
Un homme a été victime d'une tentative de meurtre à Roxton Falls
Un homme a été victime d'une tentative de meurtre à Roxton Falls
Un homme a été victime d'une tentative de meurtre survenue jeudi soir à Roxton Falls, en Montérégie.
La Presse Canadienne
Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) de la MRC d'Acton ont été informés, vers 23 h jeudi soir, d'une personne atteinte de projectiles sur le 11e Rang.
La victime, un homme dans la quarantaine, a été blessée gravement. Il se trouvait toutefois dans un état stable au centre hospitalier vendredi matin.
« Selon les premières informations, les suspects auraient fait feu en direction de la victime avant de fuir les lieux en véhicule. Une opération policière a été déclenchée suite à cela dans le but de localiser ces individus », a expliqué Camille Savoie, porte-parole de la SQ.
Aucune arrestation n'avait encore été effectuée en lien avec cette affaire vers 8 h vendredi.
Une enquête est menée par le service des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ, avec l'assistance du service de l'identité judiciaire.
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Montréal poursuit deux entrepreneurs pour 14 millions
Montréal estime avoir perdu gros avec le chantier du nouveau pont de L'Île-Bizard, mis en service en novembre dernier avec un an de retard. La Ville poursuit pour 14 millions deux firmes d'ingénierie et d'architecture, les estimant responsables des retards et surcoûts. Dans la poursuite déposée cette semaine au palais de justice de Montréal, la municipalité indique avoir été obligée d'autoriser de nombreux changements et de demander des travaux additionnels durant le chantier. Elle dit y avoir été forcée en raison d'erreurs de conception de la firme d'ingénierie AtkinsRéalis, anciennement SNC-Lavalin, et de la compagnie d'architecture Provencher Roy durant la réalisation des plans et devis. Le projet, qui devait coûter environ 75 millions au départ, a plutôt entraîné une facture de 90 millions, apprend-on dans la poursuite. Le chantier a débuté au printemps 2022. L'infrastructure, qui devait à l'origine être livrée fin 2023, n'a été inaugurée qu'en novembre 2024, soit avec un an de retard. La Ville allègue notamment que les deux entrepreneurs ont utilisé des données géotechniques « en étant conscients qu'elles présentaient des incertitudes et imprécisions », sans chercher à y remédier durant la phase d'avant-projet. On reproche également aux deux firmes d'avoir choisi un mauvais type de fondation pour les piles, en plus d'avoir retenu un mode de construction inapproprié, sans avoir informé la Ville des risques de cette décision. Il était déjà connu que la découverte de problèmes dans les fondations situées dans la rivière avait considérablement retardé la construction du nouveau pont. Travaux ralentis, surveillance augmentée D'après la municipalité, la conception des fondations de la culée du pont, autrement dit la partie de la structure qui soutient le poids du tablier et des poutres, avait été faite « sans disposer de données au droit de cet axe », ce qui pourrait avoir allongé leur installation. Ces nombreuses défaillances ont contribué, selon la Ville, à un ralentissement généralisé « de la progression des travaux » et, surtout, à une augmentation des coûts en raison de « nombreuses réclamations » faites après coup par EBC. Il s'agit de la firme qui avait été chargée de construire le nouveau pont. La Ville estime enfin avoir fait face à une hausse des coûts de services professionnels de surveillance de travaux, ainsi qu'à une augmentation des coûts de main-d'œuvre interne surpassant les 350 000 $. Au bout du compte, les travaux de structures ont coûté 3,5 millions de plus que prévu et les travaux civils, plus de 1 million de dollars supplémentaires. À eux seuls, les travaux de chaussée et le maintien de la circulation engendrés par les retards ont coûté plus de 200 000 $. Divers coûts « indirects » attribuables au prolongement du chantier sont enfin évalués à plus de 8,5 millions de dollars, mais non ventilés. Un an après… un casse-tête Le retard dans les travaux n'a pas été sans conséquence. En septembre dernier, le tournoi de golf professionnel de la Coupe des Présidents, qui réunissait des milliers d'adeptes et de touristes dans le secteur, avait été fortement perturbé par la congestion à l'approche de l'ancien pont de L'Île-Bizard. Avec trois voies, le vieux pont avait été inauguré en 1966 et arrivait depuis plusieurs années à la fin de sa vie utile. Le nouveau pont, lui, dispose de quatre voies, de trottoirs plus larges, d'une piste cyclable bidirectionnelle et d'un belvédère au centre. Les conduites d'aqueduc et d'égout ainsi que les réseaux électriques et de câblages ont aussi été retapés sous le pont. 30 000 C'est le nombre de véhicules empruntant le corridor du pont de L'Île-Bizard sur une base quotidienne, selon les données les plus récentes de la Ville de Montréal. Peu d'options s'offraient par ailleurs en transport collectif, mis à part l'autobus. « Il devait y avoir le Réseau express métropolitain (REM) ici et on espérait que le pont serait réparé. Il y a toutefois eu des complications au niveau de l'instabilité des sols », avait alors reconnu la mairesse Valérie Plante en mêlée de presse, remerciant au passage les résidants « pour leur sacrifice ». Les acteurs impliqués dans cette poursuite n'ont pas souhaité commenter l'affaire, lorsqu'appelés à réagir, cette semaine. « Par respect pour le processus en cours, nous ne ferons pas de commentaires à ce stade-ci », nous a indiqué la directrice des communications de Provencher Roy, Nancy Mancini. Même son de cloche chez AtkinsRéalis et la Ville de Montréal, qui disent tous les deux vouloir laisser le processus judiciaire suivre son cours avant d'émettre plus de commentaires.


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2 hours ago
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Nos écoles avancent à reculons dans un monde en accélération
« Ce sont les élèves les plus à risque, les milieux les moins favorisés, qui seront les plus durement touchés [par les coupes] », prévient l'auteur. Nos écoles avancent à reculons dans un monde en accélération Pour l'auteur, notre système d'éducation public est un pilier de notre identité collective qu'il ne faut pas tenir pour acquis Shawn Young Directeur de la plateforme chez HMH et ex-enseignant de physique Le Québec est à un moment charnière. Alors que le gouvernement impose des compressions de plus de 570 millions de dollars dans le réseau scolaire public, il ne s'agit pas simplement d'un débat budgétaire. Il s'agit d'un choix de société. Depuis 20 ans, je travaille en éducation, comme enseignant, chercheur, entrepreneur, expert ou cadre, autant ici qu'aux États-Unis et à l'international. Et partout où je suis passé, une vérité s'impose : l'éducation est le levier le plus puissant qu'on ait pour bâtir une société prospère, équitable et résiliente. L'inverse est tout aussi vrai : lorsqu'on affaiblit l'école publique, on nourrit les inégalités, on compromet l'innovation et on hypothèque l'avenir collectif. Les leçons de nos voisins Aux États-Unis (où je dirige les solutions numériques d'une grande société en éducation, touchant près de 95 % des enfants au pays), les effets des décennies de sous-investissement sont criants. L'accès à une éducation de qualité varie selon le quartier, les moyens financiers ou les politiques locales. Le système est fragmenté, inégal, et trop souvent injuste. Dans ces contextes, les élèves vulnérables – ceux qui auraient le plus besoin de soutien – sont les premiers à écoper. Moins de services spécialisés, plus de décrochage, plus de détresse. Le système scolaire ne joue plus son rôle de moteur d'égalité sociale. Il devient un miroir des inégalités économiques. Est-ce vraiment cette réalité que nous voulons imiter au Québec ? Ce qui nous rend différents Le Québec a toujours fait les choses autrement. Notre système d'éducation public est un pilier de notre identité collective. Il repose sur une conviction forte : que chaque enfant, peu importe son origine ou son code postal, a droit à une éducation de qualité. C'est un choix de société qu'on a fait lors de la Révolution tranquille et qu'il ne faut jamais tenir pour acquis. Les compressions annoncées mettent en péril cette vision. Services en orthopédagogie et en orthophonie, accompagnement psychologique, soutien aux élèves en difficulté, projets pédagogiques dynamiques : ce sont ces leviers, pourtant essentiels, qui sont visés. Et ce sont les élèves les plus à risque, les milieux les moins favorisés, qui seront les plus durement touchés, puisque les mieux nantis pourront combler les manques par leurs propres moyens. Un système qui évolue plus vite que jamais Ces compressions arrivent au pire moment. L'éducation vit une transformation rapide et profonde. L'intelligence artificielle redéfinit le rôle de l'enseignant. Les élèves, nés dans un monde numérique, ont des besoins et des modes d'apprentissage nouveaux. Les compétences nécessaires pour s'épanouir en société – créativité, collaboration, pensée critique, éthique numérique – exigent des approches pédagogiques innovantes, de la formation continue et des investissements technologiques. Or, le milieu de l'éducation québécois est déjà en difficulté. Sur le terrain, les équipes sont à bout de souffle. Le personnel manque, les listes d'attente pour les services spécialisés s'allongent, les directions d'école jonglent avec des ressources insuffisantes, et les enseignants font preuve d'un dévouement admirable, mais souvent au détriment de leur santé et de leur équilibre. Ajouter des coupes à cette réalité revient à fragiliser une structure qui tient encore debout uniquement grâce à la bonne volonté de ceux et celles qui y travaillent. En parallèle, les réalités sociales évoluent : santé mentale, diversité culturelle, inclusion, urgence climatique. L'école ne peut pas répondre à ces défis en mode survie. Elle doit être soutenue, valorisée, financée. Faire des coupes maintenant, c'est refuser de s'adapter. C'est forcer nos écoles à avancer à reculons dans un monde en accélération. Le coût du désengagement On dit souvent que l'éducation est une dépense. En réalité, c'est l'investissement le plus rentable qu'une société puisse faire. Chaque dollar investi dans l'école publique rapporte en cohésion sociale, en santé publique, en innovation, en prospérité (OCDE, 2016). À l'inverse, les coûts du désengagement sont énormes – mais moins visibles à court terme. Ils se traduisent par une hausse du décrochage (14 à 20 % des jeunes, selon les milieux ; MEQ, 2023), une perte de confiance des enseignants (près de 20 % des enseignants quittent la profession dans les cinq premières années ; IDQ, 2023), une pression à long terme sur les systèmes de santé et de justice et, ultimement, une érosion de notre tissu social. Investir avec courage Le Québec a tout pour être un chef de file mondial en éducation. Nous avons des enseignants passionnés, des chercheurs de pointe, des leaders pédagogiques créatifs, des élèves curieux et engagés. Mais il faut leur donner les moyens de réussir. Ce que je propose, c'est un changement de perspective. Plutôt que d'imposer des coupes en cascade, engageons une discussion sérieuse sur ce que nous voulons bâtir pour les prochaines générations. Augmentons les investissements là où l'impact est réel : services aux élèves, innovation pédagogique, formation continue, infrastructures physiques et numériques. Miser sur l'école, ce n'est pas faire plaisir aux syndicats ou céder à une pression politique. C'est faire un pari sur notre avenir collectif. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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3 hours ago
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Prévention des féminicides
« En l'absence d'un danger imminent, les autorités disposent de peu d'outils qui leur permettraient de désamorcer durablement la situation » dans les cas de violence perpétrée par un partenaire intime, note l'auteur. Un projet de loi criminalisant le contrôle coercitif à l'égard d'un partenaire intime a été freiné par le déclenchement des élections, déplore l'auteur Simon-Pier Labelle Analyste en politiques publiques et survivant.e de violence intime Au Québec et au Canada, le raz-de-marée des féminicides et des meurtres en contexte conjugal* se poursuit. En 2022, l'Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation recensait 184 féminicides au pays, une augmentation de près de 25 % par rapport à 2018, et le bilan annuel des victimes n'a pas fléchi depuis. La grande majorité d'entre elles – 93 % selon Statistique Canada1 – sont tombées aux mains d'un membre de leur famille ou d'un partenaire intime de genre masculin. Pourtant, comme en témoigne le journaliste Dean Beeny2 dans son analyse des drames survenus dans le comté de Renfrew, en Ontario, les meurtres commis par un partenaire intime font partie des rares crimes jugés « évitables ». Rarement spontanés, ils s'inscrivent plutôt dans une escalade de violence et de contrôle, de telle sorte que la famille, les proches, les collègues, les soignants et les forces policières sont parfois bien au fait des risques posés par un individu. Seulement, en l'absence d'un danger imminent, les autorités disposent de peu d'outils qui leur permettraient de désamorcer durablement la situation. Au contraire, une intervention malavisée pourrait voir s'aggraver la conduite de l'agresseur. Freiné par les élections Le projet de loi C-3323 proposait jusqu'à récemment de s'attaquer à un des éléments au cœur de cette dynamique en criminalisant le contrôle coercitif à l'égard d'un partenaire intime, c'est-à-dire toute tentative répétée d'user de violence ou menacer de le faire, de contraindre ou tenter de contraindre le partenaire intime à une activité sexuelle, ou d'agir de manière à ce que le partenaire intime craigne pour sa sécurité. Il détaillait à cet effet une série de comportements (surveiller les faits et gestes ou les communications ; contrôler l'emploi, l'apparence physique ou la santé ; limiter l'expression de la croyance, de la culture ou de la langue ; menaces) qui, individuellement, ne permettraient pas de procéder à une arrestation. Ensemble, ils brossent toutefois un portrait qui, pour les victimes, s'assombrit de jour en jour. Plusieurs territoires, dont l'Écosse, l'Espagne et l'Angleterre, ont adopté des approches similaires. Aucun ne souhaiterait revenir en arrière. La mise en place du projet de loi prévoyait également la formation des corps policiers quant aux enjeux de la violence intime et des comportements coercitifs et à leurs manifestations. Le personnel d'intervention pourra ainsi mieux déceler les facteurs de risque liés aux escalades de violence, comme l'a récemment recommandé le coroner dans son rapport sur le meurtre de Josée Barriault4, à Sainte-Julienne, en 2023. Déposé deux fois sans succès, le projet de loi C-332 avait finalement obtenu l'assentiment unanime – et in extremis – du Parlement. Le NPD, qui l'avait parrainé, a dû faire alliance avec le Parti conservateur pour faire fléchir le gouvernement minoritaire en place à la clôture de la session. Après être arrivé au Sénat, à l'automne 2024, le parcours de C-332 s'est vu freiné brusquement par le déclenchement des élections. Retour à la case départ. Comme le NPD ne pourra pas déposer à nouveau ce projet de loi, et puisque la campagne électorale et le discours public se sont réorientés vers l'économie, c'est désormais l'Association canadienne des chefs de police qui prévoit un évènement5 pour trouver une manière de relancer l'initiative. Maintenant, je me demande. Pourquoi un parti au pouvoir ne se résout-il pas à agir ? Combien de victimes se seront ajoutées lorsque les députés se lèveront pour applaudir, sourire aux lèvres, l'annonce des Journées d'action contre la violence faite aux femmes, en novembre ? S'en lave-t-on les mains parce que les mortes ne votent pas ? * Cette catégorie inclut les homicides et les infanticides. 1. Consultez la page « Les homicides de femmes et de filles liés au genre au Canada » 2. Lisez le chapitre « The Preventable Crime » (en anglais) 3. Consultez le projet de loi C-332 4. Lisez notre article « La formation des policiers à revoir, selon le coroner » 5. Consultez la page de l'Association canadienne des chefs de police (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue