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Spectaculaire nature ! La magie de l'OSM

Spectaculaire nature ! La magie de l'OSM

La Pressea day ago
Une volée de bernaches a survolé le site, s'attirant les applaudissements et les rires de la foule.
L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) a balayé le temps orageux et caniculaire mercredi lors de son 12e grand concert sur l'Esplanade du Parc olympique. Le chef Rafael Payare, qui avait préparé un programme inspiré de la nature dans tous ses états, a fait souffler un doux vent de fraîcheur sur la ville.
La préparation
À notre arrivée à 17 h, quelques personnes étaient déjà installées devant la scène, pendant que les 90 musiciens de l'OSM répétaient sous la chaleur écrasante. L'animateur de la soirée, André Robitaille, écoutait lui aussi attentivement ce qui se passait.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
L'OSM en répétition, mercredi après-midi
Cette soirée qui est maintenant devenue une tradition, il la trouve « extraordinaire, exceptionnelle ». « Ce qui me fascine, c'est l'écoute active de la foule », dit le comédien, qui anime aussi les concerts que l'OSM offre dans les parcs. « Mais quand le silence est appelé, il est là. Malgré le nombre. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
André Robitaille avant le concert
Convivialité et respect : c'est ce que ressent André Robitaille lors de ces grandes soirées qui attirent plusieurs milliers de personnes. Pour lui, la virée amène quelque chose comme de la « douceur sociale ». « Je ne veux pas avoir l'air quétaine quand je dis ça, mais c'est ce que je reçois. Une solidarité, quelque chose de doux, et avec tout ce qui se passe socialement, politiquement, ça fait du bien. Ce temps d'arrêt, avec de la belle musique bien jouée, je trouve ça beau. »
Après la répétition
La répétition est terminée, Rafael Payare descend de scène pour se changer dans sa loge. « Il fait chaud, quand même », nous dit-il en revenant. « Mais c'est moins pire qu'hier, quand même, on sent un petit vent. » Le chef est toujours aussi content de retrouver le public montréalais dans ce spectacle intitulé Spectaculaire nature. « L'idée, c'est de se promener dans les images, les paysages », explique-t-il.
Même si son temps est compté, le chef profite du moment pour prendre un petit bain de foule, en particulier avec des gens issus de la communauté vénézuélienne. Lorsqu'il arrive, une dame se jette littéralement dans ses bras. Les autres hésitent un peu, mais il se retrouve vite entouré d'admirateurs qui veulent lui parler, se faire prendre en photo. Il les accueille chaleureusement et joyeusement.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Une spectatrice, Maria Aljandrina Ramos, en compagnie de Rafael Payare
Maria Aljandrina Ramos, celle qui a ouvert le bal, n'en revient pas de sa chance. « Quand il est passé devant moi tout à l'heure, je l'ai appelé, il m'a dit : je vais prendre une douche et je reviens vous voir », raconte la Vénézuélienne d'origine, qui vit à Montréal depuis 15 ans.
Elle fréquentait déjà le spectacle du Stade lorsque Kent Nagano était le chef de l'OSM, mais bien sûr, son compatriote Rafael Payare a une place spéciale dans son cœur. « Quand il a commencé, il faisait jouer de la musique folklorique du Venezuela. C'est une grande fierté », explique-t-elle.
C'était la première fois qu'elle avait l'occasion de lui parler. « Quel cadeau ! » Assez pour repartir chez elle tout de suite ? Elle rit. « Non, je vais rester jusqu'à la fin. » Et les orages ne lui font pas peur. « Il n'y en aura pas, c'est sûr. »
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Alba Belloso et ses filles, Katherine et Géraldine
Comme Maria, la famille Belloso est originaire du Venezuela, et avait assisté au concert de l'Esplanade avant Rafael Payare. Mais une couche d'intérêt s'est ajoutée, explique Katherine, qui est là avec sa sœur Géraldine et ses parents, Alba et Marco. « Voir quelqu'un qui a été formé avec le El Sistema, une formation musicale qui est un grand succès créé au Venezuela, on est très fiers de ça. »
Avant le spectacle
Contre toute attente, le soleil s'est pointé et un petit vent s'est mis à souffler. Il est 19 h, et on voit les gens arriver sur le site, les spectateurs qui sont là depuis longtemps sont installés sur leurs chaises ou sur les couvertures.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Un trompettiste se préparant en coulisse
Les musiciens accordent leurs instruments, des petits groupes parlent entre eux ou se prennent en photo, et l'ambiance est toute douce. Dix minutes avant le début du concert, André Robitaille est venu annoncer le dernier décompte.
Le concert
Sobrement animé par André Robitaille, le concert a débuté avec l'ouverture de l'opéra Guillaume Tell de Rossini, pièce archiconnue et séduisante qui mettait la table pour une soirée pleine de rebondissements. Mais Rafael Payare n'a jamais eu peur de faire découvrir des artistes moins connus. Et c'est une bien bonne idée d'avoir programmé une pièce de la compositrice contemporaine mexicaine Gabriela Ortiz, Kauyumari, qui signifie « cerf bleu », dont les accents folkloriques ont particulièrement plu au public attentif.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Rafael Payare pendant l'énergique ouverture de l'opéra Guillaume Tell
Tout le début du concert s'est déroulé sous un ciel rosé : les risques d'orage étaient bel et bien derrière nous, et l'ambiance était parfaite pour recevoir le ténor Pene Pati, avec d'abord un air de Roméo et Juliette de Gounod évoquant le soleil, puis un autre, tirée de La bohème de Puccini, la lune. Et pendant qu'il chantait, pour la deuxième année d'affilée, une volée de bernaches a survolé le site, s'attirant les applaudissements et les rires de la foule.
La magie de la soirée a continué d'opérer, avec la pièce du Québécois Maxime Goulet inspiré de la crise du verglas, qui a charmé la foule. A suivi la pièce de résistance du concert, un extrait de la Symphonie no 2 de l'immense compositeur grec Míkis Theodorákis, dont c'est le 100e anniversaire de naissance cette année. À travers les déchaînements de l'œuvre, l'expressivité du pianiste soliste Godwin Friesen était un ancrage fascinant.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Le ténor soliste Pene Pati
La nuit était déjà tombée lorsque Pene Pati, nouveau chouchou de la foule, est venu interpréter le célèbre Nessun dorma tiré du Turandot de Puccini, dont la finale lui a attiré bien sûr une ovation debout.
« C'est une semaine de folie », a rappelé Rafael Payare au micro, quand André Robitaille lui a demandé de parler de la Virée classique, qui prend son envol jusqu'à dimanche, avec des concerts et des dizaines d'évènements gratuits.
Mais on est vite revenu à la musique avec La mer de Debussy, et en rappel La marche hongroise tirée de La damnation de Faust de Berlioz, qui figurera dans le concert d'ouverture de l'OSM.
PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
La foule sur l'Esplanade du Parc olympique, à la nuit tombée
L'orchestre montréalais n'a pas réussi à faire dégager assez le ciel pour qu'on puisse voir des Perséides – il y avait eu assez de miracles pour cette soirée. Mais après le concert, les visages souriants, les couples qui marchaient main dans la main, les gens qui s'en allaient tranquillement à vélo ou vers le métro avec leur chaise pliante accrochée sur l'épaule – on a même croisé des musiciens de l'orchestre sur le quai du métro ! – nous ont fait comprendre exactement ce que voulait dire André Robitaille par douceur sociale. Et ce n'est pas quétaine du tout.
Consultez la page de la Virée classique de l'OSM
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