
Enfants interdits! L'essor des lieux réservés aux adultes fait débat
La tendance «No Kids» est particulièrement développée en Corée du Sud, où des musées et bibliothèques appliquent également cette règle. Sous nos latitudes, on préfère en général dire que des lieux sont réservés aux adultes.
AFP
En bref:
Réservé aux adultes. Alors que toujours plus de lieux affichent le label «Adults only», la question de l'exclusion des enfants des espaces publics devient pressante. Louis, quadragénaire, en a fait l'expérience lorsqu'il a réservé un hôtel avec spa, initialement prévu pour un séjour avec son fils de huit ans.
«Nous avons bénéficié d'une offre spéciale», raconte le Jurassien. Mais entre l'achat et la réservation, l'établissement a opté pour une politique sans enfants – laissant son fils dans l'incapacité de profiter d'infrastructures comme la piscine. Finalement, c'est avec un ami que Louis a passé son week-end de détente.
Recherche de calme et de luxe pour les clients, segmentation croissante du marché: le phénomène ne cesse de croître. Selon TF1, 1544 hôtels dans le monde affichaient ce label en 2023, contre 682 en 2016. Il s'est aussi étendu à d'autres secteurs, et même à certains parcs d'attractions.
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En mai, la haute-commissaire française à l'Enfance, Sarah El Haïry, s'est dit «effrayée» par cette évolution. Sylvain Wagnon, professeur à l'Université de Montpellier, juge dans «The Conversation» qu'il s'agit d'une forme de «ségrégation générationnelle», posant un dilemme face aux droits fondamentaux des mineurs . La Convention relative aux droits de l'enfant garantit en effet leur droit à participer pleinement à la vie culturelle, artistique et récréative.
Annamaria Colombo, professeure à la Haute École de travail social de Fribourg, s'intéresse pour sa part à la façon dont les citoyens se partagent l'espace public. Et de ce point de vue également, elle juge la pratique inquiétante. Interview.
Ce boom des lieux «Adults only» vous préoccupe-t-il?
Dès que certaines citoyennes ou certains citoyens sont discriminés dans un lieu donné, on devrait être alertés. Cela pose des questions: sommes-nous capables de vivre ensemble et quelle société voulons-nous?
Annamaria Colombo, professeure à la Haute École de travail social de Fribourg.
Stemutz
Certains chercheurs évoquent les droits fondamentaux des mineurs. Vous partagez cet avis?
Je ne vais pas me prononcer sur le droit international, qui n'est pas ma spécialité. Par contre, une telle pratique me semble contraire à la définition même de l'espace public, censé être accessible à toutes et à tous. De telles restrictions permettent certes de préserver son confort individuel, de répondre à ses préférences, mais pas de s'ouvrir aux autres.
Un hôtel, notamment, ce n'est pas un espace public.
Le problème est que l'on va toujours plus loin dans cette logique de restriction. Le raisonnement sous-jacent est inquiétant. Il s'agit d'offrir des services exclusifs plutôt que de favoriser le vivre-ensemble. Il faut se méfier de cette tendance, car nous ne pouvons pas satisfaire les envies de tout le monde. Au final, ce sont les plus puissants qui fixent leurs règles. On le voit avec des restrictions basées sur le prix, et des endroits destinés uniquement aux plus riches.
Un exemple concret: si vous partez pour un long vol, vous risquez de soupirer en découvrant un enfant assis à côté de vous.
Un adulte qui ronfle ou qui éternue parce qu'il a des allergies peut aussi vous déranger. Pour vivre ensemble, nous devons faire des compromis, ce qui impose de renoncer à une partie de son confort. Si on édicte toujours plus de restrictions, cela revient à privatiser certains lieux. Au final, l'idée même de la démocratie est mise à mal.
Ces lieux «Adults only» répondent à une demande. N'est-il pas légitime de vouloir parfois être au calme et, notamment, de ne pas être giclé au bord d'une piscine?
Les enfants sont un peu dans leur monde et ne se rendent pas forcément compte des conséquences de leurs actes. Ils vous gicleront sans le vouloir, comme ils traverseront la route pour rattraper un ballon sans vérifier s'il y a des voitures. Il faut leur rappeler ces règles.
Ce n'est pas le rôle des parents?
Si, mais ils ne peuvent pas être toujours derrière leurs enfants. Les personnes qui veulent un confort absolu, répondant à la définition qu'elles en donnent, peuvent le trouver dans l'espace privé. Le risque est de fixer toujours plus de critères, dont certains peuvent aussi toucher les adultes.
Faut-il se saisir du problème? Et comment?
Il faudrait en tout cas se demander comment notre société considère les jeunes et les enfants. L'espace public est pensé par et pour les adultes. Il vise à leur offrir des biens et des services ainsi que des lieux de consommation. On peine à prendre l'avis des mineurs, et encore plus à répondre à leurs besoins. En fait, on ne les considère pas toujours comme des citoyens à part entière.
Vous liez la problématique touristique à celle de l'espace public en général. Pourquoi est-ce si difficile d'avoir des lieux ouverts aux mineurs?
Dès leur plus jeune âge, on apprend aux enfants que la rue est un espace dangereux où il faut faire attention – et cela encore plus quand il s'agit de filles. Quand ils deviennent adolescents, on leur reproche notamment de détourner du mobilier urbain, et par exemple de s'asseoir sur des marches d'escalier ou des tables qui ne sont pas destinées à cela. Du coup, les mineurs se replient vers des endroits exclusivement prévus pour eux, alors que l'espace public devrait être un lieu de socialisation pour toutes et tous.
Notre société a-t-elle plus de mal à supporter les enfants que par le passé ou les mineurs sont-ils devenus plus turbulents? Certains mettent aussi la faute sur une éducation trop permissive…
De tout temps, les adultes ont critiqué leurs cadets, qui ne se comportaient pas comme ils le voulaient. Ce n'est pas propre à notre société, ni à l'éducation actuelle. Je suis certaine que les enfants d'aujourd'hui ne sont pas plus bruyants que ceux d'hier. C'est vrai que nous sommes revenus d'une éducation basée sur la punition. On préfère fournir un cadre qui fasse sens, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a plus d'autorité, ni que l'enfant est roi. Et pour ce qui est des adolescents, ils ont toujours testé les règles.
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Caroline Zuercher est journaliste à la rubrique Suisse depuis 2005. Elle couvre en particulier les sujets liés à la santé et à la politique de santé. Auparavant, elle a travaillé pour Swissinfo et Le Matin. Plus d'infos
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Que 25% de gens aient des lacunes numériques est «alarmant»
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