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« Un mensonge culotté » : Kevin Costner répond à une cascadeuse qui affirme avoir été forcée de tourner une scène de viol sur le tournage d'« Horizon »

« Un mensonge culotté » : Kevin Costner répond à une cascadeuse qui affirme avoir été forcée de tourner une scène de viol sur le tournage d'« Horizon »

Le Parisien9 hours ago
Ce lundi 18 août, dans une déclaration légale déposée devant la Cour supérieure de Los Angeles (le tribunal de première instance du comté), Kevin Costner a qualifié les accusations de Devyn LaBella de « mensonge éhonté ». Cette cascadeuse professionnelle a porté plainte fin mai pour discrimination sexuelle, harcèlement et création d'un environnement de travail hostile sur le tournage de l'épisode 2 d'« Horizon : An American saga », réalisé par Kevin Costner.
Elle affirme avoir été forcée de tourner une scène de viol « violente » à plusieurs reprises sans avoir été prévenue et sans coordinateur d'intimité, le 2 mai 2023, alors que son contrat stipulait pourtant que sa présence sur le plateau devait être obligatoire si elle devait jouer de telles scènes.
Selon l'acteur et réalisateur américain, ces accusations visent à « nuire à (sa) réputation par le biais de fausses déclarations et d'un langage sensationnaliste », a rapporté The Guardian. Il demande l'abandon ou l'annulation de la plainte de Devyn LaBella en vertu des lois anti-procédures bâillon, censées protéger contre les poursuites pour intimidation.
Une scène improvisée et un refus de l'actrice principale
Devyn LaBella, la doublure cascade de l'actrice principale Ella Hunt, a affirmé que Kevin Costner a improvisé une scène dans laquelle leur personnage, Juliette, est violé, un jour après qu'Ella Hunt et Devyn LaBella ont tourné une scène scénarisée dans laquelle un autre personnage viole Juliette. L'actrice a refusé de jouer la scène, et sa cascadeuse aurait ensuite été convoquée sur le plateau sans savoir qu'Ella Hunt avait refusé et était partie.
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Selon sa plainte, Devyn LaBella n'a pas été prévenue qu'un nouvel acteur masculin lui grimperait dessus, la plaquerait au sol et lui soulèverait « violemment » la jupe. Elle affirme que Kevin Costner lui aurait dit de « s'allonger » avant d'ordonner à l'acteur masculin de « simuler à plusieurs reprises un viol violent » à plusieurs reprises sur elle, tandis que Kevin Costner « expérimentait différentes prises de vue du viol ».
« Pas de vêtements de pudeur appropriés »
D'après la cascadeuse, la scène violait les protocoles contractuels négociés par le syndicat des artistes Sag-Aftra, qui stipulent que les artistes doivent être prévenus quarante-huit heures à l'avance et consentir à toute scène impliquant de la nudité ou des rapports sexuels simulés. Elle affirme également que le coordinateur d'intimité n'était pas présent, comme l'exigeait le contrat d'Ella Hunt, qui s'appliquait à Devyn LaBella en tant que doublure.
Celeste Chaney, coordinatrice des relations intimes pour le film, a qualifié l'incident de « scène de viol violente, imprévue et non planifiée », qui « a été inopinément imposée aux acteurs et aux cascadeurs ». Celeste Chaney a ajouté que Devyn LaBella « n'avait pas consenti à l'action qui lui avait été ordonnée une fois en place » et qu'elle « ne portait pas les vêtements de pudeur appropriés pour assurer une couverture, une sécurité ou une protection adéquates ».
« Un traumatisme permanent »
« Il n'y avait ni colère ni ressentiment, seulement de l'enthousiasme et de la gratitude », mentionne le dossier de l'avocat de Kevin Costner, Marty Singer. « La réalité, comme le confirment les témoignages sous serment d'une douzaine de membres respectés et expérimentés de l'équipe de tournage ayant une connaissance personnelle des faits en cause dans ce litige, des photographies en temps réel du plan en question et les propres mots de Devyn LaBella à l'époque, est que le procès opportuniste et salace de Devyn LaBella est tout aussi fictif que le film au centre de ce litige ».
Dommages et intérêts
La cascadeuse affirme s'être plainte auprès de ses collègues de cette expérience, mais avoir estimé devoir « continuer à travailler et conserver une attitude professionnelle » puisque le tournage était toujours en cours. Elle réclame des dommages et intérêts non précisés pour interruption de carrière et « traumatisme permanent qu'elle devra gérer pendant des années ». Elle souhaite également que le tribunal ordonne la présence d'un coordinateur de l'intimité sur le plateau de tous les futurs films de Kevin Costner et que les accusés suivent une formation contre le harcèlement sexuel ou la violence sexuelle dispensée par une « organisation réputée ».
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