
Juan-les-Pins : un septuagénaire se rend à la police après avoir étouffé mortellement son épouse
Les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi, dans une résidence du centre de Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). Le corps sans vie d'une femme de 72 ans a été découvert mercredi matin dans un appartement de la rue Saint-Honorat, a-t-on appris jeudi matin de source policière, confirmant une information de Nice-Matin.
Son époux, de quelques années son aîné, s'est présenté de lui-même au commissariat d'Antibes peu avant 7h, affirmant avoir étouffé sa femme pendant la nuit. La victime a de fait bel et bien été retrouvée dans son lit, le visage couvert par un coussin. Les premières constatations médico-légales font état d'un décès par asphyxie, même si les investigations devront établir les circonstances exactes du crime. Une enquête a été ouverte pour «homicide sur conjoint» par le parquet de Grasse et confiée au service local de police judiciaire de Nice (SLPJ 06).
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Le suspect, immédiatement placé en garde à vue, était déjà connu des services de police pour des faits antérieurs de violences intrafamiliales. Il avait notamment été mis en cause en juillet 2023 pour avoir étranglé sa compagne et utilisé une arme tirant des balles en caoutchouc dans leur logement. À l'issue de ces faits, il avait été hospitalisé, puis placé temporairement en établissement spécialisé. La procédure avait été classée sans suite en raison d'un rapport concluant à l'abolition de son discernement.
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Elle était réclamée par la FNSEA et la Coordination rurale (2e syndicat), notamment pour les producteurs de betteraves sucrières qui affirment n'avoir aucune solution pour protéger efficacement leurs cultures. Les producteurs redoutent la concurrence d'importations de sucre produit avec des pesticides interdits en France. Publicité Le texte adopté au Parlement prévoyait (article 2) une réintroduction «pour faire face à une menace grave compromettant la production agricole», sans limite dans le temps ni de restriction sur les produits concernés, mais avec une clause de revoyure «à l'issue d'une période de trois ans, puis chaque année». Les Sages ont estimé que «faute d'encadrement suffisant» sur la durée, le type ou la technique de traitement et sur les filières concernées, cette mesure était contraire à la Charte de l'environnement. 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