
« Il criait qu'il voulait un travail » : un comptoir de l'aéroport de Milan-Malpensa attaqué au marteau et incendié
La voyageuse était aux premières loges au moment de l'attaque du comptoir d'enregistrement numéro 13 de l'aéroport italien. Un homme de 28 ans a incendié le poste à l'aide d'un liquide inflammable avant de donner plusieurs coups de marteau au milieu des cris des voyageurs.
Le terminal évacué par précaution
Les clichés et vidéos de la scène ont été partagés plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. « Il criait qu'il voulait un travail », selon les dires des témoins relayés par le Corriere della Serra. Le jeune homme, originaire du Mali et bénéficiaire d'une « protection subsidiaire » expirant en 2027, a été maîtrisé par le personnel de l'aéroport avec l'aide de plusieurs voyageurs.
Les motifs exacts de son geste seront peut-être expliqués lors de l'audience préliminaire devant le juge du tribunal de Busto Arsizio prévue ce jeudi matin. Le suspect est pour l'instant accusé de « dégradation » et d'« incendie » aggravés. Une autre hypothèse, celle d'une revanche personnelle, est explorée par les enquêteurs. L'homme se serait vu refuser, quelques jours avant, l'embarquement pour un vol direct vers l'Arabie saoudite. Il avait également été dénoncé pour des dommages dans un magasin de Milan.
#Últimahora 🔴 Un hombre africano armado con un martillo es noqueado con un extintor en la T1 del aeropuerto de #Malpensa, en #Milán, tras provocar destrozos y un incendio en la zona de facturación.#Italia #Italy #Milano pic.twitter.com/ESOkfGM8wp — eSPAINews (@eSPAINews_) August 20, 2025
[4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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11 hours ago
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Coups de marteau, incendie, cris... Les images d'un homme mettant le feu à un comptoir d'enregistrement dans un aéroport italien
VIDÉO - L'auteur des faits «criait qu'il voulait un travail», selon des témoignages aux médias locaux. Les voyageurs ne s'attendaient certainement pas à être pris de panique à leur arrivée à l'aéroport. Un homme a incendié et attaqué une zone d'enregistrement située au terminal 1 à l'aéroport de Milan Malpensa, en Italie, mercredi 20 août. L'homme a répandu du liquide inflammable sur le comptoir et mis le feu à une poubelle, qui a ensuite explosé. Armé d'un marteau, le malfaiteur a ensuite fracassé des écrans géants, avant de se confronter à un agent de sécurité. L'incident a semé la panique dans le hall et fait fuir plusieurs voyageurs. L'homme a été assommé par un extincteur avant d'être maîtrisé par le personnel de l'aéroport. Aucun blessé n'a été signalé. Publicité « Il criait qu'il voulait un travail » Des cris ont été entendus dans les couloirs du terminal 1, d'abord par les voyageurs en panique puis par l'agresseur lui-même. « Il criait qu'il voulait un travail », selon des témoignages relayés par le Corriere della Serra. Le suspect âgé de 28 ans est originaire du Mali et bénéficiaire d'une «protection subsidiaire» expirant en 2027. Il ne répond donc pas aux critères pour devenir réfugié en Italie, et aurait formulé une demande d'emploi, selon des témoins. Les raisons exactes de son geste sont encore à déterminer. L'individu a été placé en garde à vue. Il est pour l'instant accusé de «dégradation» et d'incendie aggravés.


Le Parisien
17 hours ago
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« Il criait qu'il voulait un travail » : un comptoir de l'aéroport de Milan-Malpensa attaqué au marteau et incendié
« J'ai commencé à courir pour sauver ma vie. » Sophie attendait au Terminal 1 de l'aéroport Milan-Malpensa ce mercredi au moment des faits. « J'ai vu le en feu en face de moi, raconte la touriste anglaise au Mirror. J'ai entendu des bruits d'explosion et j'ai vu un homme avec un tee-shirt blanc, un masque chirurgical bleu et un chapeau qui criait. » La voyageuse était aux premières loges au moment de l'attaque du comptoir d'enregistrement numéro 13 de l'aéroport italien. Un homme de 28 ans a incendié le poste à l'aide d'un liquide inflammable avant de donner plusieurs coups de marteau au milieu des cris des voyageurs. Le terminal évacué par précaution Les clichés et vidéos de la scène ont été partagés plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. « Il criait qu'il voulait un travail », selon les dires des témoins relayés par le Corriere della Serra. Le jeune homme, originaire du Mali et bénéficiaire d'une « protection subsidiaire » expirant en 2027, a été maîtrisé par le personnel de l'aéroport avec l'aide de plusieurs voyageurs. Les motifs exacts de son geste seront peut-être expliqués lors de l'audience préliminaire devant le juge du tribunal de Busto Arsizio prévue ce jeudi matin. Le suspect est pour l'instant accusé de « dégradation » et d'« incendie » aggravés. Une autre hypothèse, celle d'une revanche personnelle, est explorée par les enquêteurs. L'homme se serait vu refuser, quelques jours avant, l'embarquement pour un vol direct vers l'Arabie saoudite. Il avait également été dénoncé pour des dommages dans un magasin de Milan. #Últimahora 🔴 Un hombre africano armado con un martillo es noqueado con un extintor en la T1 del aeropuerto de #Malpensa, en #Milán, tras provocar destrozos y un incendio en la zona de facturación.#Italia #Italy #Milano — eSPAINews (@eSPAINews_) August 20, 2025 [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter


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«L'effet JO n'a pas eu lieu» : Thierry Marx déplore un été morose pour la restauration et l'hôtellerie
Le chef cuisinier et président de l'Umih estime que «les Français et les étrangers se sont détournés un peu de la France, au profit de l'Espagne et de l'Italie». Le chef cuisinier Thierry Marx fait grise mine ce jeudi matin. «L'effet Jeux olympiques n'a pas eu lieu, avec des restaurants à la peine et 25 établissements qui ferment chaque jour», déplore le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) sur TF1. Selon lui, le bilan de l'été «est beaucoup moins bien que l'an dernier, entre -25% et -30% sur les restaurants, un net recul sur l'hôtellerie, sauf pour l'hôtellerie de plein air qui enregistre une légère croissance». Pour expliquer ce décrochage, le chef estime que «les Français et les étrangers se sont détournés un peu de la France, au profit de l'Espagne et de l'Italie». En cause, une offre moins onéreuse dans ces pays, qui adoptent une véritable stratégie touristique. «En France, les charges sont de plus en plus lourdes, donc on les répercute sur le prix de vente et le client fait un arbitrage et c'est la restauration qui en souffre», regrette Thierry Marx. Il pointe notamment les charges «sur les salaires», un «coût de l'énergie qui n'est pas revenu à son niveau» d'avant Covid-19 et un «coût des matières premières à un très haut niveau». À lire aussi « Un an après les JO, on aurait pu espérer plus » : un mois de juillet finalement décevant pour le tourisme français Publicité Un «permis d'entreprendre» Le président de l'Umih assure qu'il «va essayer d'être entendu» pour éviter que les «moteurs économiques ne s'enrayent». «On parle beaucoup de taxer mais on ne parle pas assez de la perte d'investissement dans les établissements», lance-t-il, ajoutant que «la moindre zone de turbulences les asphyxie». Quant au nombre de restaurants dans l'Hexagone, Thierry Marx souhaiterait que ce mot «soit utilisé pour des gens qui font du fait maison». Il évoque notamment une idée ancienne de «numerus clausus», avec le souhait d'un «permis d'entreprendre». «On voit beaucoup de choses qui s'installent, comme des petits supermarchés qui sortent une terrasse et qui réchauffe un plat. Ça télescope le chiffre d'affaires d'un restaurateur qui essaye de faire du fait maison», désapprouve le chef cuisinier.