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« Dangerous Animals » : un thriller original avec un tueur en série et des requins

« Dangerous Animals » : un thriller original avec un tueur en série et des requins

Le Parisien23-07-2025
Les films de requins, genre à part entière, ont la cote. En témoigne, au-delà du succès sans cesse renouvelé sur les plates-formes de streaming de désormais classiques tels que « Sharknado », « Peur bleue » ou « En Eaux troubles », une production récente prolifique, avec des titres comme « Shark Island » ou « Shark Attack », sans oublier
le film français « Sous la Seine »
, qui a cartonné sur
Netflix
.
Mais il faut avouer que sortir en salles un nouvel opus du genre l'année où
le film fondateur, « Les Dents de la mer », de Steven Spielberg, fête ses 50 ans
en s'offrant une ressortie mondiale, ce en plein été de surcroît, relève de l'excellente idée. D'autant qu'on est prêt à parier que « Dangerous Animals », c'est son titre, en salles ce mercredi, restera comme l'un des meilleurs opus du genre.
Le récit prend place près d'un renommé spot de glisse australien où Zephyr, peu farouche surfeuse américaine éprise de son sport et de liberté, a décidé de se perfectionner. Alors qu'elle s'engage dans une histoire d'amour avec un joli garçon des environs, elle est brutalement kidnappée par Tucker, patron d'un bateau sur lequel il organise des sorties en mer « au plus près des requins » pour les touristes. Sauf que Tucker est un tueur en série totalement givré dont l'arme favorite n'est autre que le squale, dans la mâchoire duquel terminent généralement ses clients.
Signé de l'Australien jusque-là spécialiste du film d'horreur Sean Byrne, « Dangerous Animals » épate avant tout par son très réussi mélange des genres : thriller, fiction de « serial killer » dérivant sur l'horreur et, tout de même, film de requins. Avec un effet inédit sur le spectateur : il ne tremble pas tant lorsque les squales apparaissent à l'écran, mais quand ce cinglé de Tucker entre dans le champ.
C'est sans doute cet étonnant cocktail qui a valu au long-métrage d'être sélectionné en compétition en mai à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes entre deux films d'auteur pointus, une bizarrerie qui a au moins eu l'effet bénéfique de créer le buzz sur la Croisette.
D'autant que, alors que d'ordinaire, chaque film de requins offre un florilège de comédiens jouant comme des patates, « Dangerous Animals » est porté par les interprétations aux petits oignons de l'Australien Jai Courtney, visible dans nombre de films d'action et ici ahurissant en psychopathe aussi violent que perfide, et de l'Américaine Hassie Harrisson — repérée dans la série « Yellowstone » —, remarquable de gouaille et d'énergie dans sa résistance vengeresse au maniaque dingo.
Et puis il y a le traitement de choix réservé aux requins. Pour une fois, ce ne sont pas des animaux robotisés par des spécialistes des effets spéciaux mécaniques, mais de somptueux vrais spécimens filmés au large et dont les images ont été réintégrées en post-production. Ils ne sont pas montrés comme des prédateurs sanguinaires cherchant à s'attaquer aux hommes en permanence, mais comme des éléments nécessaires de la chaîne alimentaire marine : si un cinglé leur balance des humains blessés au milieu d'une flanque de sang, ils vont les croquer, c'est leur nature.
Surtout, voilà le tant redouté squale porteur d'un message environnemental fort : que l'homme vaque à ses petites affaires et ne vienne pas perturber l'équilibre des océans, qu'il fiche la paix aux requins, ne les traque pas, et ne les utilise pas à des fins personnelles dévoyées… Même aussi foisonnant de surprises, de scènes anxiogènes et de suspense, on n'a jamais vu un film de requins comme ça.
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Ces photos de Bianca Censori, méconnaissable avant sa rencontre avec Kanye West
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Le Figaro

time5 hours ago

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Ces photos de Bianca Censori, méconnaissable avant sa rencontre avec Kanye West

Avant de devenir la muse controversée de son mari, Bianca Censori menait une vie d'architecte prometteuse en Australie. Des photos de 2021 révélées par TMZ dépeignant une femme méconnaissable, à l'opposé de son image actuelle, provocante et ultramédiatisée. Avant de faire les gros titres pour ses tenues extravagantes et ses apparitions aux côtés de Kanye West de 17 ans son aîné, Bianca Censori menait une vie bien différente et son apparence l'était aussi. Sur des clichés de 2021 récemment exhumés par le site TMZ, l'architecte australienne de 30 ans apparaît méconnaissable. Brune aux cheveux longs, la trentenaire posait à l'époque pour la marque d'une amie en Australie, vêtue de jeans, de débardeurs simples et de vêtements de sport. Une image bien éloignée de celle qu'elle projette aujourd'hui dans les médias. Avant de rencontrer le rappeur, Bianca Censori était une jeune architecte talentueuse, diplômée de l'université de Melbourne, avec une licence et un master en architecture. Elle travaillait dans des cabinets reconnus en Australie comme Kelektic ou encore DP Toscano Architects, avant d'être recrutée chez Yeezy, la marque fondée par son actuel mari en 2015. Son ancien patron, Joe Toscano, se souvient : «Elle a manifestement impressionné Kanye West, parce qu'elle est très talentueuse» avait-il confié dans les colonnes du Sydney Morning Herald en janvier 2023. Publicité Un contrôle physique… Mais tout change fin 2022. Moins d'un mois après le divorce officiel du rappeur avec Kim Kardashian, Kanye West épouse discrètement Bianca Censori. Depuis, celle-ci ne cesse de faire sensation avec des tenues toujours plus audacieuses. Lors des Grammy Awards 2025, elle s'affiche dans une mini-robe totalement transparente. Plus récemment, en juin 2025, elle est photographiée à New York dans un bikini en bonbons comestibles. Selon le tabloïd The Sun, Kanye West aurait payé sa femme 100 000 dollars pour qu'elle accepte de le porter, après un premier refus. Ces choix vestimentaires, largement attribués à l'influence de Kanye West, auraient même provoqué de fortes tensions au sein de la famille Censori. Selon le Daily mail en février 2024, Leo, le père de la jeune femme, aurait demandé une rencontre avec le rappeur pour exprimer son malaise. «Il veut s'asseoir avec Kanye et lui demander à quoi il pense quand il fait défiler Bianca comme un poney de course nu et trash», déclarait une source proche de Bianca Censori au journal. Le père de famille se demandait notamment pourquoi l'artiste agissait ainsi avec sa femme alors que cela serait inenvisageable avec ses filles, North (12 ans) et Chicago (7 ans) qu'il partage avec son ex-épouse Kim Kardashian. «Il sait qu'il n'y a aucune chance que Kanye permette cela à ses filles, donc cela n'a aucun sens qu'il encourage cela pour sa propre femme», poursuit la source. Kanye West et Bianca Censori dans les rues de New York. (Etats-Unis, le 23 juin 2025.) @ …et psychologique Mais la transformation de la trentenaire ne se limite pas à son look. Jo Hemmings, psychologue comportementale spécialisée dans l'analyse des médias et conseillère en relations, estime qu'elle a été «exploitée et manipulée» par son mari. «Elle avait une détermination tranquille (...) Elle a été détournée, un petit pas après l'autre et aujourd'hui, elle semble avoir perdu son autonomie», explique-t-elle dans les colonnes de The Sun en mars 2024. Pas si innocente que ça ? Pourtant, la réalité pourrait s'avérer bien plus nuancée. Le journaliste indépendant Louis Pisano publie, le 21 février 2025 sur Substack, une enquête dévoilant une autre facette de l'Australienne, relayée par de nombreux médias. Un ancien designer ayant travaillé pour Yeezy a notamment affirmé que Bianca Censori lui avait envoyé, durant leur collaboration, du contenu à caractère raciste et pornographique. «C'était bizarre, mais sur le moment, je ne savais pas quoi penser», confie-t-il. Ce dernier la décrit comme «extravertie et calculatrice», précisant qu'elle adopte volontairement une posture de femme soumise : «Elle sait parfaitement ce qu'elle fait» peut-on lire dans l'enquête. Par ailleurs, certains employés ont reproché à Bianca Censori de leur interdire tout échange direct avec Kanye West. Écartés de tout contact avec l'artiste, ils avaient parfois le sentiment de travailler davantage pour elle que pour lui. D'autres témoignages évoquent des décisions de gestion strictes, comme sa volonté de supprimer les pauses déjeuner des couturières, alors même que celles-ci devaient parcourir deux heures de trajet chaque matin. Une enquête qui entretient la complexité autour de la jeune femme, que beaucoup n'avaient pas perçue au départ contrairement, peut-être, à Kanye West lui-même.

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SÉRIES TÉLÉ - Dans la famille Adams, je demande la fille. Deuxième série la plus regardée sur Netflix après Squid Game, Mercredi a fait son retour sur la plateforme de streaming, ce mercredi 6 août, à l'occasion de la mise en ligne des quatre premiers épisodes de cette nouvelle saison, près de trois ans après le raz-de-marée de la précédente. La petite gothique au teint pâle incarnée par Jenna Ortega n'a pas changé d'un iota. Elle est toujours coiffée des mêmes tresses, porte les mêmes habits noirs, et ne sourit toujours pas. Rebelote : Mercredi reprend le chemin de Nevermore, cette académie pour « marginaux » où ses parents ont craqué l'un pour l'autre des décennies plus tôt. Sirènes, loups-garous, gorgones et autres ados atypiques s'y croisent. L'aînée de la famille Addams est, elle, dotée d'un don de voyance qui, comme lors de la première saison de cette série à mi-chemin entre Veronica Mars et Les nouvelles aventures de Sabrina, va lui être bien utile pour résoudre de nouvelles enquêtes. Mercredi vs. Laurel Gates Quid des précédentes ? Les avez-vous encore en tête ? Et où l'intrigue nous a-t-elle laissés en 2022 ? Petit rafraîchissement de mémoire. À son arrivée à Nevermore, Mercredi fait une découverte tragique : un de ses camarades est tué devant ses yeux par un monstre en pleine forêt. Il ne sera pas le seul, plusieurs élèves de l'école vont connaître pareil destin. Plus décidée à mettre son nez là où il ne faut pas plutôt qu'à suivre les cours (ou se faire des amis), Mercredi se lance à la recherche du tueur, contre l'avis du shérif ou de sa proviseure. Grâce aux connaissances de son oncle Fétide, la jeune femme apprend alors l'existence des Hyde, de dangereuses créatures libérées par hypnose, et découvre que son crush (un « normi » du nom de Tyler) en est une. Ce que Mercredi découvre aussi, c'est que sa prof de botanique Marilyn Thornhill contrôle le jeune garçon de café, et le fait se transformer en monstre pour s'attaquer aux étudiants. Car contrairement aux apparences, Marilyn Thornhill n'a rien de sympathique et les méprise. Son vrai nom ? Laurel Gates. Elle est la descendante du terrible Joseph Crackstone. « Je te surveille » Le Pilgrim n'a pas seulement fondé Jericho, la ville la plus proche de Nevermore, il y a surtout institué une culture de haine à l'égard des marginaux depuis le début du XVIIe siècle. Assassiné par Goody Addams, une ancêtre de Mercredi avec qui elle entretient une connexion psychique, il va renaître de ses cendres sous l'impulsion de Laurel Gates à l'aide d'une magie noire, et ainsi donné lieu à un affrontement sans merci avec notre héroïne. Grâce à ses nouveaux amis, Mercredi sort victorieuse de ce combat. Le mort-vivant finit en cendres, et celle qui l'a ressuscitée attaquée par un essaim d'abeilles. Mais l'adolescente n'est pas pour autant sortie d'affaires. Les dernières images montrent le Hyde, que sa coloc Enid avait permis de capturer, se libérer de ses chaînes, et Mercredi recevoir un texto inquiétant : « Je te surveille ». « Mon premier harceleur, souffle-t-elle à la lecture du message. Ces vacances risquent d'être plus intéressantes que prévu. Contrairement à mon roman, il reste des questions en suspens. Des secrets planent encore sur Jericho. Laurel Gates et Tyler n'étaient-ils que des pions ? » Il est l'heure des réponses, et de mettre la deuxième saison sur « play ».

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RENCONTRE - De passage à Paris, les scénaristes de la série à succès de Netflix, Alfred Gough et Miles Millar, reviennent sur leurs sources d'inspiration. Routiers de la télévision, Alfred Gough et Miles Millar sont les têtes pensantes derrière la série Smallville, qui imaginait l'adolescence de Superman. La saga a duré dix saisons. Cette idée de revenir sur la jeunesse d'un personnage mythique de la pop culture leur a, à nouveau, porté chance avec la série Mercredi, qui retrace la scolarité semée d'embûches et de complots de Mercredi Addams, la fille de la Famille Addams. Plus gros succès de Netflix en 2022, la série est enfin revenue sur les écrans, ce mercredi. Quatre épisodes inédits avant une nouvelle salve en septembre prochain. De passage à Paris, Alfred Gough et Miles Millar sont revenus, pour TV Magazine, sur leurs sources d'inspiration. À lire aussi Stranger Things, Wednesday, Frankenstein : ce qu'il faut retenir des annonces de Netflix pour 2025-2026 TV Magazine - Dans quelles directions souhaitiez-vous emmener cette deuxième saison ? Alfred GOUGH. - En première saison, Mercredi quittait le giron parental pour découvrir le vaste monde de l'académie de Nevermore. Cette grande solitaire se retrouvait face à un défi inédit : se faire des amis. Maintenant qu'elle et Enid sont inséparables, Mercredi se dit que cette seconde rentrée à Nevermore va être facile, qu'elle a tous les codes. Sauf que, contrairement à elle, les gens ne restent pas immuables. Ils changent. À l'image d'Enid en proie aux émois du premier amour. Mercredi voit le monde en noir et blanc, elle va devoir envisager toutes ses nuances de gris. Je la compare souvent à une bande passante de radio AM. Elle a peu d'ampleur mais la moindre oscillation peut être un as de géant comme l'étreinte d'Enid qu'elle finit par accepter. L'autre envie qui a présidé à ces nouveaux épisodes est celle d'accorder une plus grande place aux autres membres de la famille Addams et de les plonger dans l'environnement de Nevermore. La mythologie de La Famille Addams n'a jamais été très structurée. Leur créateur Charles Addams était plus intéressé par la satire de la famille américaine parfaite de l'après-guerre que de donner un prénom à ses personnages. Ils n'ont été baptisés que dans les Sixties. Cela nous a donné une grande liberté ! La Famille Addams va avoir un rôle plus proéminent cette saison. HELEN SLOAN/NETFLIX Publicité Miles MILLAR. - Nous avions carte blanche pour créer des histoires, imaginer les liens entre les personnages. C'est exaltant car très rare pour une propriété intellectuelle de cette ampleur. Avec ces nouveaux volets, nous avons voulu aussi rendre hommage aux classiques du genre tels que Les Oiseaux de Hitchcock, Frankenstein et Shock Corridor. Dans ce film noir, un journaliste infiltre un hôpital psychiatrique, où il se fait interner. AG.- Les films de Barry Sonnenfeld avec Anjelica Huston et Christina Ricci nous ont aussi inspirés. Notre second épisode se déroulant dans un camp de colonie de vacances est un clin d'œil aux Valeurs de la famille Addams. Cette seconde saison est également dominée par la relation tendue entre mercredi et sa mère Morticia. AG.- Miles et moi, nous avons quatre filles, et sommes donc aux premières loges pour la relation mère-fille. Mercredi a intégré Nevermore à reculons car elle craignait de rester dans l'ombre de sa mère. Le fait que sa mère s'installe dans un cottage de l'établissement est un cauchemar ! Nous voulions aussi montrer Morticia sous un autre jour. Quel genre de mère est-elle avec Mercredi ? Quel genre de fille est-elle avec sa propre mère honnie Hester ? Comment vit-elle la complicité entre Mercredi et Hester, incarnée par la géniale Joanna Lumley d'Absolutely Fabulous ? MM.- Grâce à la présence de Tim Burton derrière la caméra, nous avons la chance de pouvoir convaincre des seconds rôles de rêve comme Joanna ou Lady Gaga que vous découvrirez dans la vague d'épisodes qui seront mis en ligne, mercredi 3 septembre. AG.- Nous avons aussi voulu donner son heure de gloire au petit frère de Mercredi Pugsley, qui est le grand oublié du clan. Il mérite d'avoir ses propres épreuves et c'était une joie d'imaginer sa complicité avec son père. Contrairement à nombre de familles qui semblent normales et sont dysfonctionnelles, les Addams sont unis. Alfred Gouth Publicité Comment expliquez-vous la popularité de la Famille Addams, toujours aussi plébiscitée par le public 87 ans après sa création ? AG.- Lorsque Charles Addams imagine la Famille Addams, c'est sous la forme d'une satire de la famille américaine nucléaire idéale telle qu'on la conçoit au vingtième siècle puis dans l'Amérique de l'après Seconde Guerre mondiale. La Famille Addams nous touche car elle met en scène une famille d'êtres bizarres et excentriques qui s'adorent. Ils s'apprécient parce qu'ils sont différents. Il n'y a pas d'ostracisme chez eux. ils sont très ouverts. Contrairement à nombre de familles qui semblent normales et sont dysfonctionnelles, eux sont unis. Cet aspect satirique leur donne aussi une qualité intemporelle. MM.- Ce que nous a appris le succès de la série, c'est que tous les spectateurs se reconnaissent dans ces écoliers à la marge, scolarisés à Nevermore. Chacun d'entre nous se considère comme un outsider. Nous avons essayé de conserver cette pointe de satire. Prenez le proviseur Dort, joué par Steve Buscemi, c'est un optimiste de l'extrême ! Comment vous est venue l'idée de faire une nouvelle série sur la Famille Addams ? AG.- Nous étions en 2018 et nous venions de boucler deux séries SF d'ampleur : The Shannara Chronicles et Into the Badlands . Nous rêvions d'un projet à taille plus humaine. Nous aimons beaucoup le personnage de Mercredi Addams et nous avons eu envie de raconter une histoire de pension. Dans les dessins de Charles Addams, Mercredi est toujours une gamine de dix ans, pleine de bons mots, qui a les meilleures répliques. On s'est demandé : que donnerait Mercredi au lycée ? Elle n'y résisterait pas plus de 5 minutes ce qui est effectivement le cas lors de la scène d'ouverture de la série. Dans les vignettes, Charles Addams dessinait des petits monstres, cela nous a donné l'idée d'inventer une école de parias. MM.- La Famille Addams étant très populaire, on n'a pas anticipé à quel point le projet peinerait à décoller. Seul Netflix éprouvait de l'intérêt mais à ce moment-là, la plateforme n'était pas en mesure de nous proposer un contrat. Le studio MGM nous a financé une salle d'écriture. Signe du destin que ne renierait pas Mercredi Addams, nos travaux ont commencé la première semaine du confinement de 2020 ! AG.- Il nous fallait un coup de pouce. Les scripts ne suffisaient pas. C'est comme ça qu'on a eu l'idée de contacter Tim Burton. Il était notre premier et seul choix. Nous étions assez pessimistes car il n'avait jamais travaillé pour la télévision. Mais qui ne demande rien n'a rien. On a tenté. Quatre jours plus tard, on n'en revenait pas. Son agent nous rappelait. Tim, en plus, voulait faire plus qu'un seul épisode ! Il voulait participer à toute la série ! Publicité MM.- Il nous a aidés à donner une vraie dimension cinématographique à notre série. Chaque épisode est son propre mini-film. Comme dans ses longs-métrages, Tim nous a poussés à miser sur les trucages pratiques plutôt que des écrans verts et effets spéciaux pour rester plus authentiques et émotionnellement ancrées. Cette seconde saison fait un peu plus peur. Comment dosez-vous l'horreur ? MM.- Ce n'est pas de l'horreur pure. Même quand c'est un peu dur et brutal, comme dans l'épisode 4. Mercredi n'est pas un film gore de slasher. Il y a des moments d'humour et de suspense. Il faut, ceci dit, que les enjeux et les risques paraissent crédibles. Oui, il y a des personnages inattendus qui meurent. AG.- Nous avons eu l'intuition que Netflix scinderait cette saison en deux comme il l'a fait pour La chronique des Bridgerton et Stranger Things. Nous avons donc conclu notre quatrième épisode sur un sacré cliffhanger, qui nous permettait de conclure certaines intrigues historiques et d'en amorcer de nouvelles et d'innover dans notre narration !

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