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Vos figues sont tombées avant d'être mûres : comment réagir pour sauver votre récolte ?

Vos figues sont tombées avant d'être mûres : comment réagir pour sauver votre récolte ?

Le Parisien6 days ago
Que les amateurs de figues se rassurent. À cause des fortes températures, ces fruits sont tombés prématurément avant qu'ils ne puissent être récoltés et dégustés. Mais
quelques astuces
pour les protéger des coups de chaud et des sécheresses existent. Plusieurs techniques sont à connaître et à mettre en pratique cet été !
La chute prématurée des figues est moins l'effet direct de la chaleur que celui du stress hydrique induit. Lorsque
les figuiers
manquent d'eau, ils entrent en mode survie et concentrent leur sève vers le tronc et les branches principales. Ils abandonnent alors jusqu'à 40 % de leurs fruits avant maturité. Ce phénomène touche en particulier les plus jeunes arbres, car leurs racines sont encore peu profondes. Ce stress hydrique peut également être renforcé par les vents secs, la présence de mauvaises herbes ou encore des arrosages quotidiens superficiels.
Pour éviter ces chutes, il faut donc répondre à ces problématiques. Une première étape consiste à faire un diagnostic des fruits et du sol. Des figues flétries ou un sol poussiéreux ou rassemblé en mottes dures sont le signe d'un manque d'eau évident. Les jardiniers doivent procéder à
un arrosage d'urgence,
en venant apporter 40 à 50 litres d'eau petit à petit le soir. Si des mauvaises herbes sont présentes dans un rayon de deux mètres autour du tronc de l'arbre, il faut les retirer délicatement… mais minutieusement.
Une fois l'urgence passée, place aux mesures de plus long terme. La plus importante est certainement le paillage. S'il est bien épais, il permet de conserver la fraîcheur et l'humidité du sol autour des racines, et ce, peu importe la météo. On parle ici de 15 à 20 centimètres d'épaisseur de paillage sur un rayon d'au moins 1,5 m autour du tronc. La paille de céréales bio, les feuilles mortes compostées ou le broyat de branches (BRF) sont les meilleurs matériaux disponibles. Le paillage doit être renouvelé chaque printemps.
En association au paillage, les jardiniers doivent parfois changer leur méthode d'arrosage pour assurer une bonne pénétration de l'eau. Au cœur de l'été, soit en juillet août, il faut arroser tous les
8 à 10 jours
avec 25 à 30 litres, tôt le matin. En septembre, ces arrosages doivent être moins importants, plus espacés et se dérouler en fin d'après-midi. L'humidité du sol peut être vérifiée en sondant à 15-20 centimètres de profondeur.
Pour finir, l'installation d'un brise-vent naturel, d'un système d'irrigation automatisé, l'amélioration progressive du sol avec l'ajout de compost à l'automne et la taille hivernale facilitent la préservation des récoltes chaque été.
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Averses discontinues et améliorations timides : à quoi faut-il s'attendre pour la météo cette semaine ?
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Le Figaro

time35 minutes ago

  • Le Figaro

Averses discontinues et améliorations timides : à quoi faut-il s'attendre pour la météo cette semaine ?

Cette instabilité est due aux difficultés de l'anticyclone des Açores à revenir jusqu'à la France. La France va connaître une semaine très instable concernant les conditions météorologiques, avec une alternance entre nuages menaçants et averses d'un côté et des améliorations légères et courtes d'un autre, annonce La Chaîne Météo *. Un début de semaine instable dans la continuité du week-end précédent Après un week-end difficile et des conditions fluctuantes, la journée de lundi reste marquée par de nombreux nuages menaçants et même quelques averses. Le vent est violent dans le sud-est et accentue les risques de départs de feu. Ce risque atteint un niveau maximal dans les forêts méditerranéennes. Publicité En dépit d'éclaircies qui surgissent sur une grande partie du territoire, à l'exception des Pyrénées, une nouvelle perturbation se profile mardi dans le sud-ouest, avec l'arrivée d'averses au cours de l'après-midi par la Manche. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane faiblissent lentement. Il continue de faire relativement frais. Une fin de semaine globalement difficile Le temps est instable mercredi, avec des averses entre la Normandie et les Alpes, ponctuellement orageuses entre les Ardennes, la Lorraine, l'Alsace et le Jura. C'est encore une fois près de la Méditerranée que le soleil est le plus généreux, mais le mistral reste d'actualité. Les températures sont à peine de saison. La journée de jeudi devrait marquer une amélioration de l'ouest au centre du pays. Mais elle devrait être de courte durée, en particulier sur les régions au nord de la Seine jusqu'à Rhône-Alpes, avec des nuages menaçants et un risque d'averses. Les températures restent 1 à 2°C sous les normales. Une nouvelle perturbation pourrait descendre de la Manche et apporter des averses dans tout le nord et l'est du pays pour la journée de vendredi. Au sud et à l'ouest, les éclaircies pourraient résister davantage. *La Chaîne Météo est une propriété du groupe Le Figaro.

« Nous sommes à un point de rupture » : les Urgences du CHU de Caen dans un état de tension critique
« Nous sommes à un point de rupture » : les Urgences du CHU de Caen dans un état de tension critique

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« Nous sommes à un point de rupture » : les Urgences du CHU de Caen dans un état de tension critique

La fête de la musique du 21 juin n'a eu de festive que le nom aux Urgences du CHU de Caen (Calvados). « La fête, avec la chaleur, des services d'Urgences fermés dans un autre établissement caennais et des équipes insuffisantes chez nous au CHU, ça a conduit à un débrayage », raconte un soignant de l'hôpital public. « Nous arriverons à saturation de travailler dans ces conditions », dénonçait, la veille, le 20 juin, un autre soignant sur une conversation entre collègues que « Le Parisien » - « Aujourd'hui en France » a pu consulter. Et c'est effectivement ce qui s'est produit. « Nous sommes allés à la médecine du travail après notre nuit. Le médecin a noté sept feuilles avec tout ce que nous avons pu lui relater (…). Il a évoqué avoir un dossier long comme le bras sur les Urgences. » Plusieurs soignants avaient donc été en arrêt de travail, remplacés par d'autres, non familiers du service, ce fameux 21 juin. La situation aux Urgences du CHU de Caen est tendue. « Ce n'est pas seulement lié au contexte estival, précise un professionnel. Le mode dégradé devient une tendance. » En cause, un manque d'effectif récurrent : « Il manque toujours une à deux personnes par secteur (les zones de prise en charge en fonction des cas, NDLR) . Il y a des trous dans la raquette tous les jours, alors qu'on ne sait pas si on va accueillir 50 ou 80 patients. Ça crée de l'épuisement. » Ce ras-le-bol n'est pas sans rappeler le mouvement de grève − symbolique puisque les soignants sont réquisitionnés pour la continuité des soins − de l'été dernier . Dans nos colonnes, un médecin décrivait un quotidien « avec 8 médecins équivalents temps au lieu de 23 pour un fonctionnement optimal ». Cette année encore, la pression s'accroît sur le CHU de Caen du fait de la fermeture nocturne des Urgences de l'hôpital privé Saint-Martin de 20 heures à 8 heures. Les cadres des deux établissements privés caennais faisaient état, l'an passé, de difficultés de personnel également. L'histoire se répète, même si, cette année, la Polyclinique du Parc a pu maintenir son service ouvert. « Cela fait plusieurs mois qu'on travaille sur les Urgences, assure François Mengin-Lecreulx, directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) de Normandie. Les Urgences, c'est un sujet national et complexe. Le pire, c'est l'imprévisibilité. Il y en a moins cet été car on a pu anticiper ». Quant au CHU de Caen, « il y a une situation managériale interne particulière depuis quelque temps, concède-t-il. Le service est en reconstruction et ça ne se fait pas du jour au lendemain. » Une nouvelle cheffe de service est arrivée au printemps et plusieurs temps d'échanges ont eu lieu avec le personnel. Après la crise lors du week-end de la fête de la musique, les professionnels avaient vu des plannings renforcés dans les jours suivants. « Ça n'a tenu qu'une semaine », grince un(e) urgentiste, qui déplore les réponses de la direction aux problématiques, à l'image de la sécurité. « On nous a annoncé un agent de sécurité présent de 21 heures à minuit, comme si les patients agressifs devenaient calmes dès minuit passé. » Dans une lettre collective à l'établissement, les équipes des Urgences évoquent « une charge de travail insoutenable » et « des dysfonctionnements graves dans la coordination et la compétence médicale ». Avec à la clé, en plus, une prise en charge plus lente de patients qui, parfois, quittent les Urgences en cours de route, « une frustration pour les soignants », nous confie-t-on. L'ARS a relancé la procédure de régulation par le 15 avant toute venue aux Urgences, même si, au CHU de Caen, on relativise l'efficacité de la mesure. « À l'automne, on lancera un projet pour les Urgences, pour aller vers des choses plus pérennes. Si un hôpital doit passer en ouverture réduite, on le saura, on pourra mieux anticiper », avance François Mengin-Lecreulx. Le responsable de l'ARS salue aussi la contribution de la médecine de ville ou encore la formation d'infirmiers pour répondre, avec le SMUR, à des pathologies courantes. Le tout pour « donner de la flexibilité en attendant les effets des mesures gouvernementales sur la hausse du nombre de jeunes médecins sortant de leur cursus de formation ». La lettre des urgentistes de Caen parle toutefois « d'un point de rupture. Chaque jour, nous frôlons des catastrophes ». Les professionnels guettent « des prises de décision extrêmement fortes ». Contactée à plusieurs reprises par « Le Parisien » - « Aujourd'hui en France », la direction du CHU, malgré sa place incontournable dans la prise en charge de santé, n'a jamais répondu à nos sollicitations ni à nos relances, se murant encore une fois dans le silence. Le SOS géant dessiné par l'équipe soignante sur la façade du site fin novembre 2019 reste tristement d'actualité.

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