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Un navire marchand attaqué au large du Yémen

Un navire marchand attaqué au large du Yémen

Le Figaro16 hours ago
Des hommes armés à bord de petites embarcations ont attaqué dimanche un navire commercial en mer Rouge, au large du Yémen, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques.
L'attaque, qui s'est produite au large du port d' Hodeida, tenue par les rebelles houthis du Yémen, n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.
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«Le navire a été pris pour cible par plusieurs petites embarcations qui ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades autopropulsées. L'équipe de sécurité armée a riposté», a indiqué l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique.
L'incident, «toujours en cours», est survenu à 51 milles nautiques (94 kilomètres) au sud-ouest de Hodeida, selon cette même source.
L'agence de sécurité maritime britannique Ambrey a pour sa part indiqué que le navire avait ensuite été frappé par deux véhicules de surface télécommandés, «endommageant» sa cargaison, tandis que deux autres engins sans pilote avaient été repoussés. Elle a ajouté que le navire «était toujours en route».
Cette agence a fait état auparavant d'une attaque contre le navire menée par «huit embarcations légères» alors qu'il transitait vers le nord en mer Rouge. Selon elle, il a été attaqué à l'aide d'armes légères et de grenades propulsées.
Depuis fin 2023, les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de frappes américaines.
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Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023.
Les rebelles ont interrompu leurs attaques pendant un cessez-le-feu de deux mois qui a pris fin en mars.
Ces attaques ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12% du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS).
Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.
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Le message est clair. Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé dimanche que sa formation, sortie très affaiblie de la guerre avec Israël , n'allait pas « capituler » ou rendre les armes, alors qu'elle est sous forte pression pour désarmer . Naïm Qassem s'est exprimé à la veille d'une visite à Beyrouth de l'émissaire américain, Tom Barrack, à qui les autorités libanaises doivent transmettre leur réponse à sa demande de désarmer la formation chiite, selon une source officielle qui a requis l'anonymat. « La menace ne nous fera pas capituler (..) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui 'assouplissez vos positions (..) rendez vos armes' », a déclaré M. Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de partisans dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura. Il a affirmé qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban , entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités dont deux mois de guerre ouverte. Israël, qui maintient toujours des positions dans le sud du Liban, doit « se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (..), libérer les prisonniers » libanais, a-t-il dit. À ce moment-là, « nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense » du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, a-t-il ajouté. Des milliers de partisans du Hezbollah ont défilé avant le discours dans la banlieue sud de Beyrouth, brandissant des drapeaux du mouvement ainsi que des drapeaux libanais, palestiniens et iraniens. Ils portaient également des portraits du prédécesseur de Naïm Qassem, Hassan Nasrallah , tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud en septembre dernier. « Les armes ne peuvent être rendues, ni maintenant ni plus tard. Ceux qui pensent que le Hezbollah va rendre ses armes sont des ignorants », affirme à l'AFP Hussein Jaber, 28 ans, originaire du sud du Liban. En dépit du cessez-le-feu, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban , affirmant viser la formation pro-iranienne et accusant les autorités libanaises de ne pas en faire assez pour la désarmer. Dimanche encore, l'Agence de presse officielle libanaise ANI a fait état de nouveaux bombardements israéliens sur le sud et l'est du pays. L'armée israélienne a indiqué en soirée avoir frappé dans la région de la Bekaa (est) et le sud du Liban « plusieurs sites militaires du Hezbollah, des sites stratégiques de production et de stockage d'armes, et un site de lancement de roquettes ». Les forces israéliennes, qui devaient se retirer du Liban en vertu du cessez-le-feu, maintiennent cinq positions dans le sud du pays, qu'elles jugent stratégiques, et détiennent des prisonniers libanais. Le chef du Hezbollah a aussi affirmé que son parti « n'accepterait pas une normalisation (…) avec l'ennemi israélien ». Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a récemment affirmé qu'Israël était intéressé par une normalisation de ses relations avec la Syrie et le Liban, avec lesquels il est toujours en état de guerre. Le Liban n'a pas commenté et la Syrie a jugé « prématurées » les discussions à ce sujet.

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