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«La direction vend la boutique» : à Paris, le déclin du quartier histoire du jeu vidéo

«La direction vend la boutique» : à Paris, le déclin du quartier histoire du jeu vidéo

Le Figaro18 hours ago
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REPORTAGE - Le boulevard Voltaire regroupait jadis des dizaines de magasins indépendants spécialisés. Ils baissent peu à peu le rideau ou pivotent vers la vente de mangas, cartes et figurines de pop culture, plus rémunératrice.
Sortie du métro République à Paris. La place du même nom grouille de monde. S'y croisent les habituels adeptes de skateboard, les touristes aux bras chargés d'achats, et les représentants d'associations humanitaires qui interpellent les passants en espérant collecter quelques dons.
À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech
En s'éloignant, l'ambiance change. Aux premiers numéros du boulevard Voltaire, qui relie le haut lieu des manifestations parisiennes à la place de la Bastille, sont regroupées plusieurs boutiques indépendantes de jeux vidéo. Toutes les unes à côté des autres. Entre les vitrines vieillissantes et les devantures plus modernes, l'une d'entre elles attire particulièrement des passants : Retrogameplay. Et pour cause : elle annonce, via de grandes affiches, solder à -50% sur toute sa marchandise avant sa fermeture prévue pour le mois d'août. À l'intérieur, certains jeux pour PlayStation sont même bradés à -80%.
Cette fermeture imminente n'est pas un cas isolé. Si le boulevard Voltaire est depuis plus de 30…
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«1,5 million de dépenses directes par les croisiéristes» : à Bordeaux, la CCI défend la présence des paquebots en centre-ville
«1,5 million de dépenses directes par les croisiéristes» : à Bordeaux, la CCI défend la présence des paquebots en centre-ville

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

«1,5 million de dépenses directes par les croisiéristes» : à Bordeaux, la CCI défend la présence des paquebots en centre-ville

À Bordeaux, la CCI a réalisé une étude pour démontrer les retombées économiques importantes de l'arrivée des paquebots de croisières dans le centre-ville. Cette année, 49 escales de paquebots sont prévues à Bordeaux, soit 38.000 croisiéristes qui débarquent à deux pas du centre-ville. Pour la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) Bordeaux Gironde, ces touristes venus de la mer ont un impact très important sur l'économie locale. «Il ne faut surtout pas supprimer ces bateaux de croisières dans le centre-ville», martèle Philippe Seguin, président de la CCI, s'appuyant sur une étude dévoilée début juillet. La CCI a interrogé près de 1188 passagers de croisière, répartis sur 23 navires ayant fait escale au Port de la Lune. Il en ressort que 82 % d'entre eux dépensent en moyenne 51,30 euros lors de leur visite en centre-ville. Selon la CCI, cela représente «1,51 million d'euros de dépenses directes». L'étude révèle aussi que pour 38 % des passagers, l'escale à Bordeaux a motivé leur choix de croisière, et que 73 % d'entre eux viennent principalement pour visiter la ville. De plus, 84 % des croisiéristes se déclarent très satisfaits de leur passage à Bordeaux. Publicité En ajoutant «les retombées liées aux transports, guides et services fournis par le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB), l'impact économique annuel pour le département atteint 4,8 millions d'euros», souligne encore l'étude. «Cela montre bien l'importance de ces bateaux pour les commerces de proximité», insiste Philippe Seguin. Rive gauche, rive droite ? D'ici 2030, la réglementation européenne imposera aux ports accueillant plus de 25 navires de croisière par an de les raccorder à l'électricité à quai. Le maire écologiste Pierre Hurmic et le GPMB ont annoncé leur volonté de déplacer la zone d'amarrage de ces grands navires vers la rive droite, près du pont Chaban-Delmas. Mais le président de la CCI souhaite que ces mastodontes puissent continuer à déposer leurs passagers directement au centre-ville, depuis la rive gauche. «Aujourd'hui, il faudrait investir 20 millions d'euros pour raccorder l'électricité sur la rive droite», explique Philippe Seguin. «Quand il y a une loi, il faut permettre de financer les opérations. Le grand port maritime a la compétence, mais n'a pas un centime pour le faire», ajoute-t-il. Selon lui, une solution reste possible pour que les navires géants continuent d'amarrer sur la rive gauche tout en limitant les coûts : raccorder les bateaux au Hangar 14, situé sur les quais, grâce à des relais électriques et des câbles à tirer. Une solution que la mairie de Bordeaux a envisagée, mais qui semble difficile à mettre en œuvre. «Nous avons eu un véto des architectes, donc cette piste-là est peu envisageable», explique Brigitte Bloch, conseillère municipale déléguée pour le tourisme et l'économie du vin. La solution privilégiée par la mairie et le GPMB semble donc être le déplacement vers la rive droite. «Qu'on soit rive gauche ou rive droite, on reste dans le centre de Bordeaux. Ça ne va pas changer la perception du croisiériste !», ajoute-t-elle. Pour l'élue, les retombées économiques liées aux croisiéristes restent modestes. «L'étude de la CCI montre qu'un croisiériste dépense 51 euros lors de son passage à Bordeaux. Un touriste classique dépense 160 euros par jour. Le tourisme dans la métropole génère 1,4 milliard d'euros. Les croisiéristes ne représentent donc qu'une part marginale de ces retombées », conclut-elle.

«On se heurte à un mur» : ces salariés freinés dans leur évolution de carrière par des clauses de non-débauchage
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time2 hours ago

  • Le Figaro

«On se heurte à un mur» : ces salariés freinés dans leur évolution de carrière par des clauses de non-débauchage

Réservé aux abonnés Des entreprises rivales peuvent s'engager discrètement à ne pas débaucher leurs salariés entre elles. Une pratique illégale, dans le viseur de l'Autorité de la concurrence, qui y voit une atteinte directe à la mobilité professionnelle. «On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe» : cette expression résume bien l'expérience de Thomas*. À 47 ans, cet ancien consultant pensait voir le champ des possibles s'ouvrir, en postulant pour rejoindre l'une des entreprises rivales de son employeur. Mais il a rapidement déchanté. «Je postulais régulièrement chez un concurrent, parfois même avec des recommandations en interne, mais l'issue était toujours la même : aucune suite. À l'époque, je croyais que c'était mon profil qui n'allait pas. On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe», raconte-t-il. Sans le savoir, Thomas était en réalité victime d'une clause de non-débauchage, qui empêchait son recrutement. Dans des secteurs concurrentiels, comme le conseil, l'ingénierie ou l'informatique, certaines entreprises tentent de se protéger des chasseurs de tête ou de concurrents acharnés en nouant discrètement des accords de non-débauchage. Concrètement ces «gentlemen's agreements» empêchent mutuellement les entreprises…

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Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

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« J'ai reçu 27 demandes pour des groupes de 50 à 200 caravanes cette année, mais nous n'avons que trois aires de grand passage à proposer… » Guy Geoffroy, directeur du groupement d'intérêt public (GIP) qui centralise les demandes d'installation des gens du voyage lors des grands rassemblements évangéliques, notamment avant et après celui de Nevoy (Loiret) du 11 au 18 mai, s'arrache les cheveux. « C'est un casse-tête », résume-t-il. En Seine-et-Marne, le compte n'y est pas . Voici trente-cinq ans que la loi sur le droit au logement, dite loi Besson, impose à chaque préfecture d'établir et appliquer un schéma des aires d'accueil des personnes « dont l'habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles ». Les communes de plus de 5 000 habitants y figurent de facto. Une compétence de réalisation transférée aux intercommunalités depuis le 1er janvier 2017.

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