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Les notes de PSG-Bayern Munich : Donnarumma intraitable, Doué chirurgical

Les notes de PSG-Bayern Munich : Donnarumma intraitable, Doué chirurgical

L'Équipea day ago
Secoué par le Bayern Munich, le PSG s'est qualifié (2-0), à 9 contre 11, pour les demi-finales de la Coupe du monde des clubs. Dans le but parisien, Gianluigi Donnarumma, auteur de 5 arrêts, a éteint les velléités bavaroises, quand à la pointe de l'attaque, Désiré Doué a ouvert le score et montré une nouvelle fois qu'il était l'homme des grands matches cette saison pour le PSG.
Il a la main ferme devant Olise (27e) et signe surtout un super arrêt réflexe sur un centre-tir de Pavlovic (41e). Il a paru très affecté par la blessure de Musiala, qui lui a valu d'être sifflé par les supporters allemands ensuite. Serein sur sa ligne (62e, 90e). Pour chipoter, quelques sorties aériennes téléphonées sur coups de pied arrêtés et un peu de déchet dans ses relances.
Il a ouvert des espaces quand il se projetait mais Coman lui a aussi fait très mal par ses crochets ou dans la profondeur, obligeant le Marocain à être plus prudent. Un bon sauvetage de la tête (57e). Son slalom sur le 2e but, après 90 minutes d'efforts sans relâche, est exceptionnel (90e + 6).
Une mauvaise relance débouche sur une frappe d'Olise (6e). Il est monté d'un cran presser haut après le quart d'heure délicat du PSG en début de match. Il emmène bien Coman avant de fermer (53e). Il a fini très fort lorsque le Bayern poussait fort pour égaliser sur du jeu long et des centres.
Il s'est efforcé de coller Kane au plus près pour ne pas le laisser jouer en remise ou se retourner. Solide dans ses couvertures et dans le duel mais il est battu dans les airs par l'Anglais qui ne peut cadrer (38e). Un de ses renversements est à l'origine de l'occasion de Kvaratskhelia (19e). Les matches passent et il ne donne pas de signe d'essoufflement. Mais il laisse ses partenaires à dix pour un tacle en retard grossier sur Goretzka (81e).
Une prestation inégale, où il n'a pas toujours semblé dans son assiette. Il a livré un sacré duel à Olise, avec un succès inégal. Il se fait crocheter sur la première occasion allemande (27e). Il a bien joué quelques transitions qui auraient pu faire mouche (62e). Passé milieu gauche après la sortie de Ruiz (80e).
Il a peiné en première période au milieu de terrain mais a sorti une dernière demi-heure de très haut vol. Il est à la récupération dans les pieds de Kane sur le but de Doué (78e) et auteur d'une fin de match défensive exceptionnelle. Il aimantait les ballons pour dégager de la tête ou les chiper dans les pieds des Munichois comme dans ceux d'Olise (90e).
La sentinelle parisienne avait fort à faire avec face à lui dans l'entrejeu Kimmich et Pavlovic. Le Portugais n'a jamais été dans un fauteuil pour relancer et il a eu parfois du mal parfois à l'image de sa perte de balle devant sa surface (45e). Il a dû prendre des risques à la relance en dribblant dans ses 20 mètres mais s'en est toujours bien tiré grâce à sa technique et du sang-froid.
L'Espagnol a été en difficulté même si par sa disponibilité et son placement il a donné des solutions à ses partenaires. À des soucis à ressortir les ballons face au pressing allemand, à l'image de sa perte de balle (10e). À une balle de but qu'il a gâchée (22e). Remplacé par Zaïre-Emery (80e), auteur d'une bonne entrée.
Le meilleur attaquant parisien. Il a souvent pris le dessus par ses dribbles et sa vitesse sur Upamecano ou Boey dans le couloir droit munichois. Une générosité de tous les instants pour presser et défendre. Son activité aurait mérité d'être récompensée par un but, il a eu des situations mais est tombé notamment sur un très bon Neuer sur sa ligne (32e). Remplacé par Beraldo (84e) après le carton rouge de Pacho. Le Brésilien a été précieux dans cette fin de match irrespirable à 9 contre 11.
C'est l'homme des grands rendez-vous. Décisif encore une fois en inscrivant le premier but de son équipe d'un tir du gauche (78e). Pourtant avant, le jeune Français n'avait pas été très inspiré tout au long du match. Des mauvaises passes (9e, 44e...). A eu la première situation dangereuse du match mais a tiré à côté (3e) alors que Kvara était peut-être mieux placé. A été replacé à droite pour la seconde période. Un centre un peu fort (61e) mais un bon retour défensif (68e). Averti (76e) et suppléé par Hernandez (80e), expulsé 12 minutes plus tard.
Préféré à Dembélé, l'ancien Lyonnais a débuté couloir droit avant de permuter avec Doué à la pause. C'est dans cette position axiale qu'il s'est créé une occasion en or (49e) mais a vu son tir repoussé par Neuer. Avant, en première période, il avait été assez juste, réussissant plusieurs contrôles orientés et décalages pour Doué (19e) ou Kvaratskhelia (32e). Remplacé (70e) par Dembélé, acclamé. Il a eu une balle de but après une récupération de Kvara mais son ballon échoue juste à côté du but vide de Neuer (74e). Offre la qualification au PSG (90e + 6) juste après avoir touché la barre quelques secondes auparavant, d'un tir surpuissant.
Sa décision de débuter avec Dembélé sur le banc a surpris. Tout comme le choix de sortir Barcola pour laisser Doué, finalement payant puisqu'il marque. Ses ajustements après l'expulsion de Pacho (81e) sont logiques et ont permis de résister à la vague allemande sur la fin.
Les trois joueurs français titularisés par Vincent Kompany ont réussi leur match dans la défaite. En défense, Dayot Upamecano (note : 6) a coupé énormément de ballons de la tête et a sauvé des situations dangereuses. Son apport offensif a été important, notamment en fin de match pour aider le Bayern à revenir. Il a offert un but refusé à Harry Kane (6) pour hors-jeu (87e) et lui-même s'était déjà vu refuser un but en première période (45e + 1) sur un coup franc de Michael Olise (7).L'ancien joueur de Crystal Palace a lui aussi fait son match. Il a plusieurs fois mis Gianluigi Donnarumma à contribution en le contraignant à trois arrêts, dont celui de la 27e minute, sur une frappe puissante et bien placée.Titulaire dans le couloir droit, Kingsley Coman (7) était plein de jus et sa vitesse a fait souffrir Hakimi et la défense parisienne. Il a déposé un ballon magnifique sur la tête de Kane (38e) et a été à deux doigts de trouver celle de Serge Gnabry (3). Il a également contraint Donnarumma à un arrêt (53e).Manuel Neuer (5) avait réussi sa première heure, avec des arrêts décisifs sur Khvicha Kvaratskhelia (32e) et Bradley Barcola (45e + 4), mais son positionnement très haut l'a fait souvent déjouer au pied et il a été impuissant sur les deux buts parisiens.Jamal Musiala avait été dans le ton jusqu'à sa grave blessure alors que les deux latéraux - Konrad Laimer (4) et Sacha Boey (4) - ont été bien trop neutres.
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Wimbledon : survolté à domicile, Cameron Norrie au rendez-vous des quarts
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Wimbledon : survolté à domicile, Cameron Norrie au rendez-vous des quarts

Dernier espoir britannique, le 61e joueur mondial a passé l'obstacle Nicolas Jarry, en cinq sets, ce dimanche. Comme à la maison. Le 61e mondial Cameron Norrie a remporté dimanche une bataille en cinq sets contre Nicolas Jarry (143e), Chilien issu des qualifications, pour rallier les quarts de finale de Wimbledon, où il représentera le dernier espoir britannique, hommes et femmes confondus. En s'imposant 6-3, 7-6 (7/4), 6-7 (7-9), 6-7 (5/7), 6-3, le gaucher de 29 ans a enflammé ses supporters massés dans le court N.1, au toit fermé à cause de la pluie, ce qui a parfois donné à ce huitième de finale des allures de match de football ou de rugby. Le niveau des décibels a grimpé de plusieurs crans notamment en fin de deuxième set lorsqu'il a bouclé le tie-break sur un revers pleine ligne, au bout d'un échange long de treize coups. Publicité L'ex-N.8 mondial a aussi joué avec leurs nerfs en gâchant une balle de match dans le troisième set puis en perdant un nouveau tie-break dans le quatrième, avant de s'imposer en près de quatre heures et trente minutes. Norrie rejoint les quarts de Wimbledon pour la seconde fois de sa carrière, trois ans après une demi-finale, sa meilleure performance en Grand Chelem. Grand défi face à Alcaraz ? Le joueur né en Afrique du Sud, qui a grandi en Nouvelle-Zélande et représente la Grande-Bretagne depuis 2013, affrontera l'Espagnol Carlos Alcaraz (2e), double tenant du titre, ou le Russe Andrey Rublev (14e). Il aura quoi qu'il arrive réussi sa campagne au All England Club, où il était arrivé sans confiance après deux éliminations coup sur coup au premier tour des tournois sur gazon du Queen's et d'Eastbourne. Le public britannique avait placé davantage d'espoirs en Jack Draper, N.4 mondial éliminé dès le deuxième tour, et en Emma Raducanu (40e), tombée au troisième tour face à l'actuelle patronne du circuit, Aryna Sabalenka. Jarry, 143e mondial, a lui aussi dépassé les attentes en passant trois tours de qualifications à Roehampton, avant d'éliminer le N.8 mondial Holger Rune en cinq sets, Learner Tien et l'espoir brésilien Joao Fonseca. Avant Wimbledon, le Chilien de 29 ans restait sur six matches perdus d'affilée au premier tour d'un tournoi du Grand Chelem.

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