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La Chine salue l'actuelle «dynamique positive» des relations bilatérales avec l'Inde

La Chine salue l'actuelle «dynamique positive» des relations bilatérales avec l'Inde

Le Figaro11 hours ago
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en visite à New Dehli, s'est félicité auprès de son homologue indien de l'actuelle «dynamique positive» des relations bilatérales, qui s'améliorent malgré un différend frontalier, a indiqué Pékin mardi.
Les deux pays les plus peuplés du monde, qui représentent ensemble plus de 2,8 milliards d'habitants, se livrent à une lutte d'influence en Asie du sud. Des combats meurtriers à leur frontière dans l'Himalaya les ont également opposés en 2020. Les tensions se sont progressivement apaisées via un dialogue entre militaires et diplomates. Pékin et New Delhi, confrontés aux droits de douane imposés par le président américain Donald Trump, souhaitent se rapprocher.
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«Les relations sino-indiennes affichent une dynamique positive vers un retour à la voie de la coopération», a déclaré lundi Wang Yi, en visite en Inde, à son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères publié mardi. Les deux pays ont «repris progressivement les échanges et le dialogue à tous les niveaux, maintenant la paix et la tranquillité dans les zones frontalières», s'est-il félicité.
«Tirer les leçons des expériences»
La reprise des relations commerciales sur la frontière himalayenne figure en tête de l'agenda de la visite de Wang Yi. Cette reprise serait un symbole significatif et ferait suite à des annonces sur la relance des vols directs et de la délivrance de visas touristiques entre les deux pays. Le sentiment anti-chinois s'était accru en Inde après l'incident de 2020, suscitant des appels au boycott des produits chinois.
Les deux parties doivent «tirer les leçons des expériences» du passé et «se considérer mutuellement comme des partenaires et des opportunités plutôt que comme des adversaires ou des menaces», a plaidé Wang Yi. Le chef de la diplomatie chinoise doit rencontrer le Premier ministre indien Narendra Modi durant son séjour.
Narendra Modi pourrait se rendre en Chine fin août pour un sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai (SCO) selon la presse indienne, ce qui serait sa première visite depuis 2018. Sa venue n'a pas été confirmée.
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Guerre en Ukraine : cessez-le-feu ou accord de paix, pourquoi la question est si cruciale pour Kiev
Guerre en Ukraine : cessez-le-feu ou accord de paix, pourquoi la question est si cruciale pour Kiev

Le HuffPost France

time21 minutes ago

  • Le HuffPost France

Guerre en Ukraine : cessez-le-feu ou accord de paix, pourquoi la question est si cruciale pour Kiev

INTERNATIONAL - Les discussions pour faire taire les armes en Ukraine s'accélèrent… mais à quelles conditions ? Longtemps aligné avec Volodymyr Zelensky et ses alliés européens sur la nécessité d'un cessez-le-feu, Donald Trump a fait un revirement spectaculaire samedi 16 août, dans la foulée de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska. Le président américain a plaidé pour « aller directement à un accord de paix » entre Kiev et Moscou, sans passer par une trêve. Rebelote lundi lors de la réunion à Washington avec Volodymyr Zelensky et plusieurs leaders européens. Plusieurs médias, dont le HuffPost américain, rapportent que Donald Trump a affirmé qu'un cessez-le-feu n'était pas nécessaire. « Si on regarde les six accords que j'ai réglés cette année, [les belligérants] étaient tous en guerre, je n'ai pas conclu de cessez-le-feu », a-t-il poursuivi, mettant en avant son bilan diplomatique (et le surestimant, souligne The Guardian). En face, le chancelier allemand Friedrich Merz a redit son attachement à une trêve préalable aux négociations de paix. « Je ne peux pas imaginer que la prochaine réunion ait lieu sans un cessez-le-feu », a-t-il déclaré selon l'AFP, appelant à « mettre la pression sur la Russie » en ce sens. Même son de cloche du côté d' Emmanuel Macron, pour qui « demander une trêve […] au moins pour arrêter les tueries » est « une nécessité ». À l'arrivée, si tous les protagonistes se disent en faveur de la paix, ils se divisent sur le moyen d'y parvenir et cette question est cruciale pour l'avenir de l'Ukraine. Renoncer au cessez-le-feu, c'est « enlever de la pression » à Poutine Comme l'ont relevé plusieurs analyses, dont celle du New York Times, Donald Trump « s'est plié à la vision de M. Poutine » en écartant la piste d'une trêve préalable à des pourparlers. Or la nuance est de taille. « Avec un cessez-le-feu, vous arrêtez les massacres, les deux armées se stoppent là où elles en sont », explique Donald Heflin, diplomate chevronné et enseignant à l'Université Tufts (Massachusetts), interrogé par Yahoo News. « Avec un accord, vous devez vous entendre sur quels territoires reviennent à qui », poursuit-il, les négociations peuvent alors « durer des mois voire des années »... pendant lesquelles « les combats se poursuivent ». Or les Russes « ont l'avantage militaire et ils veulent que la guerre continue », résume Donald Heflin. Ce constat est partagé par d'autres spécialistes comme Johanna Möhring, chercheuse associété au Centre interdisciplinaire sur les enjeux stratégiques (CIENS) et spécialiste de la Russie. « Vladimir Poutine n'est pas intéressé par un arrêt de sa guerre contre l'Ukraine, c'est pourquoi il rejette un cessez-le-feu », explique-t-elle au HuffPost. « Sauter cette étape pour soi-disant passer directement à un accord de paix enlève de la pression » au Kremlin, juge l'experte, rappelant que Donald Trump avait par le passé « menacé d'imposer des sanctions à la Russie s'il n'y avait pas de cessez-le-feu ». Son revirement en faveur d'un traité de paix sans trêve préalable « donne du temps à Poutine », qui continue d'avancer sur le terrain. Encore hypothétique, l'accord de paix semble déjà dur à obtenir Du côté américain, on met en avant la possibilité d'une rencontre trilatérale Trump-Poutine-Zelensky pour négocier l'accord de paix. Là aussi, cette perspective laisse beaucoup d'experts peu convaincus. « On ne peut pas négocier la paix sous le feu des bombes et des missiles ennemis, il est tout à fait injuste d'attendre cela de l'Ukraine », relève Malcom Davis, analyste à l'Australian Strategic Policy, jugeant qu'un cessez-le-feu est « absolument » crucial « pour que tout processus de paix puisse avancer ». Au micro de CNN, le spécialiste a confirmé que les Russes n'envisageaient pas de trêve… voire de paix tout court, contrairement à ce qu'ils affirment. « Tant qu'ils continueront d'attaquer l'Ukraine, ils n'auront guère envie de s'engager dans un processus de paix significatif, car Poutine estime qu'il peut gagner militairement », abonde-t-il, insistant à nouveau sur la nécessité d'un cessez-le-feu. Reste aussi à voir sur quoi Moscou et Kiev pourraient bien tomber d'accord, quand « la plupart des demandes des Russes » – concessions territoriales, non-adhésion à l'Otan, démilitarisation – sont « inacceptables » pour les Ukrainiens, comme le souligne The Kyiv Independent. Et si un accord de paix devait être signé, il « ne sera qu'un cessez-le-feu » dans la pratique, estime Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po, interrogé par franceinfo. Pour une vraie paix durable, Ukraine et Russie devraient définir « les conditions d'une coexistence durable, acceptée et reconnue par les deux parties », explique le spécialiste. Selon lui, la paix telle qu'elle est présentée ici serait davantage une « non-guerre qu'une paix profonde », un peu comme c'est le cas entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Aux yeux des Ukrainiens, les régions de l'Est seraient alors toujours occupées par les Russes, sans garantie que les appétits territoriaux de ces derniers soient assouvis.

Australie : le corps d'un nouveau-né retrouvé dans un canal d'évacuation
Australie : le corps d'un nouveau-né retrouvé dans un canal d'évacuation

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Australie : le corps d'un nouveau-né retrouvé dans un canal d'évacuation

Cette horrible découverte a été faite par deux ouvriers dans un canal d'évacuation, à Perth. La mère du nourrisson est activement recherchée par les enquêteurs. Le corps d'un nourrisson a été retrouvé lundi à Perth, dans le sud-ouest de l'Australie, dans un canal d'évacuation des eaux pluviales. Il s'agit d'un très jeune garçon, probablement mort bien avant la découverte du corps, rapporte le média The Guardian. La priorité des enquêteurs est de retrouver la mère du nourrisson, qui n'a pas montré de signe de vie depuis cette terrible découverte. «Nous voulons aider cette mère. C'est notre priorité», a déclaré le sergent détective Stephen Cleal. Publicité Un «scénario horrible» Une conférence de presse s'est déroulée ce mardi, en présence de Stephen Cleal, qui a annoncé que «les preuves suggèrent qu'il s'agit d'un nouveau-né. Et que le petit garçon s'est retrouvé à cet endroit il y a seulement quelques jours», estimant ainsi que sa mort remonte à plusieurs jours avant la découverte de son corps. Dans un communiqué, la police pense que «l'enfant ou le corps a été placé dans ce drain (équivalent d'un tuyau en plastique, NDLR)», sans qu'il y ait donc de preuve qu'il ait été emporté par le canal d'évacuation. Le premier ministre d'Australie-Occidentale Roger Cook a quant à lui déploré un «scénario horrible». Il a également adressé ses pensées aux ouvriers qui ont découvert le corps. Selon lui, ils «ont été confrontés aux circonstances les plus pénibles qui soient». «Un petit enfant dont la vie s'est éteinte dans des circonstances tragiques, cela touche à l'humanité de chacun», a-t-il poursuivi.

Une Péruvienne interpellée avec 1,4 kg de cocaïne en partie cachée dans un sextoy à l'aéroport de Bali
Une Péruvienne interpellée avec 1,4 kg de cocaïne en partie cachée dans un sextoy à l'aéroport de Bali

Le Figaro

time21 minutes ago

  • Le Figaro

Une Péruvienne interpellée avec 1,4 kg de cocaïne en partie cachée dans un sextoy à l'aéroport de Bali

La voyageuse, âgée de 42 ans, a été arrêtée par les douaniers sur l'île touristique indonésienne le 12 août. L'Indonésie possède l'une des législations les plus sévères en matière de trafic de stupéfiants. Une tentative d'introduire de la drogue qui n'a pas échappé aux douaniers. Une Péruvienne a été arrêtée sur l'île touristique indonésienne de Bali, après avoir tenté d'importer 1,4 kg de cocaïne, en partie dissimulée dans un sextoy inséré dans ses parties intimes, a annoncé mardi la police. La femme de 42 ans, dont l'identité n'a pas été dévoilée par les autorités locales, est arrivée à l'aéroport international de Bali en provenance du Qatar le 12 août. «Les douaniers ont eu des soupçons concernant son comportement et, après avoir consulté la police, ils ont procédé à des vérifications supplémentaires», a déclaré lors d'une conférence de presse Radiant, le directeur de l'unité des stupéfiants de la police de Bali, qui comme beaucoup d'Indonésiens, ne porte qu'un seul nom. Les policiers ont ensuite découvert 1,4 kg de cocaïne, en partie dissimulée dans un sextoy. Publicité Engagée contre 17.000 euros La police l'a également accusée d'avoir transporté des dizaines de pilules d'ecstasy. La Péruvienne a déclaré à la police qu'elle avait été engagée pour transporter la drogue en Indonésie par un homme qu'elle avait rencontré sur le dark web en avril, en échange de 20.000 dollars (un peu plus de 17.000 euros). L'Indonésie possède l'une des législations les plus sévères en matière de trafic de stupéfiants. Plus de 90 étrangers se trouvent actuellement détenus, condamnés à mort pour trafic de drogue, selon le ministère de l'Immigration et des services correctionnels. Les dernières exécutions de condamnés à mort pour trafic de drogue, celles d'un Indonésien et de trois Nigérians, remontent à 2016. Le gouvernement du président indonésien Prabowo Subianto a cependant privilégié ces derniers mois le rapatriement de condamnés étrangers dans leur pays. Le Français Serge Atlaoui, ex-condamné à la peine capitale pour trafic de drogue, est notamment rentré en France en février, après un accord entre Paris et Jakarta.

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