Dubaï Papers : 25 personnes dans le viseur du Parquet national financier dans cette vaste affaire de fraude fiscale

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Le Figaro

38 minutes ago

• Le Figaro

Zefir révolutionne la vente immobilière avec son modèle collaboratif

Dans un marché immobilier en crise, avec 775 000 transactions en 2024 contre 870 000 en 2023, la startup française Zefir propose une alternative innovante, la vente collective, qui divise par deux les délais de vente. Rémy Fabre, co-fondateur de la plateforme, était l'invité d'Agnès de Tyssandier sur Le Figaro pour présenter cette solution qui transforme le secteur. Un réseau collaboratif de 4 000 agents Contrairement aux méthodes traditionnelles où les vendeurs s'appuient sur une ou deux agences, mobilise un réseau de 4 000 agents partenaires. « Il y a plus d'agences immobilières que de boulangeries en France », souligne Rémy Fabre. La plateforme centralise ces expertises locales pour toucher 95% des acheteurs potentiels et réduire les délais de vente de 110 à 58 jours en moyenne. Jacques Biron, consultant immobilier partenaire, témoigne de l'efficacité du système : « Il m'est même arrivé de vendre des biens en deux heures grâce à Zefir. » Cette performance s'explique par la mise en relation anticipée entre l'offre et la demande, permettant aux agents de travailler leurs fichiers clients avec une efficacité optimale. Digitalisation et expertise locale Le modèle Zefir combine le meilleur du digital et de l'expertise locale. Les vendeurs bénéficient d'un interlocuteur unique et d'un tableau de bord digitalisé qui suit en temps réel les visites, les intérêts des acheteurs et les négociations. Cette approche libère les agents immobiliers qui peuvent consacrer davantage de temps à la recherche d'acheteurs qualifiés pour les biens. Prix juste et rapidité Contrairement aux idées reçues, vendre rapidement ne signifie pas brader. « Une vente doit être rapide pour obtenir le meilleur prix », explique Jacques Biron. Plus un bien traîne sur le marché, plus il se dévalorise dans l'esprit des acheteurs. Ambitions futures Après avoir triplé son chiffre d'affaires entre 2023 et 2024 pour atteindre plus d'un milliard d'euros de transactions en 18 mois, Zefir prépare son expansion nationale. La startup annonce également le lancement d'une plateforme d'achat révolutionnée par l'intelligence artificielle pour septembre 2025, promettant de transformer l'ensemble du parcours immobilier.

Le Figaro

38 minutes ago

• Le Figaro

Edenred: bénéfice stable au premier semestre mais objectifs 2025 confirmés

La société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket-Restaurant, a enregistré un bénéfice net stable au premier semestre, pénalisé par un effet de change défavorable et une charge d'impôts en hausse, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué. Edenred a dégagé un bénéfice net de 235 millions d'euros sur les six premiers mois de 2025, pour un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d'euros, en hausse de 4%. Le groupe précise qu'ajusté des éléments non récurrents son bénéfice net ressort à 279 millions d'euros, contre 268 millions d'euros au premier semestre 2024. Son excédent brut d'exploitation (Ebitda) a progressé de 9,6%, à 654 millions d'euros, meilleur qu'attendu par les analystes. Le groupe confirme son objectif pour 2025 d'une croissance de l'Ebitda d'au moins 10% en données comparables, objectif qui prend en compte un impact négatif de 60 millions d'euros lié à un changement législatif en Italie. Publicité Le chiffre d'affaires opérationnel - hors revenus purement financiers -, qui représente l'essentiel des revenus du groupe, s'est élevé à 1,33 milliard d'euros, en hausse de 5,3%. Par activité, le chiffre d'affaires opérationnel des «avantages aux salariés», qui représentent les deux tiers de l'activité, s'est établi à 867 millions d'euros, en progression de 5,6%, ce qui «traduit le succès durable de l'offre digitale Ticket Restaurant auprès de nombreuses entreprises, allant des PME aux grands comptes, et ce, malgré un contexte macroéconomique plus difficile en Europe», souligne le groupe. «Un contexte économique défavorable» Les solutions de mobilité (cartes carburant, recharge électrique, péage…), qui pèsent pour un quart de l'activité, ont vu leur chiffre d'affaires opérationnel progresser de 11,6% à 347 millions d'euros. Enfin, les «solutions complémentaires» (services de paiement aux entreprises, solutions de motivation et récompenses et programmes sociaux publics) reculent de 10,3% à 125 millions d'euros. Cette activité est notamment affectée par la sortie programmée de certains services bancaires et par une performance moindre de l'activité d'Edenred Pay North America. Par zone géographique, le chiffre d'affaires opérationnel a progressé de 4,9% en Europe à 811 millions d'euros, de 5,4% en Amérique latine à 393 millions d'euros et de 8,3% à 135 millions d'euros dans le «reste du monde». En France, le chiffre d'affaires opérationnel est stable au premier semestre, à 177 millions d'euros, dans «un contexte économique défavorable conduisant certains clients à réduire le volume de leurs commandes suite à des baisses d'effectifs dans plusieurs secteurs», selon le groupe.

Le HuffPost France

11 hours ago

• Le HuffPost France

La réouverture de MaPrimeRénov' en septembre va faire beaucoup (beaucoup) de déçus

POLITIQUE - Encore des freins à la rénovation globale. Les aides MaPrimeRénov' vont bien reprendre à partir du 30 septembre, mais de façon plus limitée après un afflux important de dossiers depuis le début de l'année. Face à cet « énorme emballement », selon les mots du ministère chargé du Logement, les conditions d'accès vont désormais être très encadrées, avec notamment un maximum de 13 000 nouveaux dossiers acceptés d'ici fin 2025. Le ministère rappelle aussi ce mardi 22 juillet le « contexte de contrainte budgétaire accrue ». L'État avait décrété en juin une pause estivale du guichet MaPrimeRénov' pour les rénovations globales, soit les projets qui cumulent plusieurs types de travaux pour améliorer la performance énergétique d'un logement. La décision était motivée par un nombre trop important de demandes et de tentatives de fraudes. 13 000 dossiers maximum L'Agence nationale de l'habitat (Anah) a actuellement un « stock » de dossiers à traiter de 61 000 demandes, qui s'ajoutent aux 35 000 subventions déjà accordées depuis le début de l'année, ce qui représente un montant total de potentielles subventions de 4,2 milliards d'euros. L'objectif de l'État était cependant de financer 62 000 rénovations globales en 2025 (hors copropriétés) et l'enveloppe budgétaire globale de 3,6 milliards d'euros prévue pour la rénovation énergétique risque donc d'être entièrement dépensée. Ainsi, le gouvernement prévient d'ores et déjà que les dossiers déposés en 2025 qui ne rentreront pas dans l'enveloppe budgétaire de cette année seront imputés au budget de 2026, « sous réserve du vote de la loi de finances ». Cela concerne les demandes qui seront soumises à partir de septembre et qui sont limitées à 13 000 d'ici la fin de l'année pour éviter d'accumuler trop de dossiers en attente de réponse. Ce quota de 13 000 dossiers sera réparti par territoires qui auront « accès régulièrement aux taux d'atteinte des objectifs ». « Lorsque l'objectif national sera dépassé, la plateforme sera fermée jusqu'à la fin de l'année », indique le ministère dans un communiqué. Critères modifiés Dans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront faire une demande de subvention, précise le ministère, qui élargira « peut-être » le guichet aux ménages modestes « en fonction de la dynamique des nouveaux dossiers ». Le plafond de travaux, sur lequel est calculé le pourcentage de subvention, est abaissé de 70 000 euros à 30 000 euros pour les rénovations permettant de gagner deux classes énergétiques et à 40 000 pour les sauts de trois classes au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les aides MaPrimeRénov' seront réservées aux logements les plus énergivores (note E, F ou G au DPE). Le bonus de subvention en cas de sortie de la catégorie de passoire énergétique (note F ou G) est supprimé. Incertitudes sur le budget de MaPrimeRénov' en 2026 Les règles des aides pour les copropriétés et pour les travaux isolés de rénovation (parcours par geste) restent en revanche inchangées jusqu'à la fin de l'année 2025. Ces critères s'appliquent à partir de septembre 2025 et seront conservés en 2026, même si le quota de subventions à accorder annuellement et l'ouverture du guichet aux ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs restent « ouverts à la discussion » dans le cadre du budget 2026, précise le ministère. Concernant le budget alloué à MaPrimeRénov' en 2026, « il y a énormément d'échanges en cours sur ce sujet et l'encre n'est sèche nulle part », assure le cabinet de la ministre du Logement Valérie Létard. « La seule chose qu'on puisse dire c'est qu'il y aura MaPrimeRénov' en 2026. ».