
Municipales 2026 à Paris : l'union des LR et des macronistes lancées
Une union est-elle possible entre LR et Renaissance ? C'est le souhait de la ministre de la Culture et candidate aux élections municipales 2026, Rachida Dati. Elle a affirmé devant plusieurs dizaines de militants que «les Parisiens ont envie d'alternance, ils veulent que ça change. Alors si on perd demain, ce sera de notre faute car on se sera saboté». «On a une responsabilité d'union. On a un socle idéologique commun», a-t-elle insisté.
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L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy jure «loyauté et reconnaissance» éternelles à Emmanuel Macron, qu'elle a rejoint début 2024. À ses côtés, le ministre des Affaires européennes, Benjamin Haddad acquiesce, martelant deux mots : «rassemblement» et «unité». «Rachida (Dati) est une warrior (combattante, NDLR)», observe M. Haddad pour qui celle qui a été élue à trois reprises maire du VIIe arrondissement «est la mieux placée» pour 2026.
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Une décision à venir chez Renaissance
À neuf mois des municipales, il n'est cependant pas acquis que les macronistes se rangent derrière Rachida Dati. Renaissance n'a pas encore tranché sa stratégie pour Paris, bien que flotte l'idée que Mme Dati a déjà obtenu l'aval d'Emmanuel Macron: dans des extraits sonores diffusés début juin par France 2, la ministre de la Culture affirme à des élus parisiens LR avoir eu «l'assurance» du président d'être le «candidat unique» à Paris.
En revanche, une frange des militants Renaissance, notamment dans le noyau historique, pourrait soutenir le candidat Horizons Pierre-Yves Bournazel, qui a lancé sa campagne début juin. Une décision doit être prise d'ici à la fin de l'été sur le sujet.
La ministre a plutôt réservé ses banderilles pour un autre LR: le sénateur Francis Szpiner, candidat à l'investiture des LR pour les municipales. «Il est fébrile», «dans l'attaque et la surréaction», a raillé Mme Dati.
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