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Recherche d'emploi : faut-il vraiment postuler en août ?

Recherche d'emploi : faut-il vraiment postuler en août ?

Le Figaro3 days ago
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Alors que l'activité économique tourne au ralenti, il peut être tentant d'attendre septembre pour envoyer une candidature. Pourtant, août présente de nombreux avantages pour se lancer.
La cigale ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue, quand la bise fut venue... Quatre siècles après La Fontaine, le dilemme reste inchangé. Est-ce utile de postuler l'été, lorsque les entreprises tournent pour la plupart au ralenti, ou vaut-il mieux attendre patiemment la rentrée scolaire et profiter des vacances ?
Si l'activité des entreprises ralentit, « il ne faut pas croire que le monde entier s'arrête en août », tranche Caroline Diard, professeure associée dans le management des ressources humaines à TBS Éducation. Elle-même, ancienne RH, se souvient « avoir beaucoup recruté en août », évoquant « une parenthèse enchantée » estivale. Dans une période moins dense, les recruteurs ont enfin plus le temps pour regarder leurs mails, analyser profondément les candidatures et s'entretenir longuement avec les candidats intéressants.
Moins de concurrents
« On confond souvent baisse d'activité et manque d'opportunité », abonde Alexandre Ducros, associé au cabinet de recrutement CAB…
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« On pense que ça vient de notre fromage » : la fromagerie Chavegrand cherche la cause de la contamination à la listeria
« On pense que ça vient de notre fromage » : la fromagerie Chavegrand cherche la cause de la contamination à la listeria

Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

« On pense que ça vient de notre fromage » : la fromagerie Chavegrand cherche la cause de la contamination à la listeria

Après la contamination, la polémique… et l'enquête. Le gouvernement a fait état mardi soir d'au moins 21 cas de listériose, dont deux mortels, en lien avec la possible consommation de fromages produits dans une usine fromagère de la Creuse. Mais des zones d'ombre persistent et le mystère persiste sur l'origine de cette contamination. « Aucune contamination des produits par la listeria » n'a été détectée dans le mois qui a suivi la première alerte mi-juin sur des fromages, mais des rappels massifs ont été engagés par précaution en août, a indiqué ce mercredi le ministère de l'Agriculture. Des associations avaient dénoncé le temps de réaction entre la première détection le 12 juin de la bactérie et le rappel massif des produits lancé en début de semaine. Les fromages actuellement vendus par l'entreprise sont « fabriqués et mis sur le marché sous haute surveillance de l'exploitant et des autorités, avec des hauts niveaux de contrôles microbiologiques quotidiens », a insisté le ministère, ce mercredi. La direction de la fromagerie Chavegrand avait précisé mardi que tous les fromages visés par le rappel étaient sortis d'une ancienne ligne de production, fermée le 1er juin, et remplacée par une nouvelle ligne de production le 8 juin, mise en service dans un nouveau bâtiment au sein de l'entreprise. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Une ancienne ligne de montage « Quand nous avons appris les décès, la fromagerie a évidemment transmis ses condoléances aux familles, a tenu a précisé le responsable communication de l'entreprise auprès du média local Ici, Guillaume Albert. Ce qu'il faut comprendre, c'est que beaucoup de gens qui travaillent à la fromagerie vont y travailler toute leur vie, donc c'est extrêmement bouleversant pour les équipes. » « En temps normal, dans une usine, on fait une dizaine d'analyses par semaine. Aujourd'hui, on en fait 1000, a continué le porte-parole auprès de la radio locale. Tout le monde est vraiment très mobilisé. Et là, quand on a des informations dramatiques comme ça, c'est un peu un coup de massue qui nous tombe sur la tête. » VidéoFromages contaminés à la listeria : comment reconnaître les symptômes Selon la société, les fromages rappelés en juin et août ont été produits sur une ancienne ligne de production, fermée début juin, remplacée par une nouvelle ligne et soumise à « un plan d'analyse très renforcé », « avec plusieurs milliers d'analyses » menées, qui n'a toujours pas permis de trouver de trace de listeria au sein de la fromagerie. « En fait, c'est comme dans une enquête criminelle, on travaille avec l'ADN. Et l'ADN de la listeria qui a été retrouvé dans le premier fromage signalé par Carrefour en juin a été séquencé. Sur la vingtaine de personnes atteintes de listériose, des analyses biologiques ont été réalisées. Et là, les ADN sont extrêmement proches », constate encore Guillaume Albert auprès d'Ici, expliquant que la possibilité de l'innocence de l'entreprise creusoise n'était pas exclue totalement. « Mais très vraisemblablement, on pense que ça vient de notre fromage », a-t-il relevé. À lire aussi Rappel de fromages : voici la liste des produits potentiellement contaminés à la listeria, ils ne doivent pas être consommés « On n'est pas encore capable de dire ce qui s'est passé, mais on a bon espoir d'ici quelques semaines de comprendre et d'être en mesure de l'expliquer », se projette également le responsable de la communication. L'entreprise a également annoncé travailler en étroite coordination avec nos autorités de tutelle, en connaissance des conséquences que pourrait subir l'entreprise fromagère. Le ministère de l'Agriculture a rappelé mercredi que « la responsabilité première de la sécurité des denrées alimentaires reposait sur les exploitants » et qu'en « cas d'alerte, les autorités supervisaient la gestion du risque par les exploitants ». « La communication des autorités sanitaires vient en renforcement » des mesures engagées par l'entreprise pour le rappel des produits « mais ne s'y substitue pas », a précisé le ministère.

«90% des pharmacies fermées dans certains départements» : les officines appelées à la grève ce samedi 16 août
«90% des pharmacies fermées dans certains départements» : les officines appelées à la grève ce samedi 16 août

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

«90% des pharmacies fermées dans certains départements» : les officines appelées à la grève ce samedi 16 août

Une vaste mobilisation contre la baisse des remises sur les génériques a été lancée par les syndicats de la profession, qui craignent la fermeture d'un établissement sur trois en France. Des milliers de pharmacies de ville risquent de baisser le rideau ce samedi 16 août. À l'appel de l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine (Uspo), rejoint par plusieurs organisations professionnelles, une grève massive des officines est annoncée pour protester contre la réduction progressive des remises commerciales accordées par les laboratoires sur les médicaments génériques. «Près de 90% des officines seront fermées samedi dans certains départements, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, en Côte-d'Or, en Saône-et-Loire, ou encore dans le Gers», a prévenu mardi Pierre-Olivier Variot, président de l'Uspo, au micro du média de proximité Ici. «Nous ne sommes pas en grève, nous sommes juste fermés pour réfléchir à la suite, aux éventuelles fermetures, aux licenciements à venir.» La colère est montée d'un cran après la publication au Journal officiel, le 4 août, de l'arrêté fixant de nouveaux plafonds aux remises commerciales sur les génériques. En effet, jusqu'au 31 août 2025, les pharmacies peuvent bénéficier de remises allant jusqu'à 40% sur les génériques, accordées par les laboratoires, ce qui leur assurait une marge importante à la revente, compensée ensuite par la Sécurité sociale qui rembourse le médicament à prix plein. À partir du 1er septembre, le seuil sera limité à 30% jusqu'en juin 2026, avant de descendre à 20% en 2027. Publicité 500 millions d'euros d'économies sur le médicament Cette réforme s'inscrit dans un plan gouvernemental visant 1,7 milliard d'euros d'économies sur les dépenses de santé en 2025, dont 500 millions ciblent le poste «médicaments». L'exécutif entend réduire la dépense tout en continuant à promouvoir le recours aux génériques, moins coûteux que les spécialités sous brevet. Mais les professionnels redoutent un effet inverse. Pour les officines, ces remises représentent une part essentielle de la marge commerciale. «L'économie du générique pour le pharmacien d'officine, ce n'est pas important, c'est vital. Vous ne pouvez pas annoncer de but en blanc qu'on vous coupe les vivres, ce n'est pas possible», s'insurgeait hier, au micro d'Ici, Marc Sartorio, président de l'Union des pharmaciens d'officine du Calvados. Selon les syndicats, la baisse des marges pourrait provoquer la fermeture d'une officine sur trois en France, soit environ 6.000 pharmacies. Les petites structures de proximité, déjà fragilisées par la hausse des charges et les difficultés de recrutement, seraient les plus exposées. «Le réseau pharmaceutique sera fragilisé. La qualité des soins va en pâtir, il n'y aura plus ce maillage qui couvre aujourd'hui parfaitement la France», alerte M. Sartorio. Une mobilisation appelée à durer Depuis le 1er juillet, plusieurs syndicats, dont la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), L'Union nationale des pharmacies de France et l'Uspo, ont déjà appelé à une «grève illimitée de la garde». De nombreuses pharmacies de garde restent fermées, y compris dans des zones où l'accès aux soins est déjà tendu. L'intersyndicale prévoit de reconduire ces fermetures ponctuelles à la rentrée, avec une journée nationale le 18 septembre, puis «tous les samedis à compter du 27 septembre». «L'arrêté est publié, la colère est immense, mais notre détermination ne faiblira pas», martèle l'Uspo.

« J'ai vu qu'il allait faire presque 40 degrés à Paris. Je n'ai pas hésité à partir » : les Français de plus en plus adeptes de vacances à la dernière minute
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Le Figaro

time10 hours ago

  • Le Figaro

« J'ai vu qu'il allait faire presque 40 degrés à Paris. Je n'ai pas hésité à partir » : les Français de plus en plus adeptes de vacances à la dernière minute

Réservé aux abonnés Les Français sont de plus en plus nombreux à réserver leurs vacances à la dernière minute. Une tendance qui s'est renforcée après le Covid. « J'ai fui la canicule à Paris pour aller en bord de mer, au Portugal. » Thomas, étudiant de 23 ans en vacances, a réservé son vol Paris-Lisbonne dimanche dernier, pour s'envoler mardi. « J'ai vu qu'il allait faire presque 40 degrés, et il y avait des réductions sur les billets d'avion, raconte-t-il. Je n'ai pas hésité. » Comme lui, des Français de plus en plus nombreux réservent leurs vacances à la toute dernière minute. Grâce à internet, ils ont facilement accès à un large choix d'offres. C'est rare qu'ils se retrouvent le bec dans l'eau. Lire le dossier Vos vacances en famille À la recherche du beau temps et de prix intéressants, ces adeptes de la dernière minute sont devenus la bête noire des professionnels du tourisme, qui ne rêvent que d'une chose : prévoir le plus tôt possible leur niveau d'activité. « L'anticipation a longtemps été la règle dans le tourisme, se souvient Alexis Gardy, président de Belambra, qui compte 45 clubs de vacances en France. C'est beaucoup moins vrai depuis la fin du Covid. » Chez…

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