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Droits de douane: Donald Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

Droits de douane: Donald Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin

24 Heuresa day ago
Le président américain vient de prolonger la trêve commerciale avec la Chine jusqu'au 10 novembre.
Publié aujourd'hui à 02h56 Mis à jour il y a 5 minutes
Donald Trump à la Maison Blanche le 11 août 2025.
Getty Images via AFP
Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.
Le chef de l'État a signé un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, précisant dans un message sur son réseau Truth Social que tous les autres éléments de l'accord restaient «identiques».
La Chine «continue de prendre des mesures importantes (…) pour répondre aux préoccupations des États-Unis en matière de sécurité économique et nationale», a écrit le président américain dans son décret, ajoutant avoir déterminé qu'il «était nécessaire et approprié de maintenir» cette trêve jusqu'au 10 novembre 2025.
À peu près au même moment, l'agence de presse officielle chinoise Xinhua publiait une déclaration commune issue des négociations sino-américaines à Stockholm, annonçant que la Chine prolongerait également sa trêve. La Chine continuera à suspendre sa précédente hausse des droits de douane pendant 90 jours à compter du 12 août, tout en conservant une surtaxe de 10%, selon cette source. Plusieurs cycles de négociations
Engagés au printemps dans un affrontement commercial à coups de droits de douane exorbitants, d'un pourcentage à trois chiffres, Pékin et Washington avaient fini par conclure une trêve de 90 jours en mai à Genève. Cet accord a temporairement fixé à 30% la surtaxe américaine sur les produits chinois, tandis que les taxes de Pékin sur les produits américains s'élèvent à 10%.
Plusieurs cycles de négociations impliquant des hauts responsables des deux côtés ont ensuite eu lieu à Londres puis Stockholm, pour éviter un nouvel embrasement et maintenir la trêve sur les rails.
Plus tôt dans la journée de lundi, Donald Trump avait affirmé que les négociations se déroulaient «plutôt bien». «La relation entre le président Xi (Jinping) et moi est très bonne», avait aussi déclaré le chef de l'État à la presse depuis la Maison-Blanche.
Pékin avait rapporté de son côté souhaiter une issue «positive» dans les négociations avec Washington. «Nous espérons que les États-Unis travailleront avec la Chine pour respecter l'important consensus atteint lors de l'entretien téléphonique entre les deux chefs d'État [en juin, NDLR]… et s'efforceront d'obtenir des résultats positifs sur la base de l'égalité, du respect et du bénéfice mutuels», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lin Jian, dans un communiqué.
Le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, avait déclaré, à l'issue des négociations en Suède, que Donald Trump aurait le «dernier mot» sur toute prolongation d'une trêve tarifaire. Concessions de dernière minute
Le président américain semblait déterminé à obtenir des concessions de dernière minute. Dans la nuit de dimanche à lundi, il a publié un message sur sa plateforme Truth Social, appelant la Chine à «quadrupler ses achats de soja américain».
«La Chine s'inquiète de manquer de soja. Nos géniaux agriculteurs produisent les meilleures graines de soja», a écrit Donald Trump, affirmant que cela permettrait de surcroît de «réduire significativement» le déficit commercial que connaissent les États-Unis avec la Chine, via un sursaut des importations chinoises. Il conclut d'un «merci président Xi».
Le président américain a par ailleurs fait savoir lundi, via un communiqué, que l'or resterait exempté des nouveaux droits de douane qu'il a mis en place. Après un article du Financial Times et la publication d'un document des douanes américaines, les investisseurs s'étaient inquiétés en fin de semaine dernière de voir certains lingots finalement taxés. Le métal précieux avait alors franchi un nouveau record.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur les produits entrant aux États-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre).
Le chef de l'État menace d'en imposer d'autres au nom de la protection de l'industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques. Newsletter
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L'UE «prête» à des compromis pour un traité sur le plastique, mais «pas à n'importe quel prix»
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