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Mépris des experts, recours à l'IA... La rocambolesque bataille d'un ex-grand patron pour authentifier un tableau de Rubens

Mépris des experts, recours à l'IA... La rocambolesque bataille d'un ex-grand patron pour authentifier un tableau de Rubens

Le Figaro03-08-2025
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RÉCIT - La famille d'Éric Licoys - ancien numéro deux de Vivendi et grand amateur d'art - tente de prouver depuis 75 ans l'authenticité d'un tableau du maître flamand.
Petit conseil au propriétaire d'un supposé tableau de maître en quête d'authentification : ne jamais baisser les bras, malgré l'avis tranché de certains experts. Éric Licoys, ancien numéro deux de Vivendi, ancien président du groupe Havas et galeriste, peut en témoigner. La raison ? Ce nonagénaire avenant, qui nous reçoit dans son appartement parisien, se démène depuis plusieurs décennies afin que son Bain de Diane soit attribué au célèbre artiste flamand Pierre Paul Rubens (1577-1640). « Les combats ne m'ont jamais fait peur, je l'ai démontré dans le passé », sourit le cofondateur du Parc Astérix, qui avait déjà fait face à de nombreux détracteurs avec ce projet pharaonique devenu une réussite internationale.
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Rien ne pouvait donc l'arrêter dans cette nouvelle quête digne d'une série Netflix avec ses multiples rebondissements. Au casting, face à sa famille et ses soutiens perpétuellement ballottés entre espoir et déception : des directeurs de prestigieuses institutions…
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Des courses-poursuites à gogo dans les rues de Séoul. En surface, la série « Butterfly », mise en ligne ce mercredi 13 août sur Prime Video, est un thriller d'espionnage à grand renfort d'action. Daniel Dae Kim, qui incarne le personnage principal, est également producteur de la fiction. Il a d'ailleurs fait pencher la balance pour qu'à l'écran l'intrigue se déroule en Corée du Sud et non en Europe, comme le roman graphique dont elle est l'adaptation. Celui qui vient de fêter ses 57 ans incarne ici David Jung, un espion qui refait surface après s'être fait passer pour mort pendant neuf ans. Le héros traque sa fille, devenue tueuse pour une agence de renseignement privée. Né en Corée du Sud et arrivé aux États-Unis alors qu'il n'avait que 2 ans, Daniel Dae Kim a été révélé au grand public dans la série « Lost » (2004-2010), dans laquelle il interprétait un des rôles principaux dès la saison 1. Devant la caméra, on l'a revu depuis dans sept saisons de « Hawaii 5-0 », dans « New Amsterdam » ou encore « Avatar, le dernier maître de l'air ». Mais Daniel Dae Kim multiplie également les projets en tant que producteur. C'est notamment lui qui a œuvré pour que la série sud-coréenne « Good Doctor » soit adaptée aux États-Unis, avec la réussite qu'on lui connaît. En 2025, il a été nommé aux Tony Awards, récompensant la crème du spectacle vivant, pour son rôle au théâtre dans « Yellow Face ». Il est ainsi devenu le premier comédien d'origine asiatique à figurer dans la catégorie « Meilleur acteur principal d'une pièce » dans l'histoire de cette cérémonie américaine. Il est également au générique du film d'animation « KPop Demon Hunters », sorti le 20 juin sur Netflix et carton de l'été sur la plate-forme. Daniel Dae Kim y prête sa voix à l'un des personnages dans la version originale. Cette année est donc particulièrement riche pour lui. Avec « Butterfly », le comédien et producteur allie une nouvelle fois ses deux cultures, ce qui lui tient particulièrement à cœur. La série mêle ici scénario hollywoodien et décors de son pays d'origine, dialogues en anglais et en coréen, acteurs américains, Américains d'origine coréenne ainsi que Coréens. Parmi ces derniers, figurent Kim Ji-hoon, Kim Tae-hee ou encore Park Hae-soo, un des visages de « Squid Game ». Dans la bande originale, les fans de K-Pop reconnaîtront quelques notes de titres des Blackpink et des Stray Kids. Pour le clin d'œil, les fans de « Lost » auront quant à eux le plaisir de retrouver Henry Ian Cusick (qui y jouait Desmond) le temps d'une courte apparition. Daniel Dae Kim, toujours convaincant à 57 ans Certes, « Butterfly » ne révolutionne pas le genre du thriller d'espionnage, mais derrière ses courses-poursuites à répétition se cache un drame familial assez prenant. Les rebondissements sont bien amenés, même si certains sont prévisibles. En tout cas, à 57 ans, Daniel Dae Kim se révèle très à l'aise et convaincant en héros de scènes d'action.

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Pour ou contre : le slip de bain pour homme ?

On pensait le short de bain indétrônable. Pourtant, cet été 2025, c'est son cousin le slip qui reprend du poil de la bête, allant jusqu'à séduire les célébrités. Alors, parti pris vestimentaire ou véritable faute de goût ? Deux journalistes mode de Madame Figaro tranchent. Partout sur les plages dans les années 1950, hilarant dans sa version kangourou et léopard sur Tarzan, avant d'être tourné au ridicule au cinéma et dans la pop culture... Le slip, tout comme sa déclinaison swimwear, n'a jamais été un vêtement qu'on a laissé en paix. Malgré tout ce qu'on peut lui reprocher, il a tout l'air de signer son grand retour cet été. La faute aux récents défilés de mode, mais aussi aux célébrités à l'instar de Cruz Beckham qui, affalé sur son yacht familial amarré à Saint-Tropez, a décidé il y a quelques jours de fièrement exhiber un slip de bain Prada. Quitte à la rendre (enfin) cool ? Une question loin de mettre tout le monde d'accord, notamment deux journalistes de Madame Figaro. Pour : l'avis du journaliste mode Augustin Bougro «Au cours des années 1950, à une époque où Brigitte Bardot bouscule les mœurs en osant le bikini sur les plages de la Côte d'Azur, le slip de bain pour homme prend doucement du galon. Moulant, échancré, taille haute et coloré, ce sous-vêtement d'été incarne ce besoin de liberté ressentit par la jeunesse d'après-guerre. Après avoir été abandonné au profit des bermudas de bain - la faute, en partie, au cinéma qui a longtemps fait du slip le symbole du ringard sur les plages -, le constat est sans appel : le slip de bain est de retour en 2025. La faute, très certainement, à la génération Z, fascinée par son côté décomplexé, pour ne pas dire audacieux. Publicité D'ailleurs, si on est attentif à la mode masculine, on remarque facilement que les bas se raccourcissent : le bermuda laisse place au short, le short au microshort, et le microshort au slip. J'aime cette idée d'assumer entièrement ses jambes sur la plage, sans craindre le regard des autres. J'aime aussi cette volonté d'assumer entièrement qui on est avec cette pièce, que ce soit la façon dont on se présente aux autres, les formes de notre corps, notre pilosité plus ou moins apparente, notre besoin de confort. Et qu'on se le dise, porter le slip de bain, c'est aussi en finir avec les petits désagréments liés au short, comme ce moment gênant où il faut le décoller de ses cuisses après une baignade, ou devoir supporter les modèles 'palmiers' démodés depuis la fin des années 2010. À bien y réfléchir, le slip de bain pour homme en 2025 incarne peut-être ce que le bikini était pour les femmes en 1950. Une sorte d'alternative drastique pour tourner en dérision le qu'en-dira-t-on et vivre comme on l'entend. Rien de plus inspirant à l'heure où les réseaux sociaux ne cessent de cultiver des standards de beauté toujours plus inatteignables, anxiogènes et ridicules. Aux slips, citoyens !» Défilé Jacquemus homme printemps-été 2019. (Marseille, le 25 juin 2018.) WWD / Penske Media via Getty Images Contre : l'avis de la journaliste mode Lou Revel «Plébiscité par les maisons de mode et mis en scène sur les podiums, le slip de bain s'impose comme la pièce phare de l'été. Pourtant, difficile pour moi de partager cet enthousiasme. D'abord, il faut admettre qu'il n'est pas tendre avec tout le monde. Il demande un corps athlétique, des jambes sculptées, une confiance maximale. Sur un mannequin, sous la lumière étudiée d'un défilé, cela fonctionne assurément. En revanche, sur la plage, au milieu des corps «réels», il devient impitoyable. Le short de bain, court ou long, a cet avantage de convenir à toutes les morphologies, de flatter sans trop en montrer. Ensuite, c'est une question de confort et de pudeur. Je préfère voir un homme en short, parce que le short laisse un peu d'espace : on y glisse une clé, un portable, on peut s'y promener sans donner l'impression d'être prêt à monter sur un podium de culturisme. Avec un slip, difficile d'échapper à cette sensation d'exposition permanente. Et puis, il y a l'image du slip de bain qui reste. Je ne peux m'empêcher de penser à Franck Dubosc dans Camping (2006), à Christian Clavier dans Les Bronzés (1978), ou encore à ces rugbymen goguenards en «Budgy Smuggler» aux teintes criardes, cette marque volontairement kitsch qui propose tout un lot de maillots de bain pour rugbymen. Bien sûr, les maisons de luxe s'efforcent de dépoussiérer son image, mais dans l'inconscient collectif, il reste une pièce à la limite du bon goût. Mal porté, il tombe rapidement dans les bas-fonds du comique. Alors oui, le slip de bain, c'est audacieux, mais selon moi, l'élégance masculine réside parfois dans ce qu'on ne montre pas. Un short bien coupé, sobre, qui laisse entrevoir sans tout dévoiler, me semble bien plus séduisant. À la plage, on peut être libre… sans forcément tout afficher.»

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