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Le NPD publie les règles officielles pour remplacer Singh

Le NPD publie les règles officielles pour remplacer Singh

La Presse25-07-2025
Au moins 10 % des signatures d'un candidat doivent provenir de jeunes néo-démocrates âgés de 25 ans ou moins.
(Ottawa) Le Nouveau parti démocratique (NPD) a publié les règles officielles de sa course à la chefferie, qui exigent notamment que les candidats recueillent un nombre précis de signatures auprès de partisans de divers groupes régionaux, raciaux et 2ELGBTQI+.
David Baxter
La Presse Canadienne
Au moins 10 % des signatures d'un candidat doivent provenir de jeunes néo-démocrates âgés de 25 ans ou moins.
Les candidats doivent également recueillir au moins 50 signatures dans chacune des cinq régions du Canada : l'Atlantique, le Québec, l'Ontario, les Prairies ainsi que la Colombie-Britannique et le Nord.
Un nouveau chef permanent pour remplacer Jagmeet Singh sera choisi par scrutin préférentiel, ce qui permettra aux membres du parti de classer les candidats par ordre de préférence.
Le parti a annoncé plus tôt ce mois-ci que les candidats devront payer des frais d'inscription de 100 000 $.
La campagne officielle commencera en septembre et le vote final aura lieu en mars, lors du congrès du parti à Winnipeg.
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« De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. (Ottawa) Les écoles et les employeurs associent la culture palestinienne au terrorisme et exercent des représailles contre ceux qui dénoncent la guerre à Gaza, selon un nouveau rapport. Dylan Robertson La Presse Canadienne « De nombreux Canadiens ont payé un prix injuste », a déclaré Nadia Hasan, professeure à l'Université York, lors d'une conférence de presse mercredi sur la colline du Parlement. Mme Hasan dirige le Centre de recherche sur l'islamophobie de l'université, qui a publié un rapport indiquant que les institutions publiques et privées violent le droit à la parole de ceux qui dénoncent la guerre israélienne à Gaza. Le rapport exhorte tous les ordres de gouvernement à reconnaître officiellement le racisme antipalestinien et à poursuivre la formation sur la détection et la prévention de la discrimination envers cette communauté. Le rapport cite des cas d'étudiants en droit, d'enseignants et de professionnels de la santé faisant l'objet d'enquêtes professionnelles ou de réprimandes pour avoir dénoncé la guerre à Gaza. Le rapport indique que bon nombre de ces personnes ont par la suite été blanchies. Il cite la décision de l'Université d'Ottawa de suspendre le Dr Yipeng Ge pour des postes qu'un collègue juif qualifiait de « sabotants » ; l'université l'a ensuite réintégré. « Le silence de plusieurs de nos dirigeants institutionnels a été vraiment préjudiciable, indique t-il. Il a donné le ton. Beaucoup l'ont interprété comme un seuil de tolérance sur leur lieu de travail et dans leurs espaces d'enseignement. » Jesse Robichaud, porte-parole de l'Université d'Ottawa, a expliqué dans un courriel qu'aucune suspension n'avait été prononcée, mais qu'un résident avait été « temporairement retiré » des milieux clinique et universitaire pendant l'examen des plaintes pour manquement au professionnalisme. « Ces mesures provisoires ne constituent pas des mesures disciplinaires, a expliqué M. Robichaud. Tous les efforts ont été déployés pour assurer un traitement rapide du dossier. Notamment, en attendant l'examen du dossier et la décision du sous-comité, le résident a continué de recevoir l'intégralité de son salaire et des avantages sociaux liés à son poste. » Une « exception palestinienne » Le rapport indique que des étudiants ont été victimes d'intimidation ou de sanctions officielles pour avoir porté un keffieh traditionnel ou affiché un drapeau palestinien sur les réseaux sociaux. « Les étudiants se voient refuser la possibilité de faire le deuil de leur famille, de pleurer la mort de leurs proches, simplement parce qu'ils sont Palestiniens, a expliqué Nihad Jasser, de l'Association des Canadiens d'origine arabe palestinienne. Nous voulons que nos enfants grandissent fiers de qui ils sont. Nous voulons qu'ils célèbrent leur héritage palestinien avec dignité et fierté. » Elle a ajouté qu'il semble y avoir une « exception palestinienne » en matière de politiques de diversité et d'inclusion. « Les institutions de notre société soutiendront tous les droits de la personne, à l'exception des droits des Palestiniens […] toutes les cultures, sauf la culture palestinienne », a expliqué Mme Jasser. Amira Elghawaby, représentante spéciale d'Ottawa pour la lutte contre l'islamophobie, a déclaré que la faible réaction des gouvernements face aux incidents de haine antimusulmane risque d'enhardir les personnes enclines à la violence. « Beaucoup de ces incidents sont choquants en soi. Pris ensemble, ils témoignent d'un système d'oppression, a-t-elle déclaré. Ces tendances dangereuses doivent être interrompues avant de causer davantage de dommages. » Le rapport appelle également Ottawa à sévir contre l'ingérence étrangère ciblant les musulmans au Canada. Ils ont pris note d'une analyse de mars 2024 réalisée par Meta, la société mère de Facebook, qui a révélé des preuves de « discours antimusulmans et islamophobes ciblant le public canadien » provenant d'Israël. Le gouvernement israélien a nié toute implication dans cette campagne, qui utilisait des photos de profil générées par l'IA et cherchait à obtenir une couverture médiatique canadienne susceptible de lier l'antisémitisme aux manifestations sur les campus. Le rapport de mercredi soutient également que les dirigeants d'entreprise ont omis de dénoncer les politiques israéliennes qui causent des morts massives et la faim à Gaza. Le rapport souligne que la Banque Royale du Canada a publié une déclaration de soutien aux Canadiens juifs après l'attaque du Hamas contre Israël en 2023, mais « n'a pas inclus l'augmentation des victimes civiles et le déplacement des Palestiniens de Gaza ». Une porte-parole de la banque a déclaré qu'elle « ne ferait pas d'autres commentaires ». Le rapport souligne également que la Banque Scotia a fait un don à l'Appel juif unifié et à l'intervention de la Croix-Rouge au Moyen-Orient, mais n'a pas pris en compte la situation des Palestiniens. La Banque Scotia a été sollicitée pour commenter. Les députés conservateurs ont repoussé l'idée de reconnaître officiellement le racisme antipalestinien. Le Comité de la justice de la Chambre des communes avait réclamé une telle mesure en décembre dernier. Les conservateurs ont déclaré que cette recommandation introduirait « de nouvelles catégories complexes qui risquent de compliquer le débat et de favoriser la division plutôt que l'unité ». Les conservateurs ont cité le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA), qui a soutenu que le racisme antipalestinien pourrait servir de bouclier à des groupes appelant à la destruction de l'État d'Israël. « L'approbation de l'APR constitue une attaque contre l'identité juive et compromet l'important travail de lutte contre l'antisémitisme », a expliqué le CIJA. Mme Hasan a déclaré que le Canada devrait être en mesure de lutter contre la haine antijuive et antipalestinienne « par un engagement de bonne foi auprès des communautés touchées ».

« L'hôtel était anglais, tout le reste était français »
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Quand un médecin afro-américain se fait refuser l'accès à la salle à manger du Château Frontenac, la population de la ville réagit de façon humaine et évoluée, en ce mois d'août 1945 François Charbonneau Essayiste et professeur titulaire à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa Il y a 80 ans, le 6 août 1945, les journaux québécois annonçaient qu'une première bombe atomique avait éclaté au-dessus de la ville japonaise d'Hiroshima. Mais une autre histoire publiée ce jour-là passionnera bientôt le Québec tout entier : un médecin noir new-yorkais, George D. Cannon, et sa femme, Lillian M. Cannon, poursuivaient en justice le célèbre Château Frontenac pour discrimination raciale. Les Cannon avaient décidé cet été-là de passer leurs vacances à Québec. Dès leur arrivée au Château où ils séjourneront deux semaines, le 29 juillet 1945, ils soupent dans la salle à manger du célèbre hôtel où Churchill et Roosevelt s'étaient rencontrés deux fois plutôt qu'une (en 1943, puis en 1944). Les Cannon, qui occupent la chambre 4119, soupent à nouveau dans la salle à manger les 30 et 31 juillet, dans le plus grand bonheur. Or, le soir du 1er août 1945, quelque chose cloche. Le maître d'hôtel fait patienter les Cannon, qui sont pourtant les premiers dans la file depuis un moment. C'est George J. Jessop, directeur adjoint de l'hôtel, qui finira par expliquer au couple que la présence de « Noirs » importune des clients américains. Ils ne pourront plus souper dans la salle à manger, mais dans leur chambre seulement. Si George J. Jessop pensait avoir réglé le « problème », il ne savait pas à qui il avait affaire. L'incident du Château fera les nouvelles jusqu'en Australie ! Une ténacité hors norme C'est que George D. Cannon est un être d'exception. Tous les témoignages concordent : Cannon est non seulement un bon vivant, c'est aussi un être habité d'une force et d'une ténacité hors norme. Il a mené des études de médecine à l'Université de Chicago alors qu'il n'avait même pas le droit de loger sur le campus à cause de la discrimination raciale. Pendant ses études, la tuberculose l'alite pendant deux ans et lui enlève un poumon. S'il subit d'innombrables actes de racisme pendant son parcours, il sera pourtant le premier Afro-Américain embauché dans trois hôpitaux new-yorkais différents. En 1945, il est depuis longtemps un militant pour les droits civiques. Il n'allait pas laisser passer un tel affront, même subi dans un pays étranger. PHOTO FOURNIE PAR L'AUTEUR Le Dr George D. Cannon, premier Afro-Américain embauché dans trois hôpitaux new-yorkais différents Cannon retient les services d'un jeune avocat québécois, Édouard Laliberté, qui lui suggère d'adopter une double stratégie : d'abord, par voie d'injonction interlocutoire (obtenue du juge Oscar Boulanger, de la Cour supérieure), mettre en demeure le Château d'offrir au couple l'ensemble des services auxquels il a droit en vertu de son statut de client. Ensuite, déposer simultanément une poursuite en justice pour compenser l'humiliation subie. La stratégie va fonctionner à merveille. Le gérant du Château se fait servir l'injonction interlocutoire qui l'oblige à servir le couple le 4 août 1945, et les journaux québécois s'intéressent à l'affaire Cannon de manière soutenue à partir du 6 août 1945. Dans son autobiographie, le médecin ne tarira pas d'éloges envers la presse québécoise, qui publie abondamment sur l'affaire. Le couple est tout aussi touché de l'appui qu'il reçoit de la population française de la ville de Québec, outrée de l'injustice subie par le couple. Le Château recevra de nombreux télégrammes de Québécois indignés. Plusieurs ont l'idée d'inviter le couple à souper à la maison et ils accepteront au moins l'une de ces invitations, celle d'un médecin dont l'histoire n'a pas retenu le nom. Ils seront reçus en invités d'honneur à l'Université Laval et sans doute à l'Hôtel-Dieu. Des chauffeurs de taxi comme des passants leur feront découvrir les atours de la ville. Des membres du personnel de l'hôtel les encourageront à mener leur combat jusqu'au bout. Dans une lettre de remerciement envoyée de New York et publiée dans plusieurs journaux québécois le 10 septembre 1945, le Dr Cannon écrira que « vraiment une ville et une province font preuve de grandeur pour avoir tant de citoyens empressés à montrer leurs sentiments sur un tel sujet ». Des archives inaccessibles La poursuite se réglera à l'amiable, en 1946. Si nous connaissons bien les arguments présentés par Édouard Laliberté dans ce dossier, nous ne savons toujours pas précisément quels arguments favorables à la discrimination le Château entendait présenter pour se défendre. Cet argumentaire existe pourtant, puisque pas moins de quatre dossiers, comportant 657 pages, préparés par les avocats du Château dans cette affaire, sont conservés par Bibliothèque et Archives Canada (BAC), à Renfrew, en Ontario. Cette institution, qui prétend promouvoir les meilleurs principes EDI, choisit incompréhensiblement de ne pas donner accès à 87 % des pages qu'il contient, pour protéger le privilège avocat-client d'une entreprise (La Chateau Frontenac Company) qui n'existe plus, 80 ans après les faits. Ce refus est d'autant plus inexplicable que l'actuel Château Frontenac a officiellement autorisé BAC à ouvrir ces archives au complet en 2022. Notons que les hôtels Fairmont ont pour leur part présenté des excuses officielles au couple lors du lancement de mon livre L'affaire Cannon (Boréal, 2025) au Château Frontenac, le 5 avril dernier. IMAGE FOURNIE PAR L'AUTEUR George Dows Cannon conservera longtemps le souvenir de cet évènement. Il insistera, dans son autobiographie inédite, sur le contraste entre le traitement qu'il reçoit de la direction de l'hôtel et l'appui enthousiaste qu'il reçoit de la population de Québec. Il conclura ainsi que « l'hôtel était anglais, tout le reste était français ». Consultez le site de l'affaire Cannon Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité
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Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité

Dans son dernier rapport annuel, le Service canadien du renseignement de sécurité indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Les avocats en immigration dénotent un nombre élevé de contrôles de sécurité (Ottawa) Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) affirme traiter un nombre croissant de demandes de contrôle de sécurité en matière d'immigration, ce qui entraîne de longs délais pour les avocats spécialisés en immigration. David Baxter La Presse Canadienne Dans son dernier rapport annuel, l'agence de renseignement indique avoir reçu plus de 538 000 demandes de contrôle de sécurité de la part des agents de l'immigration et des services frontaliers en 2024. Une augmentation significative du nombre de demandes a commencé à être constatée en 2023, avec plus de 493 200 demandes reçues. Auparavant, le SCRS avait reçu environ 300 000 demandes de contrôle de sécurité par an au cours des cinq années précédentes. Le dernier rapport du SCRS indique que, même si le volume de demandes en attente de contrôle de sécurité demeure élevé, l'agence de renseignement prendra le temps nécessaire pour les traiter. Ali Abuhannoud, un réfugié jordanien qui demande la citoyenneté canadienne, a raconté qu'il attendait le résultat de son contrôle de sécurité depuis mai 2024, après avoir déposé sa demande en juillet 2023. « Je ne sais pas ce qu'ils contrôlent, mais vous pouvez imaginer le stress et l'anxiété que cela me cause », a-t-il affirmé à La Presse Canadienne depuis Halifax. M. Abuhannoud a indiqué que c'était la troisième fois qu'il se soumettait au processus de contrôle de sécurité. Il a expliqué avoir été contrôlé une première fois à son arrivée au Canada en tant que réfugié en 2018, puis une seconde fois lorsqu'il a demandé la résidence permanente. Il a expliqué avoir fui au Canada à cause de sa « famille homophobe » et de craintes pour sa vie. L'augmentation des demandes de contrôle est en partie due à la hausse du nombre de demandeurs d'asile arrivant au Canada, qui doivent tous être contrôlés. Les agents de l'immigration et des frontières peuvent demander au SCRS d'effectuer un contrôle de sécurité dans le cadre d'une demande de visa ou de citoyenneté. Le ministère fédéral de l'Immigration prend une décision finale d'admissibilité en fonction de ce contrôle. Des avocats spécialisés en immigration en Colombie-Britannique et en Ontario ont déclaré à La Presse Canadienne que de plus en plus de leurs clients subissent des retards prolongés en raison des contrôles de sécurité, sans que personne n'en explique la raison. « Le gouvernement nous répète sans cesse que des vérifications d'antécédents par des tiers sont nécessaires et qu'elles prennent du temps, ce que nous comprenons », a souligné Adrienne Smith, avocate spécialisée en immigration à Toronto. « Mais notre problème est que nous ne voyons pas quelles mesures le gouvernement prend pour justifier ce retard. » Will Tao, avocat spécialisé en immigration à Burnaby, en Colombie-Britannique, a rapporté que son cabinet avait commencé à recevoir un afflux d'appels concernant des demandes d'immigration retardées par les contrôles de sécurité en janvier 2024. « Les demandes soumises à des contrôles de sécurité plus rigoureux provenaient de pays que je qualifierais de proches géopolitiques d'une préoccupation pour le Canada », a expliqué M. Tao. Il a précisé que ces pays comprennent des pays du Moyen-Orient, comme la Jordanie, ainsi que l'Ukraine, la Russie, la Chine, l'Iran et, « dans certains cas », l'Inde. « Les règles du jeu ont changé. Nous le savons, car des demandeurs, par exemple, qui étaient résidents permanents au Canada il y a des années, ou qui avaient des visas depuis de très nombreuses années, allant et venant pendant 15, 20 ou 30 ans, se retrouvent soudainement pris dans cette situation », a dénoté M. Tao. Le SCRS a décliné une demande d'entrevue. La porte-parole du SCRS, Magali Hébert, a déclaré dans un courriel que le programme de filtrage est une « fonction essentielle de la sécurité nationale du Canada ». Mme Hébert a indiqué que le SCRS travaille « avec diligence » pour évaluer le volume élevé de demandes de filtrage. « Le SCRS et ses partenaires en matière de filtrage de sécurité continuent de prendre le temps nécessaire, compte tenu des informations disponibles à ce moment-là, pour traiter chaque dossier avec sérieux et assurer la sécurité du Canada et de ses citoyens, conformément au mandat de filtrage de sécurité prévu par la Loi sur le SCRS », a ajouté Mme Hébert. Un « manque de motivation » dénoncé Le rapport 2024 du SCRS indique que la nécessité de filtrer toutes les demandes provenant de Gaza en raison de la présence du Hamas dans cette région a « entraîné une augmentation significative » de la demande de services et de ressources en personnel de filtrage. Le SCRS affirme avoir également « priorisé de manière proactive » les demandes en provenance du Liban, en prévision d'une éventuelle escalade du conflit entre le Hezbollah et Israël. Le SCRS, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) examinent actuellement le processus de contrôle de l'immigration après que le SCRS a soumis un père et son fils, Ahmed et Mostafa Eldidi, à un contrôle de sécurité avant qu'ils ne soient accusés d'infractions liées au terrorisme de l'État islamique en juillet 2024. Le rapport indique que le SCRS a effectué le contrôle de sécurité sur la base des informations reçues à l'époque. M. Tao a mentionné qu'avec la volonté du gouvernement fédéral de réduire le nombre d'immigrants permanents et temporaires arrivant au Canada, il ne pense pas qu'il soit enclin à résorber l'arriéré des demandes de sécurité. « Je constate un […] manque de motivation pour traiter ce dossier », a indiqué M. Tao. M. Abuhannoud a dit avoir vu des amis qui avaient déposé leur demande après qu'il ait obtenu la citoyenneté avant lui. « J'ai l'impression d'être puni par quelque chose que je n'ai même pas pu choisir. Je n'ai pas choisi d'où je viens, a-t-il déclaré. J'ai choisi de venir ici pour la liberté, la liberté d'expression, pour toutes ces grandes valeurs, mais j'ai l'impression d'être puni pour quelque chose auquel mes parents croient. »

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