
Réforme fiscale, lutte agricole, tour de Romandie: l'essentiel du mardi 12 août
Les maraîchers suisses gagnent une bataille contre Coop Changer de caisse maladie vous aurait fait économiser le prix d'une voiture Jeter un mouchoir d'un véhicule peut coûter plus de 1000 euros en Italie Publié aujourd'hui à 17h39
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Le 28 septembre prochain, les Suisses voteront sur une réforme majeure qui pourrait transformer le paysage fiscal. Il s'agira de décider si l'on veut oui ou non abolir la valeur locative pour la remplacer par un impôt sur les résidences secondaires. Selon les analyses, environ 80% des propriétaires sortiraient gagnants de cette révision. En revanche, les propriétaires très endettés et les locataires risquent d'être pénalisés si l'équilibre fiscal n'est pas maintenu.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Changement d'assurance maladie: des économies significatives à la clé
Une étude de Comparis révèle que les assurés suisses auraient pu économiser jusqu'à 37'889 francs sur dix ans en changeant d'assurance maladie en 2015. C'est à Lausanne que les plus grandes économies étaient possibles, devant Zurich et Bâle-Ville. Genève est en queue de peloton.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Victoire des maraîchers suisses face à Coop: un bonus controversé abandonné
Victoire surprise pour les producteurs de légumes suisses face au géant de la distribution. Coop a finalement renoncé à imposer un «bonus» de 3% à ses fournisseurs, à la suite des protestations et d'une plainte déposée auprès de la Commission de la concurrence. Cette ristourne aurait coûté environ 12 millions de francs par an aux maraîchers.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Conflit israélo-palestinien: la Suisse s'accroche à sa neutralité pendant que ses voisins changent de cap
Alors que quinze pays occidentaux ont récemment annoncé vouloir reconnaître la Palestine comme État, la Suisse maintient sa position traditionnelle. L'ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey critique cette attitude qu'elle juge «dépassée» et met en garde: «Nous mettons en jeu notre réputation d'État dépositaire des droits de l'homme.» Le Conseil fédéral estime que la reconnaissance ne peut intervenir qu'au terme d'un processus de paix négocié, une perspective actuellement hors de portée.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Tour de Romandie féminin: un défi pour les cyclistes
La quatrième édition du Tour de Romandie féminin débutera le 15 août, proposant trois étapes particulièrement accidentées entre le Chablais vaudois et valaisan. La championne Demi Vollering défendra son titre tandis qu'Elise Chabbey tentera une victoire d'étape.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Marc Voltenauer et Lausanne relancent le Prix du polar romand
Le concours littéraire revient avec une nouvelle formule. Les prix romand et alémanique seront désormais décernés lors d'un festival qui aura lieu cette année à Berne le 18 octobre, puis l'an prochain à Lausanne. Parmi les nommés figurent Nicolas Feuz avec «Les extradées», Emmanuelle Robert avec «Dormez en Peilz» ou encore Jacques-Etienne Bovard avec «Passé sous silence». L'initiative vise également à promouvoir les traductions entre les régions linguistiques suisses.
Pour en savoir plus sur le sujet: lisez l'article détaillé. Aussi dans l'actu
Football féminin: l'internationale suisse Alisha Lehmann quitte la Juventus pour rejoindre Côme. Elle a signé un contrat de trois ans avec le club italien qui évolue également en Serie A.
IMAGO/Jan Huebner
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Leonardo Pescante est rédacteur en chef adjoint de 24heures depuis 2011. Après des études à l'Université de Lausanne en mathématiques et des cours supérieurs de management au CRPM, il a travaillé près de 15 ans à Radio Suisse internationale. Plus d'infos
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24 Heures
11 hours ago
- 24 Heures
Comment l'Europe lutte contre la sécheresse
Le continent fait face à une vague de chaleur intense. Tour d'horizon des mesures adoptées pour y faire face. Publié aujourd'hui à 17h04 En juin 2025, au Royaume-Uni, un pont a refait surface dans un réservoir asséché. Keystone Les fortes chaleurs vont se poursuivre jusqu'en fin de semaine. MétéoSuisse prévoit des températures particulièrement élevées en Suisse romande, où le thermomètre pourrait grimper jusqu'à 37 °C. En Espagne, en Grèce et dans le sud de la France, les incendies de forêt se multiplient. De nombreuses régions font également face à une pénurie d'eau. Voici un aperçu de la situation. France La France souffre des fortes chaleurs. Dans de nombreuses communes et régions du sud du pays, les autorités restreignent l'usage de l'eau. La priorité est de garantir l'approvisionnement en eau potable. La baisse des nappes phréatiques et du niveau des cours d'eau a entraîné des restrictions pour l'agriculture. Il est également interdit de remplir les piscines, de laver les voitures, d'arroser les espaces publics et les jardins privés. Seuls les potagers échappent à ces mesures. Un incendie survenu dans le massif des Corbières a ravagé près de 17'000 hectares de végétation. Getty Images Italie L'Italie est elle aussi confrontée à la sécheresse. Les vagues de chaleur des derniers mois et l'absence de pluie ont desséché les champs et fait souffrir le bétail. Les données actuelles de l'Institut pour la protection et la recherche environnementales montrent cependant de fortes disparités régionales. Le nord connaît des pénuries mineures, tandis que le centre et le sud du pays sont plus durement touchés. En Sicile, la situation est critique. En Italie, la Sarca laisse apparaître par endroits son lit asséché. Imago La situation est également tendue en Sardaigne. Fin juillet, les réserves d'eau du système régional n'atteignaient que la moitié de leur capacité. Dans certaines régions, elles n'étaient qu'à 12% de leur capacité. Espagne L'Espagne ne connaît pas actuellement de grave pénurie d'eau. Après les pluies abondantes du début de l'année, les barrages du pays sont encore bien remplis. Les niveaux baissent toutefois en été, en raison de la météo et de la hausse de la demande pendant la haute saison touristique. Le taux de remplissage atteint actuellement 64% de la capacité totale. Des problèmes d'approvisionnement apparaissent néanmoins localement, notamment à Majorque. La région du Pla, située à l'intérieur des terres, est particulièrement touchée. Le gouvernement des Baléares a récemment déclaré l'alerte sécheresse. Selon les autorités , la pénurie d'eau touche presque tout l'archipel. En juillet, les niveaux de remplissage sont tombés en moyenne à 43%, soit trois points de pourcentage de moins qu'à la même période l'an dernier. Grèce En Grèce, les barrages enregistrent cette année des niveaux historiquement bas. Près de la capitale, les réserves ont baissé de 50% par rapport à 2022. Le gouvernement veut moderniser en profondeur la gestion de l'eau, la rendre plus efficace et encourager les investissements. À l'avenir, les efforts se concentreront surtout sur le développement de nouvelles technologies, comme la dessalinisation de l'eau de mer. Ces installations ne font toutefois pas l'unanimité: elles sont jugées coûteuses, énergivores et peu respectueuses de l'environnement. Europe du Sud-Est La sécheresse touche également le sud-est de l'Europe. Sur le cours inférieur du Danube, le niveau de l'eau baisse régulièrement, au point que des navires s'échouent sur des bancs de sable et que des épaves immergées refont surface. Dans de nombreuses régions, les récoltes s'annoncent mauvaises. En Croatie, l'état de catastrophe naturelle a été déclaré dans plusieurs régions pour cause de sécheresse. En Serbie, en Croatie, en Slovénie, en Bosnie-Herzégovine, en Hongrie et en Roumanie, les communes interdisent régulièrement l'arrosage des jardins, le remplissage des piscines et le lavage des voitures. Dans le village bulgare de Gorna Studena (près du Danube), l'eau se fait de plus en plus rare, en raison de la vétusté des canalisations et du changement climatique. AFP Turquie Dans les régions touristiques de la mer Égée, les coupures d'eau se multiplient. À Izmir, métropole de plusieurs millions d'habitants, l'approvisionnement en eau est limité à certaines heures de la journée jusqu'à fin août. Cette mesure répond à la baisse continue du niveau des barrages. La station balnéaire de Bodrum procède elle aussi à des coupures régulières. Dans les zones touristiques, l'afflux de visiteurs aggrave le problème en augmentant considérablement la demande en eau potable. Par ailleurs, la Turquie connaît cet été des températures exceptionnellement élevées qui provoquent l'évaporation de grandes quantités d'eau. Selon le service météorologique turc, le mois de juillet a été le plus chaud depuis cinquante-cinq ans. Dans la région de la mer Égée, il est tombé l'an dernier 22% de pluie de moins que la moyenne habituelle. Les experts estiment que le changement climatique est responsable de l'augmentation des phénomènes extrêmes et de la prolongation des périodes de sécheresse. Angleterre Même certaines régions habituellement pluvieuses d'Angleterre sont aujourd'hui confrontées à l'épuisement des réserves d'eau et à la sécheresse. Selon l' Agence pour l'environnement , la pénurie d'eau est désormais un problème d'«importance nationale». Cinq régions sont touchées par la sécheresse et six autres connaissent un temps durablement sec. Le niveau de nombreux cours d'eau et réservoirs est inférieur à la moyenne saisonnière. Selon l'Agence pour l'environnement, la pénurie d'eau est devenue un problème d'«importance nationale» au Royaume-Uni. Keystone Pour économiser l'eau, l'agence recommande à ses citoyens de supprimer les anciens mails et les images stockées sur les appareils. Les centres de données utilisent en effet d'importantes quantités d'eau pour refroidir leurs systèmes. Ainsi, moins il y a de données à traiter, moins il faut les refroidir. Elle appelle également à prendre des douches plus courtes, à faire réparer les toilettes qui fuient et à couper l'eau en se brossant les dents ou en se rasant. L'Angleterre enregistre actuellement le semestre le plus sec depuis 1976. Un groupement national d'organisations, dont fait partie le service météorologique britannique Met Office, a averti que le changement climatique accentue les périodes de sécheresse. Dans certaines régions, des restrictions sont déjà en place. Dans le Yorkshire, l'arrosage des jardins est interdit depuis plusieurs semaines. Traduit de l'allemand par Laura Antonietti. Lire sur la canicule en Europe Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Nicoletta Gueorguiev ist Nachrichtenredaktorin beim Tages-Anzeiger. Sie schreibt über aktuelle Entwicklungen in den Bereichen Politik, Wirtschaft und Gesellschaft. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
13 hours ago
- 24 Heures
Corée du Nord: comment elle exploite ses citoyens en Russie
Esclavage moderne – Comment la Corée du Nord exploite ses citoyens en Russie Des milliers de Nord-Coréens sont envoyés en Russie pour travailler dans des conditions inhumaines. Leurs maigres salaires alimentent les caisses du régime de Kim Jong-un. Christian Häderli Des Nord-Coréens travaillent en Russie dans des conditions inhumaines. Leurs salaires de misère remplissent les caisses du dictateur Kim Jong-un. Getty Images Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Chaque année, des milliers de Nord-Coréens sont envoyés en Russie pour combler la pénurie de main-d'œuvre. Les autorités russes contournent l'interdiction de l'ONU en délivrant des visas d'étudiants aux travailleurs. Les ouvriers travaillent jusqu'à dix-huit heures par jour et dorment à même le sol ou dans des conteneurs insalubres. Des milliers de Nord-Coréens sont envoyés chaque année en Russie pour travailler dans des conditions proches de l'esclavage. Ils viennent pallier la grave pénurie de main-d'œuvre exacerbée par la guerre d'agression menée par la Russie en Ukraine. Selon la BBC, la Corée du Nord, qui entretient des liens politiques étroits avec la Russie, envoie de plus en plus de travailleurs sur le territoire russe. Ces informations sont confirmées par des experts et des responsables gouvernementaux sud-coréens. Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos De nombreux Russes sont partis à la guerre. Ils ont fui le pays ou sont tombés au combat. Moscou fait appel à des travailleurs nord-coréens pour combler la pénurie de main-d'œuvre. En 2019, les Nations Unies ont interdit l'envoi de travailleurs nord-coréens afin de réduire les revenus du régime de Kim Jong-un, qui servent à financer ses programmes nucléaires. Les autorités russes contournent toutefois cette interdiction en délivrant des visas d'étudiants, qui permettent aux travailleurs d'entrer légalement sur le territoire. En Russie, les emplois dans le bâtiment sont très prisés, car ils promettent une meilleure rémunération que le travail en Corée du Nord. La plupart des ouvriers partent dans l'espoir d'échapper à la pauvreté et de pouvoir, à leur retour, acheter une maison pour leur famille ou créer leur entreprise. Seuls les hommes jugés les plus fiables sont retenus après une sélection rigoureuse. Ils doivent abandonner leur famille derrière eux. Lavage de cerveau et travail forcé pour les travailleurs La BBC a interrogé six Nord-Coréens qui ont quitté la Russie depuis le début de la guerre. Leurs témoignages révèlent des conditions de travail inhumaines. L'un d'entre eux, Jin, raconte qu'il a été escorté de l'aéroport jusqu'à un chantier de construction par un agent de sécurité nord-coréen, qui lui a ordonné de ne parler à personne ni de regarder quoi que ce soit. L'agent a déclaré: «Le monde extérieur est notre ennemi». Jin a dû se mettre immédiatement au travail et participer à la construction de gratte-ciel à raison de dix-huit heures par jour. Toutes les personnes interrogées évoquent des journées de travail débutant à 6 heures du matin et se terminant souvent à 2 heures du matin, avec seulement deux jours de congé par an. «Le plus terrifiant, c'est le réveil, quand on se rend compte qu'on va revivre le même enfer que la veille», raconte Tae, qui a réussi à s'échapper l'année dernière. Ses mains étaient si crispées au réveil qu'il ne parvenait plus à les ouvrir. Un autre travailleur, Chan, relate avoir été battu par les surveillants quand il tentait de se reposer: «Nous avions l'impression de mourir.» «Taxe de loyauté» à Kim Jong-un Les hommes ont également déclaré qu'ils étaient enfermés et surveillés sur les chantiers par des agents de sécurité nord-coréens. Ils devaient dormir à même le sol ou dans des conteneurs insalubres et surpeuplés. La sécurité au travail est quasi inexistante. «La nuit, les lumières sont éteintes. Ils travaillent dans l'obscurité, avec très peu d'équipement», explique Kang Dong-wan, professeur à l'Université Dong-A en Corée du Sud. Un ouvrier nommé Nam explique qu'il a fait une chute de quatre mètres. Blessé au visage, il s'est retrouvé en incapacité de travail. Malgré son état, ses supérieurs lui ont interdit de se rendre à l'hôpital. La majeure partie des revenus générés par ces travailleurs en Russie est versée directement à l'État nord-coréen, sous forme de «taxe de loyauté». Les ouvriers ne perçoivent qu'entre 80 et 160 francs suisses par mois. Cependant, cet argent ne leur est versé qu'à leur retour en Corée du Nord. Il s'agit probablement d'une tactique visant à empêcher les tentatives de fuite, estiment les experts. Amitié entre la Russie et la Corée du Nord Après de nombreuses tentatives de fuite, les autorités nord-coréennes ont encore restreint la liberté des travailleurs. Les hommes sont parfois tenus de suivre des formations idéologiques et de participer à des séances dites d'«autocritique», au cours desquelles ils doivent réaffirmer leur loyauté au dictateur Kim Jong-un. Les rares sorties en ville sont également contrôlées. Alors qu'auparavant les ouvriers pouvaient y aller à deux, ils doivent désormais voyager par groupes de cinq et sont surveillés de près. Malgré le renforcement des contrôles, quelques tentatives d'évasion ont abouti. Tae a décidé de fuir après avoir découvert sur YouTube les salaires des ouvriers sud-coréens. Une nuit, il a quitté discrètement son chantier et parcouru des milliers de kilomètres pour rejoindre un avocat, qui l'a aidé à rejoindre Séoul. Jin a pris la fuite lorsqu'il a appris que l'État risquait de lui confisquer ses économies à son retour. Cependant, de moins en moins de Nord-Coréens parviennent à se rendre dans la capitale sud-coréenne. Le nombre d'arrivées a diminué de moitié depuis 2022. Vladimir Poutine et Kim Jong-un aiment afficher leur amitié. Vladimir Smirnov/AFP Andrei Lankov est professeur à l'Université Kookmin de Séoul et expert des relations entre la Corée du Nord et la Russie. Selon lui, «les ouvriers nord-coréens resteront un héritage durable de l'amitié entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine pendant la guerre». Les travailleurs devraient être employés en Russie encore longtemps après la fin de la guerre. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Christian Häderli ist Redaktor beim Digital Desk von Tamedia in Bern. Er ist Sitemanager, schreibt über tagesaktuelle Themen und bereitet News auf. Plus d'infos @ChriguHaederli Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
14 hours ago
- 24 Heures
Après la catastrophe, le nouveau Blatten devrait sortir de terre en 2029
Après l'effondrement du glacier qui a dévasté le village, les assurances imposent un délai de reconstruction de cinq ans. Les travaux progressent. Publié aujourd'hui à 14h15 Le programme de reconstruction rapide se heurte cependant à d'importantes incertitudes: le cône de débris reste instable avec des chutes de pierre régulières. KEYSTONE Le cœur du village de Blatten devrait être rendu habitable d'ici à 2029, soit un an plus tôt que prévu initialement, afin de permettre aux sinistrés de toucher l'intégralité de leurs indemnités d'assurance, assure la «Neue Zürcher Zeitung» . Cette annonce a été faite par Matthias Bellwald, président de la commune haut-valaisanne, lors d'une réunion mardi soir. La localité, détruite fin mai par l'effondrement d'un glacier, fait l'objet d'un calendrier de reconstruction accéléré. Selon ce nouveau planning, les quartiers et hameaux épargnés devraient être réinvestis dès 2026 et des capacités hôtelières devraient être disponibles fin 2028, préparant ainsi un retour à la normale pour l'année suivante. Cette accélération du calendrier s'explique principalement par les conditions imposées par les assurances bâtiment. Ces dernières ont déjà versé 75% du montant assuré aux propriétaires ayant perdu la totalité de leur logement. Toutefois, les 25% restants ne seront accordés que si les sinistrés achètent ou construisent une nouvelle habitation en Valais dans un délai de cinq ans. Pour Matthias Bellwald, il apparaît donc «logique» que le nouveau Blatten soit prêt d'ici là. Un programme de reconstruction incertain Ce programme de reconstruction rapide se heurte cependant à d'importantes incertitudes. Selon la «NZZ», le site du village reste recouvert d'un cône de débris «aussi instable qu'au premier jour», d'après les déclarations du chef de l'état-major de conduite régional, qui qualifie par ailleurs l'agenda du président de la commune de «très ambitieux». Des chutes de pierre continuent également de se produire régulièrement au-dessus du village sinistré. La faisabilité même d'une reconstruction d'ici à 2029 reste donc en question, tout comme la possibilité de reconstruire sur le site original. Une nouvelle évaluation des dangers est prévue pour l'automne. Malgré ces défis, Matthias Bellwald affirme que les premiers travaux de déblaiement progressent favorablement. Une route de secours a été finalisée avec six semaines d'avance sur le calendrier, permettant désormais la circulation d'engins de chantier et d'agriculteurs munis d'autorisations spéciales. La remise en service du réseau électrique avancerait également plus rapidement que prévu. Aussi sur la catastrophe de Blatten Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.