
Face au Portugal, l'Irlande signe la plus large victoire de son histoire
Il y a parfois des matches dont on se demande s'ils doivent réellement avoir lieu. Certains écarts de niveau sont si grands qu'ils en deviennent presque absurdes. L'affiche pouvait, au premier abord, faire rêver des fans portugais avides d'un match de gala. Mais la réalité du terrain, elle, s'est vite chargée de dissiper l'illusion que leur équipe pouvait exister devant des Irlandais venus le couteau entre les dents.
À Oeiras, ce samedi soir, le Portugal a appris dans la douleur ce que signifie affronter une nation du haut du panier mondial. « Le Portugal est une très bonne équipe de rugby et c'est un match qui doit être pris très au sérieux », prévenait l'entraîneur intérimaire des avants irlandais, Cullie Tucker. « Ils représentent une menace », ajoutait l'entraîneur-chef par intérim, Paul O'Connell. Alors le XV du Trèfle a exécuté, et respecté son opposant du soir.
Mais l'Irlande n'a pas simplement gagné. Pourtant amplement remaniée, avec de nombreux cadres absents, elle a balayé son adversaire avec une intensité, une précision et une maîtrise totale. Avec seize essais inscrits - un record pour cette nation lors d'un match officiel - de la 1e à la 85e minute, les partenaires de Jack Crowley et Sam Prendergast ont martyrisé leurs adversaires. Le score est sans commune mesure : 106 - 7.
Non seulement le XV du Trèfle a inscrit son plus grand nombre de points lors d'un match officiel (106), il a aussi, avec cette victoire, écrit une page de son histoire. Jusqu'alors, le plus large succès enregistré par l'Irlande était un 83-3 infligé aux États-Unis en 2000. Record largement battu, donc, avec cette victoire écrasante, lors d'une partie unilatérale qui n'aura laissé aucun répit au Portugal. Et qui, semble-t-il, n'aura servi à personne. Espérons que les quelques spectateurs, clairsemés dans les tribunes du stade Nacional du Jamor, ont toutefois pris du plaisir lors de ce premier affrontement entre les deux nations.

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4 hours ago
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Les notes de Pays-Bas - France : Delphine Cascarino a renversé la table
Menée à la pause (1-2), l'équipe de France a renversé dimanche les Pays-Bas en 5 minutes à l'heure de jeu, dans le sillage d'une Delphine Cascarino inarrêtable (2 buts, 1 passe décisive), pour finalement s'offrir un large succès (5-2), un sans-faute dans le groupe D et l'Allemagne en quarts de finale. Les Pays-Bas ont fait mal aux Bleues sur les côtés, notamment en première période, avec Grant (6), dangereuse sur plusieurs actions, et Pelova (7). Déjà buteuse contre le pays de Galles, l'attaquante a récidivé d'une frappe sous la barre (1-1, 26e) puis fait le décalage pour Beerensteyn sur le c.s.c de Bacha. Et si elle a perdu le ballon sur le 2-2, la passe de Janssen (2) était catastrophique. La défenseuse a été trop facilement éliminée par Cascarino sur le 2-3, a raté son dégagement sur le dernier but et vécu un calvaire. Casparij (3) comme Groenen (3) ont beaucoup souffert. La sentinelle a été mangée par Katoto sur l'ouverture du score puis dévorée par Cascarino sur le 2-2. Roord (4) a affiché une improbable nonchalance sur sa perte de balle puis dans la continuité de l'action du doublé de Cascarino. Van Domselaar (4) a réalisé plusieurs beaux arrêts, mais elle a pris cinq buts. Elle ne peut rien faire sur les deux buts adverses et elle a maintenu son équipe à flot pendant longtemps. Sollicitée dès le début du match (2e par Pelova, 31e par Van de Donk), elle a été parfois impressionnante dans ses arrêts sur sa ligne. Son jeu au pied s'est franchement amélioré depuis quelques mois et cela s'est encore vu à Bâle. Restée sur le banc contre les Galloises, la latérale du PSG a retrouvé son poste de latérale droite, mais elle a été moins en vue que face à l'Angleterre. Autrice d'un très bon début de match, elle a été coupable sur les deux buts néerlandais. Titulaire contre les Galloises, elle a enchaîné face aux Pays-Bas, puisque Mbock et Lakrar ne sont pas à 100 % physiquement. Si elle manque de vitesse, elle possède une puissance très intéressante, qui lui a notamment permis de s'imposer devant Van de Donk ou Beerensteyn (34e). Passée axe gauche après la pause, elle a été impériale et a même apporté des solutions offensives en perçant les lignes adverses, comme à la 54e. Seule joueuse avec Bacha à avoir été titularisée lors des trois matches de cet Euro, la Lyonnaise a commencé axe gauche avant de passer à droite après la pause. Sereine en début de match, elle a flanché sous la pression adverse. Elle est prise par l'appel de Beerensteyn sur le deuxième but adverse et n'a pas vraiment régné dans sa défense. Moins en vue que d'habitude balle au pied, et aucun risque pris à la relance. Remplacée par N'DONGALA (79e), qui a obtenu un penalty (90e). Dans le onze pour la troisième fois de suite, comme Sombath, elle était sous la menace d'une suspension en cas d'avertissement. Cela l'a peut-être limitée dans son pressing et ses duels, car elle a souffert. Souvent prise dans son dos par Grant, elle a laissé des espaces et des positions de centre. Le but marqué contre son camp (41e) ne l'a pas fait couler et elle a réalisé une bonne seconde période, avec beaucoup de présence défensive. Offensivement, elle est toujours intéressante, notamment par ses centres. Remplacée par BOGAERT (71e). Placée en relayeuse droite, la milieu a été beaucoup trop discrète. Son travail défensif n'a pas été à la hauteur en première période avec aucun ballon récupéré. Un bon centre vers Katoto qui ne centre pas (20e). Au début de l'action néerlandaise, elle est en retard sur Roord (41e). Mieux quand elle est redescendue en sentinelle à la place de Toletti. Un très bon début de match à la récupération du ballon (3) et dans l'orientation du jeu. Elle marque son quatrième but en sélection le jour de ses 30 ans d'une frappe de 20 mètres (22e). Un bon retour pour repousser un centre de Grant (30e). 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4 hours ago
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« Chelsea a mérité et a été plus efficace que nous » : Marquinhos reconnaît la supériorité des Blues sur le PSG en finale de la Coupe du monde des clubs
Le capitaine du PSG Marquinhos a estimé que la victoire de Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs (0-3) était logique, car les Blues se sont montrés plus efficaces que les joueurs de la capitale. Marquinhos au micro de DAZN après la défaite du PSG face à Chelsea (0-3) :« Ils [les joueurs de Chelsea] ont bien travaillé sur nos petites faiblesses. Tactiquement, ils nous ont mis en difficulté en première mi-temps, on a mis du temps à réagir, ce sont des choses qu'on devra apporter pour la suite. Toutes les équipes vont beaucoup nous étudier, savoir ce qu'on fait de bien et ce qu'on fait de mauvais. C'est à nous d'être toujours au top. Chelsea a gagné la bataille physique, surtout en première mi-temps, ils ont gagné beaucoup de duels et on a été un peu en dessous de ce qu'on peut faire, donc c'était difficile pour nous. Ils ont été très efficaces, et ça change tout. On a vu en finale de Ligue des champions, et aussi contre le Bayern et le Real Madrid : quand tu es efficace, ça change tout. On a eu des opportunités, mais on n'a pas été efficaces en première mi-temps, ça paye pour le résultat. Les supporters sont toujours là avec nous, dans les bons comme dans les mauvais moments. On voulait vraiment ramener ce trophée à Paris. C'est un trophée qui joue tous les 4 ans, c'était une opportunité en or, on ne sait pas si on sera encore là pour la prochaine Coupe du monde des clubs. Je suis désolé, on n'a pas réussi. Mais ça n'enlève rien à cette saison de fou, c'étaient des moments incroyables. On a perdu avec nos forces et avec notre philosophie. On ne s'est pas cachés, on a essayé de faire notre jeu. Chelsea a mérité [sa victoire] et a été plus efficace que nous. »


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4 hours ago
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« L'Allemagne sera favorite » en quarts de finale selon Laurent Bonadei, le sélectionneur des Bleues
Alors que son équipe vient de réaliser un parcours en poule parfait avec trois victoires de suite, Laurent Bonadei estime que l'Allemagne, vice-championne d'Europe en titre, sera tout de même favorite en quarts de finale samedi (21 heures). « Après cette victoire renversante (5-2) face aux Pays-Bas, êtes-vous d'accord si on vous dit que le plus dur commence aujourd'hui ?Au départ, on s'était dit que c'était le groupe de la mort. En sortir avec 9 points, on peut être fiers et satisfaits. Chaque match sera difficile, on est préparés. Le dernier match amical contre le Brésil (3-2) était fait pour nous préparer à ces matches avec adversité. On est sur une série de 11 victoires, tous nos adversaires vont vouloir nous faire tomber. On reste avec cet état d'esprit de challenger, avec de l'ambition. Faites-vous désormais partie des favoris dans cette compétition ?Pour être favori, il faut avoir gagné un trophée. On va jouer l'Allemagne (en quarts de finale, samedi) qui a gagné 8 fois l'Euro. L'Allemagne sera donc favorite. Mais on est des challengers coriaces, on va donner du fil à retordre à tous nos adversaires. L'Allemagne est mieux classée que nous au classement FIFA. Elles ont été lourdement battues par la Suède (4-1), elles vont certainement se remobiliser. Comment expliquez-vous les deux visages de votre équipe ?Un match, c'est 90 minutes, deux mi-temps. Parfois la pause peut être bénéfique pour recaler certaines choses et reprendre ses esprits. En première période, on faisait un match de gentilles joueuses et ce sont les Néerlandaises qui mettaient de l'impact. Cette équipe nous a posé des problèmes dans l'intensité. J'ai dit aux joueuses qu'elles avaient tout le potentiel pour revenir au score, et que même menés 2-1, on était toujours qualifiés. On avait de la fraîcheur, cette fraîcheur devait nous servir. « Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. » Quel bilan tirez-vous de ces trois premiers matches ?J'ai dit la dernière fois qu'on n'atteint jamais la perfection. On va travailler cette semaine sur la gestion des longs ballons, le pressing, monter le curseur d'agressivité collective. Je dirais qu'on va travailler, continuer à essayer de mettre en place notre projet de jeu et de trouver un bon équilibre offensivement et défensivement. On a neuf buteuses qui ont marqué 11 buts, le danger peut venir de partout. Je préférerais qu'on soit devant, qu'on mène au score comme face à l'Angleterre. On va essayer de faire en sorte que les matches soient plus faciles. Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. Les équipes adverses jouent de longs ballons pour nous faire reculer. On va travailler techniquement et tactiquement pour poser des problèmes à nos adversaires. « France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. » À quel match vous attendez-vous face à l'Allemagne ?C'est une première manche avant notre demi-finale aller-retour en Ligue des nations. C'est une grande nation du football. C'est cette équipe qui avait éliminé les Bleues en demi-finales lors de la dernière édition (1-2). On va appréhender ce match avec la confiance que l'on a, offrir du spectacle aux supporters. France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. »