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3 km knock-out  : Marc-Antoine Olivier décrypte la nouvelle discipline des Championnats du monde d'eau libre

3 km knock-out : Marc-Antoine Olivier décrypte la nouvelle discipline des Championnats du monde d'eau libre

L'Équipe18-07-2025
Pour la première fois lors de Championnats du monde d'eau libre, le 3 km knock-out fait son apparition. Marc-Antoine Olivier, champion de France de la discipline, explique le fonctionnement de cette nouvelle épreuve.
Malgré un 10 km très douloureux où il a été contraint à l'abandon après un choc dans l'eau avec un adversaire qui a provoqué un K.-O., Marc-Antoine Olivier sera bien au départ du 3 km knock-out, dans la nuit de vendredi à samedi (heure française), comme son compatriote Logan Fontaine. Le champion de France de la discipline nous explique en quoi consiste cette épreuve, présente cette saison en Coupe du monde et nouvelle aux Championnats du monde d'eau libre à Singapour.
« C'est une nouvelle discipline très attractive, parce qu'elle dure moins d'une heure. On doit faire un 1500 m, un 1000 m et un 500 m avec très peu de récupération entre les courses. Entre le 1500 m et le 1000 m, on a dix minutes et entre le 1000 m et le 500 m, on a cinq minutes. C'est très bien pour le public parce qu'il nous voit à chaque fois.
C'est très rythmé et ça se fait par série d'éliminations. Par exemple, on est quarante au départ, vingt nageurs passent pour le 1000 m et à la fin, on se retrouve à dix. Tous les nageurs jouent le jeu, ce qu'on avait un peu plus du mal à faire avec les relais mixtes. Toutes les nations mettent les jeunes et leurs plus gros éléments.
« Il y a énormément de stratégie. Au début, il faut s'employer mais pas trop non plus pour garder de l'énergie sur les vagues différentes »
Il y a énormément de stratégie. Au début, il faut s'employer mais pas trop non plus pour garder de l'énergie sur les vagues différentes. Il y a beaucoup de densité, surtout en Coupe du Monde, parce qu'on a le droit de mettre plus de deux nageurs par nation (deux seulement aux Championnats du monde). Franchement, c'est top. Je pense que ça nous fait aussi travailler notre vitesse pour le bassin.
Pour le public, c'est bien de se renouveler, d'aller chercher des choses qui attirent le regard et qui fassent plaisir à tout le monde. Ça me plaît énormément parce que ça reste de l'eau libre tout en étant attractif. Il y a encore plus de stratégie que sur le 10 km. »
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