusqu'à 20 participants, qui étaient pris en charge par six employés de l'organisation lors des voyages astraux », a déclaré la Guardia civil dans un communiqué. Ils préparaient et administraient les substances et les accompagnaient tout au long du processus, sans aucun moyen d'intervenir en cas d'intoxication. Une photo publiée par les forces de l'ordre montre une grande pièce remplie de matelas sur le sol, avec des bouteilles d'eau, des boîtes de mouchoirs et une guitare posée contre un mur. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Des séjours vendus en ligne Le groupe organisait, selon la police, plusieurs retraites par semaine et a gagné des centaines de milliers d'euros de revenus — qu'il n'a pas déclarés — l'année dernière. L'organisation vendait les retraites en ligne, promettant une expérience « mystique » avec des bénéfices pour la santé. La police a arrêté deux hommes et une femme soupçonnés de diriger le groupe, et continue d'enquêter sur cinq autres personnes qui seraient des « guides spirituels ». Ils font face à des accusations de trafic de drogue, de blanchiment d'argent et association criminelle. Des agents retirent des cactus San Pedro, contenant de la mescaline, une substance hallucinogène. AFP/HO/Guardia civil.


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Quand s'arrête la mutuelle après une démission?
La mutuelle de l'entreprise est, dans la plupart des cas, obligatoire pour les salariés. Si le contrat de travail est rompu, la couverture de la mutuelle ne prend pas automatiquement fin. La portabilité de la mutuelle permet en effet de poursuivre la protection de l'assuré pendant une période donnée. Bon à savoir : vous pouvez souscrire une surcomplémentaire santé en fonction de vos besoins actuels. Par exemple, si votre mutuelle actuelle ne rembourse pas suffisamment certaines dépenses, par exemple d'optique ou dentaire, il peut être avantageux de souscrire ponctuellement une surcomplémentaire pour faire face à ces frais. Je compare les mutuelles Quand prend fin la mutuelle d'entreprise ? La mutuelle de l'entreprise ne prend pas automatiquement fin après une rupture de contrat. On parle alors de portabilité de mutuelle. Celle-ci est limitée à 12 mois et dépend de votre ancienneté dans l'entreprise. Par exemple, si vous avez 3 mois d'ancienneté au moment de la rupture du contrat (par exemple une fin de période d'essai), la mutuelle peut être conservée 3 mois après la fin du contrat. Si vous avez plus d'un an d'ancienneté, vous pourrez garder votre mutuelle pendant un an. Cela peut être avantageux, surtout si vous ne trouvez pas d'emploi rapidement ou que celle-ci est particulièrement protectrice. À lire aussi Comment avoir une mutuelle rapidement? Si vous retrouvez un emploi, le plus souvent, vous devrez souscrire la mutuelle de votre nouvelle entreprise. Il existe en revanche des situations où vous n'êtes pas dans l'obligation de souscrire la mutuelle de l'employeur, notamment en cas de CDD. Prenons un exemple. Si vous perdez votre emploi, que vous conservez pendant 1 an votre mutuelle grâce à la portabilité, et que, pendant ce laps de temps, vous êtes embauché en CDD dans une nouvelle entreprise dont la mutuelle ne vous convient pas, vous pouvez ne pas souscrire la mutuelle proposée et conserver celle que vous avez actuellement. De plus, cela peut, selon la date d'embauche, vous permettre d'être assuré plus longtemps (car la portabilité du nouveau contrat pourrait être inférieure à 1 an si le CDD n'est par exemple que de 3 mois). Notez qu'à la fin de la période de portabilité de la mutuelle, un contrat payant peut vous être proposé par l'assureur.