
Les habitants appelés à financer la place de jeux de leur école via une cagnotte
La Commune aurait déjà récolté près de 15'000 francs pour financer la réfection de la place de jeux de son école primaire.
Unsplash
Lancer un appel aux dons pour financer la place de jeux d'une école publique? La démarche peut paraître inhabituelle. Dans le Jura, la Commune de Cornol a franchi le pas pour compléter la mise à neuf de l'extérieur de son école primaire, révèle «Le Quotidien Jurassien» . Le projet a pourtant été adopté par le Conseil communal à l'automne dernier, avec un crédit de 225'000 francs.
«Plusieurs citoyens s'étaient montrés prêts à soutenir financièrement ce projet», justifie Gilles Villars, maire de Cornol, dans les pages du quotidien. L'appel aux dons a d'abord ciblé les entreprises de la région avant d'être étendu aux habitants, via les tous-ménages de la Commune. À ce jour, les autorités ont récolté près de 15'000 francs de promesses.
Cette initiative n'est pas une première dans la région: en 2018, la Commune des Enfers avait déjà réuni 50'000 francs via un financement participatif pour rénover son école.
Autour du Jura
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
Quand les piscines municipales deviennent un miroir des crispations suisses
Tandis que la polémique enfle à Porrentruy, des interventions policières à Bâle déclenchent un débat national. Les professionnels du secteur donnent leur avis. Publié aujourd'hui à 11h47 Baigneurs à la piscine de Bellerive à Lausanne. CHRISTOPHE BOTT/KEYSTONE En bref: L'été tire bientôt à sa fin, mais les débats sur les piscines suisses continuent de faire rage dans le pays. Tout a commencé par l'exclusion d'étrangers ne résidant ni ne travaillant en Suisse en juillet dans la piscine de Porrentruy . L'entrée aux Français a été interdite à cause de «comportements inappropriés et d'incivilités». À Bâle , plusieurs opérations de police ont eu lieu pour la même raison. Récemment, c'est à Lucerne que des groupes de touristes étrangers ont été exclus. À Porrentruy, la polémique autour de la piscine fait ressurgir les disputes liées aux frontaliers. PETER KLAUNZER/KEYSTONE La piscine est politisée et instrumentalisée, comme l'illustrent parfaitement les déclarations du conseiller national Benjamin Fischer (UDC/ZH). «Il s'agit de jeunes hommes originaires des pays du Maghreb, de Syrie et d'Afghanistan. Ils agissent en groupe et harcèlent systématiquement surtout des jeunes femmes», a-t-il déclaré au portail en ligne Watson. «Le problème ne se limite pas au Jura, mais touche de très nombreuses autres régions de Suisse. Les piscines en plein air sont devenues des terrains de chasse gratuits pour les jeunes hommes issus de l'immigration, qui ne sont pas habitués à voir des jeunes femmes en bikini, ce qui est pourtant tout à fait normal dans nos piscines.» Nous décidons de contacter Benjamin Fischer. Le conseiller national se défend en affirmant qu'il n'a jamais tenu de tels propos, sachant pertinemment que toutes les piscines du pays ne connaissent pas les mêmes problèmes. Et pourtant, il affirme avoir autorisé cette citation parce qu'il trouve que la Suisse ressemble à une grande piscine les jours de canicule. Il veut dire trois choses. Il y a trop de gens dans le pays. Les personnes visées ne s'appellent ni Meier ni Müller. Certaines femmes n'osent plus se rendre dans une piscine en Suisse parce qu'elles ont peur d'être agressées. C'est reparti pour un tour. Certains médias ont politisé l'affaire. Ainsi, la «NZZ» a écrit: «Ce fut à Porrentruy, mais c'est n'importe où. Des jeunes hommes d'origine nord-africaine transforment la détente en zone à risque.» Philippe Pfiffner, directeur de l'Association suisse des maîtres de bain, reste d'abord silencieux. Il mesure parfaitement la tension ambiante et pèse chacun de ses mots avec soin lorsqu'il doit répondre à cette question: les piscines suisses ont-elles vraiment de gros problèmes avec les jeunes hommes issus de l'immigration? Martin Lorenzoni, président de l'Association des maîtres de bain, a déclaré à la «NZZ» que le potentiel de violence était plus élevé dans les bassins en plein air des communes comptant une forte proportion d'étrangers. Et dans certaines piscines, les Securitas font partie du quotidien. Selon Philippe Pfiffner, «il faut admettre que des problèmes surviennent parfois dans les piscines urbaines fréquentées par une population en surnombre, parfois aussi avec les jeunes non issus de l'immigration. Et si nous faisons appel à des Securitas, c'est en grande partie parce que nous manquons de maîtres-nageurs qualifiés.» Les piscines de Porrentruy et Bâle Des statistiques fiables n'existent pas. Il est donc impossible de tirer des conclusions sur les agressions. Philippe Pfiffner considère néanmoins que Porrentruy et Bâle constituent des exceptions. «Et les piscines qui font partie de notre association ne sont pas des terrains de chasse pour les jeunes hommes.» Katja Rost, professeure de sociologie à l'Université de Zurich, partage cet avis. Allemande d'origine, elle vit en Suisse depuis de nombreuses années et connaît bien la mentalité locale, tout en gardant un regard extérieur. Selon la sociologue Katja Rost, certains politiciens instrumentalisent le sujet pour servir leurs intérêts et en faire un enjeu majeur. SABINA BOBST/TAMEDIA De son point de vue, «la presse fait de ce sujet un combat culturel». C'est dans l'air du temps. À leur tour, certains politiciens l'instrumentalisent pour servir leurs intérêts et en faire un enjeu majeur. Les piscines sont victimes de leur succès lors des journées les plus chaudes. Or, «les Suisses comme les Allemands aiment avoir un peu d'espace, ce qui peut s'avérer difficile à de telles heures de pointe». Lutter contre la densité dans les piscines Dans les piscines bondées, les insultes envers le personnel de surveillance et les incivilités des jeunes se multiplient, et ce quelle que soit leur origine, explique Philippe Pfiffner. «Beaucoup se considèrent comme seuls au monde», souligne Katja Rost. «Nous devenons plus individualistes. Il est presque impossible d'instaurer un ordre commun.» Il serait donc judicieux de mettre en place des quotas les jours de très forte affluence. Les contingents n'excluent personne a priori, mais ils permettent de réduire le stress lié à la densité. Les bords de l'Oberer Letten à Zurich sont bondés. DOMINIQUE MEIENBERG/TAMEDIA Benjamin Fischer trouve l'idée peu convaincante. Les contribuables devraient être prioritaires, car ils financent les piscines publiques par leurs impôts. Philippe Pfiffner ne croit pas non plus aux contingents et estime que les piscines doivent être accessibles à tous. Et comment déterminer s'il y a trop de monde dans une piscine? Les besoins d'espace varient d'une personne à l'autre et restent subjectifs. Un cas extrême en Suisse Pourtant, certaines piscines ont introduit des règles en ce sens. Dans la petite piscine de Regensberg, dans l'Unterland zurichois, seuls les 450 habitants domiciliés dans la commune et leurs proches sont autorisés à entrer, pour des raisons de place. L'accès nécessite une clé, disponible auprès de l'administration communale. Il fait de Regensberg l'une des communes les plus exclusives du pays. Mais pour des raisons démocratiques, cet exemple ne peut pas résoudre le problème de surfréquentation des piscines. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Les affaires des piscines en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Christian Brüngger est journaliste. Il a rejoint la rubrique sportive à l'âge de 23 ans, a longtemps voyagé à travers le monde (du sport) et, après la naissance de son premier garçon, est de plus en plus souvent assis sur sa chaise de bureau. Il aime écrire à la frontière entre le sport et la société. A étudié l'histoire et les sciences cinématographiques à Zurich. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
8 hours ago
- 24 Heures
Un motard perd tragiquement la vie sur la bretelle autoroutière de Perly
Un homme est décédé vendredi sur l'autoroute A1, après avoir perdu le contrôle de son deux-roues. Publié aujourd'hui à 09h50 L'accident s'est produit peu après 5 h 00 du matin image d'illustration). KEYSTONE Un homme, né en 1998, est décédé ce vendredi après avoir perdu le contrôle de sa moto, sur la voie de raccordement de Perly menant à l'autoroute A1 en direction de Lausanne. L'accident s'est produit peu après 5 h 00. Le motard a perdu la maîtrise de son deux-roues et a heurté à plusieurs reprises la glissière de sécurité, indique la police genevoise dans un communiqué. Malgré l'intervention des secours, il est décédé sur place. Une enquête a été ouverte par le Ministère public genevois et confiée à la Brigade routière et accidents (BRA). Le communiqué précise qu'il s'agit du quatrième décès sur les routes genevoises cette année. D'autres accidents à Genève Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
8 hours ago
- 24 Heures
Clendy, à Yverdon, passé de la ZAD au quartier de 154 logements
Les premiers habitants emménagent sur le site qui fut occupé par des militants écologistes fin 2021. Retour sur cette action de deux mois. Publié aujourd'hui à 10h06 Depuis juin, les premiers locataires s'installent aux Jardins de Clendy, propriété d'Helvetia Assurances. Yvain Genevay/Tamedia En bref: Le nouvel ensemble immobilier de Clendy-Dessous, qui devrait abriter environ 300 habitants, commence à prendre vie à Yverdon-les-Bains. Quelque peu enclavés, les neuf bâtiments construits, surtout visibles depuis les voies ferrées, accueillent leurs premiers habitants depuis juin. Si certains l'ont peut-être déjà oublié, ce quartier désormais densifié fut le théâtre de la première et dernière «zone à défendre» (ZAD) de la ville, il y a près de quatre ans. Les militants du collectif Quartier Libre de Clendy avaient occupé cette maison durant deux mois. Patrick Martin/Tamedia C'est à l'issue d'une manifestation autorisée scandant «reprenons la ville» qu'une occupation – plus ou moins spontanée – prend racine un week-end d'octobre 2021. Une vingtaine de militants écologistes radicaux squattent plusieurs bâtiments vidés de leurs habitants, car voués à la destruction pour laisser place à un vaste projet immobilier. Ces jeunes anticapitalistes dénoncent «la bétonisation des terres du quartier» et plantent un potager. Les zadistes avaient réaménagé un potager. Patrick Martin/Tamedia Deux mois de ZAD Dans le quartier, l'opération militante ne convainc pas vraiment: «Tout est ficelé maintenant. Où étaient-ils il y a dix ans, quand on se battait?» interroge un habitant. La douzaine de propriétaires porte plainte pour violation de domicile et dommage à la propriété. Pour sa part, la Municipalité d'Yverdon « ne discute pas avec des gens qui refusent de respecter les règles». Les squatteurs sont sommés par la justice d'évacuer les propriétés occupées. Jean-Paul Guinnard/Tamedia Le «quartier libre» de Clendy durera deux mois. Début décembre, le Tribunal civil du Nord vaudois ordonne au collectif d'évacuer les lieux avant le 27 décembre. Passé ce délai, les forces de l'ordre s'en chargeront. Les militants réclament en vain une trêve hivernale. Après un baroud d'honneur dans le centre-ville, rassemblant une centaine d'activistes et de sympathisants, les zadistes mettent les voiles dans le temps imparti. La Ville et les propriétaires poussent un ouf de soulagement. Deux banderoles surgiront encore un an plus tard sur le site en démolition. Une marche aux flambeaux, non autorisée par la Ville, a lieu avant le départ des zadistes. Chantal Dervey/Tamedia Les Jardins de Clendy, 14'500 m³ de béton Depuis, 14'500 m³ de béton non recyclé ont remodelé Clendy-Dessous. Fin août, la remise définitive des 154 appartements en location et neuf bâtiments des Jardins de Clendy aura lieu. Helvetia Assurances souligne toutefois «sa stratégie de développement durable» visant «la neutralité carbone de ses biens immobiliers et l'ensemble de son portefeuille d'investissement d'ici à 2050». L'entrée de l'un des nouveaux immeubles. Yvain Genevay/Tamedia «Pour le projet Clendy-Dessous, après avoir examiné toutes les possibilités, nous avons opté pour Minergie, des installations photovoltaïques et la possibilité d'utiliser conjointement l'électricité solaire produite (RCP) ainsi que des bornes de recharge électrique», liste le propriétaire. Les immeubles seront à terme reliés au chauffage à distance de la ville. Relire la saga de Clendy-Dessous Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Fabien Lapierre est journaliste à 24 heures depuis 2022. Basé à Yverdon-les Bains, il couvre principalement l'actualité du Nord vaudois, ainsi que de Neuchâtel. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille en 2010, il a travaillé pour la télévision, derrière et devant la caméra, notamment à Canal Alpha. Plus d'infos @fabienlapierre Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.