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Olivia Rodrigo fait son arrivée sur scène

Olivia Rodrigo fait son arrivée sur scène

La Presse7 days ago
L'OM au pied du mont Royal
Féerie musicale en plein air
Pour la 10e année, le chef Yannick Nézet-Séguin et l'Orchestre Métropolitain ont convié les Montréalais au mont Royal pour un concert qui s'est avéré absolument magique. L'invité de la soirée, Pierre Lapointe, a joué un rôle essentiel dans ce moment splendide fait de musique classique et de chansons. La Presse a assisté aux dernières répétitions ainsi qu'au spectacle qui a attiré des dizaines de milliers de personnes.
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Sophie Thibault en trois photos
Sophie Thibault en trois photos

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Sophie Thibault en trois photos

Une image vaut mille mots, paraît-il. En voici trois, choisies par Sophie Thibault parce qu'elles jettent un éclairage sur son parcours et sur sa personnalité. PHOTO MARTIN BOUFFARD, FOURNIE PAR SOPHIE THIBAULT Sophie Thibault au Gala MetroStar 2004 Gala MetroStar 2004. Deux ans plus tôt, Sophie Thibault a été nommée cheffe d'antenne du journal de 22 h. Mais les femmes n'étaient jamais finalistes pour le prix du meilleur chef d'antenne. Michaëlle Jean, Ève-Marie Lortie, Jocelyne Cazin et elle avaient fait une sortie contre le sexisme du gala. Elles étaient allées voir Philippe Lapointe à TVA pour exiger une catégorie féminine. Il avait refusé tout net. Il ne voulait pas « dévaloriser » le prix en créant deux catégories. Les huit années suivantes ont donné raison à Lapointe : Sophie Thibault a remporté le prix sans interruption. En 2004, à sa grande surprise, elle a en plus remporté le trophée de « personnalité de l'année ». « Louise Cousineau avait critiqué mon discours interminable en 2003… Je pense que j'ai parlé 30 secondes en 2004, j'ai dit merci et je suis partie », dit-elle en riant. PHOTO FOURNIE PAR SOPHIE THIBAULT Sophie Thibault avec le livre qu'elle a écrit avec Jean Couture et sa mère Janvier 2009 : publication de l'ouvrage qu'elle a écrit avec Jean Couture et sa mère, Monique Larouche-Thibault, sur la relation compliquée entre la fille et la mère, auteure, atteinte très jeune de sclérose en plaques. Il leur a fallu quatre ans pour l'écrire. Pourquoi tant de temps ? « Elle n'aimait pas ce qu'elle lisait de moi. Elle se trouvait parfaite. Mais j'ai décidé de dire les choses. Il y avait énormément d'amour dans tout ça. C'est la difficulté de tous les enfants qui ont des parents malades. En me relisant après, mon Dieu, je me suis trouvée dure. » Mme Larouche-Thibault est morte en novembre, deux mois avant la publication. Pendant une entrevue à la télé, un confetti, puis un deuxième, sont tombés lentement à côté du livre. Puis un troisième, sur la tête de Janette Bertrand. Tout le monde dans le studio était estomaqué. « Je sais que ça ne fait pas bon genre de dire ça, mais pour moi c'était un signe de ma mère. J'y crois absolument. De toute manière, si tu es en deuil et que ça te fait du bien, que tu te sens moins seule, c'est ça qui est important… » PHOTO FOURNIE PAR SOPHIE THIBAULT Avril 2024. Pour l'éclipse, Sophie mêle sa future carrière à celle de cheffe d'antenne. Après avoir étudié intensivement la photo astronomique et avoir fait venir l'équipement spécialisé, elle s'installe sur le toit de TVA pour photographier l'évènement. 8 avril 2024, jour de l'éclipse. « J'avais tellement peur de me brûler la rétine… On avait 1 minute 18 secondes à Montréal, contre 4 minutes à Mégantic. Ça allait passer dans le bulletin [son bulletin], je ne pouvais pas rater mon coup… J'ai senti la lumière changer, la chaleur partir et revenir. C'était absolument inoubliable. J'ai pris 423 photos. J'étais comme une enfant. J'en ai fait un tirage sur une toile que j'ai au-dessus de mon lit. Je dors avec l'éclipse. Après le bulletin, on a réalisé l'impact que ça avait eu sur les Québécois. Personne ne s'attendait à ça. Alors que dans les semaines précédentes, on disait aux gens de faire attention, on a fermé les écoles, le jour même, il y a eu une communion incroyable : tout ce monde ensemble qui regardait le ciel en même temps. Un sentiment d'émerveillement et d'humilité auquel on a tous vibré. Pendant 95 % du bulletin, on avait le sourire au visage. On parlait de beauté aux nouvelles. Je n'avais jamais vécu ça. Un moment rare. Ça m'a pris une semaine à m'en remettre… »

Cirque-tribunal
Cirque-tribunal

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Cirque-tribunal

Ce n'est pas vraiment une chronique sur la Constitution canadienne même si la citation que je vous présente parle de Constitution : « Respectueusement, je soumets ici ces quelques pointes d'humour dans l'espoir de sensibiliser les personnes concernées à modifier la Constitution canadienne… » C'est Guy Bonnier qui écrit cela dans une lettre que vous pouvez lire aujourd'hui dans la section Dialogue. M. Bonnier n'est pas constitutionnaliste. C'est un père endeuillé : le père de Romane Bonnier, tuée à coups de couteau en pleine rue par un perdant du nom de François Pelletier qui fut l'amoureux de Romane pendant un court temps, le temps qu'elle réalise qu'il était complètement cinglé. Lisez le texte « Ce que le tribunal ne m'a pas permis de dire » Et même si l'histoire de Romane n'a rien de drôle, Guy a choisi l'humour pour écrire une lettre poétique, philosophique et humaniste au tribunal après que Pelletier eut été trouvé coupable du meurtre au premier degré de sa fille au terme d'un procès loufoque. PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK Romane Bonnier Pardon, ai-je dit « procès » ? Désolé, je voulais dire « cirque »… C'est que le tueur Pelletier a choisi de se défendre seul. Même si les officiers de justice ne l'avoueront jamais publiquement, je vais vous dire ce qu'ils pensent quand ils tombent sur la phrase « L'accusé du meurtre se défend seul » : Encore un débile qui va profiter du droit-à-une-défense-juste-et-équitable pour torturer la famille de sa victime. Ce fut le cas récemment de Mohamad Al Ballouz, un autre perdant trouvé coupable d'avoir tué sa conjointe Synthia Bussières et leurs deux enfants Zack et Éliam. M. Ballouz a feint d'être une femme, a demandé à la Cour qu'on l'appelle Madame, il a multiplié les singeries en Cour, profité de sa tribune pour injurier la mémoire de ses victimes et la famille de Mme Bussières. On l'a laissé faire, ce qui a revictimisé les proches des trois personnes assassinées par Ballouz. François Pelletier a fait la même chose. Ce francophone a exigé un procès en anglais pour faire suer tout le monde, s'est auto-interrogé longuement à grand renfort de digressions totalement inutiles et la Cour l'a bien sûr laissé faire, parce que lui demander de rester focus et raisonnable aurait pu constituer un motif d'appel sous prétexte que son droit à une défense pleine et entière aurait été bafoué… Permettez que je cite François Pelletier, ce pitoyable raté qui s'était enfin trouvé un public (captif) dans cette salle du palais de justice de Montréal pour se mettre en scène : « L'Opération Colère du Ciel était une opération d'assassinat planifiée. » « J'ai essentiellement évité l'Apocalypse » en tuant Romane. « Elle s'habillait pour tuer – pour me tuer… » Le tout agrémenté d'un chapelet de fuck, de références à des chansons de Radiohead et de Nine Inch Nails pour faire songé, sans oublier des réflexions erratiques sur l'attaque japonaise contre Pearl Harbor en 1941, la synchronicité et la science quantique pour « expliquer » que le meurtre de Romane était inévitable… Sans oublier des citations de Rocky 6 et des comparaisons entre sa personne et le personnage de Ben Affleck dans The Accountant. Bref, cliniquement pas fou, mais en même temps complètement timbré. Je cite Guy Bonnier : « Pendant cinq jours et demi, nous avons dû l'écouter s'auto-interroger, dériver, insinuer, répéter, construire des théories blessantes et incohérentes sur notre fille. Ensuite, pendant deux jours, il a été autorisé à contre-interroger le psychiatre qui l'avait évalué. Tout cela, parce qu'il avait choisi de se représenter seul. Nous, sa famille, avons dû rester là, silencieux, à écouter, à encaisser. En plus de perdre Romane, nous avons dû endurer cette torture. » Comme ce salaud de Ballouz, François Pelletier a bien compris que la Justice permet aux recalés de la vie de transformer le tribunal en cirque, avec la complicité du tribunal, pour une dernière série de taloches aux proches de leurs victimes. Pourquoi c'est permis ? Pourquoi un accusé qui se défend seul peut faire des choses qui vaudraient un outrage au tribunal à un avocat de la défense ? Il n'y a pas de droit absolu. Le droit de se défendre seul ne devrait pas inclure le droit de faire tourner des cadavres sur son nez devant les parents des victimes (des victimes alléguées, bien sûr, il faut dire « alléguées » même quand il y a de la vidéo de l'accusé qui poignarde sa victime) pendant des jours et des jours. Pourquoi c'est permis ? Guy Bonnier le souligne, citant un ami criminaliste en France : là-bas, ça n'est pas permis de se représenter soi-même dans un procès pour meurtre. Un avocat est commis par la Cour. Ici, les juges nous bassinent sans cesse avec le principe sacro-saint de la confiance du public envers le système de justice. On ne peut pas autoriser ceci, parce que ça briserait la confiance du public, idem si on interdit cela. Il y a même en droit la proverbiale « personne raisonnable » à laquelle les juges se réfèrent pour expliquer ceci ou cela… La personne raisonnable, Vos Honneurs, elle pense quoi de ces accusés qui se défendent seuls et qui torturent une dernière fois les proches des victimes dans vos salles d'audience ? Allez lire la lettre de Guy Bonnier pour comprendre… J'ai dit plus haut que Guy Bonnier a « écrit une lettre au tribunal », au terme du procès. Les proches peuvent faire cela, avant la sentence : écrire une lettre, et la lire au tribunal… Eh bien, en voulez-vous une bonne ? Le père de Romane a soumis son texte à l'avance. Le juge l'a lue et a interdit à Guy Bonnier de lire la première partie de son texte, celle sur l'absurdité de ce système qui a permis à François Pelletier de délirer pendant des jours. Vous pouvez lire les bouts personnels sur Romane, a tranché le juge, mais pas les bouts qui critiquent le système. L'assassin de sa fille Romane a pu vomir toutes sortes de bêtises, mais lui, le père de la victime, n'aurait pas le droit de dire la cruauté absurde de ce cirque ? Guy Bonnier a choisi de ne pas tenir de rôle dans le cirque de la Justice : il n'a pas lu sa belle lettre où, en plus, il souhaite à l'assassin de Romane de réparer son cœur. Ah, j'oubliais… Savez-vous pourquoi le juge a interdit au père de Romane Bonnier de lire le bout sur l'absurdité d'un système qui permet à un accusé de se défendre seul, à grand renfort de singeries ? Le juge a dit : C'est pas le bon forum, ici… J'ai failli appeler le 911. Voici ce qui se serait passé : « Allô, 911 ? — Oui, quelle est votre urgence ? — J'aimerais rapporter un crime : le juge François Dadour a tué l'ironie. »

Sophie Thibault : « J'appelle ça redonner au vivant »
Sophie Thibault : « J'appelle ça redonner au vivant »

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Sophie Thibault : « J'appelle ça redonner au vivant »

Cet été, nos chroniqueurs tendent la main à des artistes, à des politiciens et à des gens d'affaires qui se trouvent à un tournant de leur carrière. Yves Boisvert s'est baladé avec la cheffe d'antenne Sophie Thibault, qui a quitté le journalisme pour se consacrer à la photographie animalière, notamment d'oiseaux. Ce qui frappe d'abord, ce n'est pas la couleur des vêtements, c'est le changement de coiffure. La mésange « bicolore » porte en effet la houppe sur le front, même si c'est passé de mode depuis plusieurs saisons. Elle est à peine plus dodue que sa cousine « à tête noire », qui est tout aussi bicolore, et même davantage, vu que la mésange bicolore a en réalité trois couleurs. J'en aurais long à dire sur les noms d'oiseaux, mais tel n'est pas notre propos aujourd'hui. On devine chez ce volatile un léger sentiment de supériorité, mais au fond, elle affiche le même caractère bonasse et sociable que l'autre mésange, si commune dans nos contrées. On m'excusera, j'espère, de commencer ce texte par ce détour ornithologique, mais c'était ma première rencontre avec ce sympathique oiseau. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault Et aussi, ça peut paraître étrange de dire ça pour une femme qui s'est montrée à la nation tous les soirs à heure de grande écoute, mais Sophie Thibault n'est pas le sujet préféré de Sophie Thibault. Non pas qu'elle soit pudique à l'extrême. Elle a même écrit un livre très intime avec sa mère. Simplement, je crois qu'elle préfère donner à voir le monde que de ramener la conversation à elle. La cheffe d'antenne fraîchement retraitée m'avait donné rendez-vous au Refuge faunique Marguerite-D'Youville, sur l'île Saint-Bernard à Châteauguay. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Notre chroniqueur en compagnie de Sophie Thibault Elle a sorti de sa voiture ses jumelles et son appareil photo Sony. Du matériel très sérieux. La conversation s'est installée entre elle et mon collègue photographe Martin Chamberland. Il était question des mérites comparés des différentes marques, de profondeur de champ et de longueur d'objectifs. Comprenez que pour Sophie Thibault, la photographie n'est pas un hobby auquel elle peut enfin se consacrer maintenant qu'elle a quitté TVA. C'est une nouvelle carrière qu'elle prend très au sérieux. Elle publie – des livres, mais aussi sur un compte Instagram très populaire. Elle enseigne. Elle se forme sans arrêt. « J'envie parfois les ornithologues », me dit-elle en replaçant sa machinerie sur son épaule. « Vous prenez vos jumelles, vous observez l'oiseau, vous le notez, et vous passez à autre chose. Nous, il faut trouver le bon angle, on veut la proximité avec l'oiseau, on doit se mettre à son niveau… Les photographes d'oiseaux et les observateurs d'oiseaux, c'est deux gangs totalement différentes. » Tout a commencé en 2012, quand elle a installé une mangeoire dans sa cour. Elle a commencé à photographier les oiseaux. À se renseigner. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault J'ai été touchée par la fragilité d'une mésange, d'une sittelle venue se poser dans ma main. Sophie Thibault Elle avait déjà suivi des cours de photo, mais n'avait jamais senti de vocation artistique. « Je regarde mon cahier de l'époque et c'est très ordinaire », dit-elle en riant. Comme pour le reste, elle s'est mise au travail et peut maintenant prétendre l'enseigner. « J'adore l'aspect technique. Les manuels. Traiter les photos. Les organiser. Je suis le travail des bons photographes animaliers. C'est devenu une belle obsession. Si je ne clique pas pendant quatre jours, ça me manque physiquement. » Elle arrivait d'une excursion à l'île aux Lièvres avec un groupe quand nous nous sommes rencontrés, au mois de juin. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault « La photo, c'est une intention. Tu sors chercher le chevalier semi-palmé. Tu pars avec ta lentille, tes vêtements, et tu es totalement absorbée. Quand je suis avec un groupe, je ne veux pas être dans la performance. Je ne veux pas savoir qui va avoir la plus belle photo. C'est une expérience humaine. C'est poser un regard sur la nature. Regarder en haut, en bas, de tous les côtés. Je n'ai plus le même œil maintenant. La photo a amélioré mon expérience de contemplation. » Au point que, parfois, elle ajoute : « Il faut que je me calme l'œil. » Se calmer l'œil… comme elle a pu se calmer la tête depuis le printemps. « Après une entrevue l'autre jour, j'ai allumé la radio dans ma voiture. J'allais écouter les nouvelles, me brancher sur LCN, ou de l'information en continu… mais j'ai fait : mais non, je n'ai plus besoin de faire ça. L'Iran a été attaqué, mais je ne passerai pas six heures à décortiquer la situation. J'ai mis de la musique classique. Ça ne m'était jamais arrivé depuis 25 ans. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault C'est un stress constant, être cheffe d'antenne. Tu gobes des infos toute la journée pour la recracher le soir. Sophie Thibault Dans les sentiers peu fréquentés au petit matin, quelques personnes nous croisent et lui souhaitent bonne retraite discrètement. « Maintenant, les gens ne me disent plus : 'Avez-vous des bonnes nouvelles ?' Ils me disent : 'Avez-vous des bonnes photos ?' » Elle me fait remarquer la lumière tamisée par les feuilles de peuplier deltoïde, dont les semences sont une sorte de neige floconneuse. Elle s'immobilise. Tend la main. Une sittelle vient s'y poser. Où que l'on se promène, on entend la paruline jaune. « C'est rendu le pigeon des parulines. Il y en a partout ! Mais il ne faut pas être blasé, c'est un oiseau magnifique. » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault Un héron pêche dans l'étang. C'est le moment de travailler. Une grande aigrette prend son envol. Clic-clic-clic-clic… Elle est contente du résultat. Elle me montre les détails, le mouvement de l'oiseau, la lumière qui lèche les longues ailes blanches… « J'ai de la misère avec la fin. Avec la mort. La photo, ça fige le temps. C'est ce que j'aime. Ça nous permet ensuite de voyager dans le temps. » Pendant la pandémie, ses publications de nature étaient comme un baume pendant des semaines glauques. Elle sentait l'apaisement qu'elle procurait à des gens cloîtrés en CHSLD. Tous les matins, elle envoyait des bouts de vie animale. Mais plus on s'approche de la nature, plus on observe aussi sa destruction. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Sophie Thibault Des fois, je montre des oiseaux malades, je ne veux pas générer de l'anxiété, mais il faut sensibiliser, passer des messages pour qu'on arrête de tout détruire. Ce qui se passe avec le caribou forestier me décourage complètement. Moi, je défends la rainette ! Sophie Thibault Elle s'est d'ailleurs impliquée au refuge Saint-Bernard, écrin de nature exceptionnel en banlieue de Montréal. « J'appelle ça redonner au vivant, qui nous procure tant de joie. Il y a tant d'oiseaux disparus depuis 10 ans, 20 ans, dans plusieurs cas c'est 80 % ou 90 % de l'espèce. » Elle est en admiration devant le travail des naturalistes, qui installent des nids pour les merles bleus ou les canards branchus, qui luttent pour la biodiversité. Et elle se dit qu'en l'illustrant, peut-être qu'on y tiendra un peu plus. « C'est très prétentieux, au fond, de dire : regardez ma photo, ça mérite d'être publié ! J'ai toujours eu des doutes, et j'en ai encore. Des doutes sur mon travail comme journaliste, des doutes sur ce que je publie. Jusqu'à la toute fin, je ne suis sûre de rien. Sauf de mon œil… des fois. » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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