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Jean-Pierre Robin: «Promu ennemi public numéro un, le "retraité aisé" devra payer cher sa rédemption!»

Jean-Pierre Robin: «Promu ennemi public numéro un, le "retraité aisé" devra payer cher sa rédemption!»

Le Figaro6 days ago
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CHRONIQUE - La génération des «Boomers» est devenue une cible privilégiée en temps de disette budgétaire.
Ils ne sont pas milliardaires et n'ont pas été invités à Venise pour le mariage de Jeff Bezos, le propriétaire d'Amazon. Sauf exceptions rarissimes, ils n'appartiennent pas au gotha des 1800 foyers fiscaux français« super- riches », dont la« taxe Zucman » voulait frapper le patrimoine de 2 %. Dans la catégorie socio-économique des« nantis », assez vague mais tellement enviée, les« retraités aisés » font plutôt figure de parents pauvres, nimbés du charme discret de la bourgeoisie sans lustre. Ils n'en possèdent pas moins une énorme qualité, leur nombre : ils sont des millions.
« Il faut prendre l'argent là où il se trouve, chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! », disait Alphonse Allais. L'humoriste avait parfaitement compris qu'en matière d'impôt les petits ruisseaux font les grandes rivières. Seules les assiettes fiscales suffisamment larges assurent de belles collectes (ce qui n'était pas le cas de l'ISF). Les« retraités…
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La baisse des prélèvements obligatoires depuis 2017 serait responsable de la hausse du déficit public, selon l'OFCE
La baisse des prélèvements obligatoires depuis 2017 serait responsable de la hausse du déficit public, selon l'OFCE

Le Figaro

time11 hours ago

  • Le Figaro

La baisse des prélèvements obligatoires depuis 2017 serait responsable de la hausse du déficit public, selon l'OFCE

La suppression de la taxe d'habitation pour les ménages et la baisse des cotisations sociales patronales pour les entreprises sont les principaux facteurs de baisse des prélèvements obligatoires, aux yeux de l'institution. Le creusement du déficit public français depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à la tête de l'État s'explique par la baisse du taux des prélèvements obligatoires, affirme une note de l'OFCE sortie juste avant la présentation des orientations budgétaires par le premier ministre mardi. Les économistes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) réfutent en parallèle une dérive des dépenses publiques sur la période, dans ce document de travail publié vendredi. La dégradation des finances publiques françaises «n'est pas attribuable à une augmentation plus marquée des dépenses publiques (...), mais plutôt à une diminution significative des recettes publiques», résument-ils. Résultat, l'écart en matière de déficit, et donc d'accroissement de la dette, se creuse depuis 2019 avec nos voisins de la zone euro. La suppression de la taxe d'habitation pour les ménages et la baisse des cotisations sociales patronales pour les entreprises sont les principaux facteurs de baisse des prélèvements obligatoires, selon l'OFCE. Publicité Le plan de redressement des finances publiques attendu Dans ses nouvelles simulations, basées sur le plan budgétaire et structurel à moyen terme (PSMT) transmis en octobre dernier à la Commission européenne et actualisé en avril, le pic de la dette serait atteint en 2029, à 121,7% du PIB. L'OFCE s'attend par ailleurs à ce que le taux de chômage, actuellement à 7,4%, grimpe à 8,1% cette année et à 8,9% en 2026, pour se stabiliser ensuite à 9% en 2027 pour trois ans, avant de décroître en 2030. «L'ajustement nécessaire à long terme pour stabiliser la dette à 110% du PIB est estimé à (...) environ 100 milliards d'euros de 2025», précisent également les économistes. La Cour des comptes estimait début juillet à près de 105 milliards d'euros les efforts nécessaires (économies de dépenses ou recettes supplémentaires) pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB en 2029, comme l'ambitionne le gouvernement. Le premier ministre François Bayrou doit dévoiler mardi après-midi son plan de redressement des finances publiques, avec comme objectif de dégager 40 milliards d'euros d'économies dans le budget 2026 qui sera examiné au Parlement à l'automne.

Défilé militaire, feu d'artifice... Combien coûte l'organisation des célébrations du 14 juillet ?
Défilé militaire, feu d'artifice... Combien coûte l'organisation des célébrations du 14 juillet ?

Le Figaro

time15 hours ago

  • Le Figaro

Défilé militaire, feu d'artifice... Combien coûte l'organisation des célébrations du 14 juillet ?

Dans un contexte de finances publiques sous tension, où tous les budgets sont scrutés, la fête nationale n'échappe pas à la règle. Cette célébration nationale, qui a lieu lundi, requiert une logistique millimétrée, et a donc un certain coût. 7000 hommes et femmes, 102 avions et hélicoptères, 200 chevaux : comme tous les ans, le défilé du 14 juillet à Paris s'annonce spectaculaire. Cette année, la France a décidé de mettre à l'honneur l'Indonésie en l'invitant à ouvrir le défilé militaire. Un geste symbolique, à l'occasion du 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Dans un contexte de finances publiques sous tension, où tous les budgets sont scrutés, les célébrations de la fête nationale n'échappent pas à la règle. Coûts d'installation, de sécurité, des forces déployées, du transport des délégations ou encore d'organisation : le budget accordé à la parade sur les Champs-Élysées est forcément important. Une annexe au projet de loi de finances pour 2024 permet d'en savoir plus sur le coût des différentes célébrations de l'année 2024 organisées en France. On y apprend que leur budget général s'élevait l'année dernière à 19,8 millions d'euros, soit largement plus que les 4,6 millions de 2023. Une hausse qui s'explique par les commémorations des 80 ans du Débarquement en Normandie, qui ont coûté 14 millions d'euros. Dans ce même document, il est écrit que le défilé du 14 juillet représentait en 2024 un coût de 3,5 millions d'euros. Un peu moins de 20% du budget global des commémorations est donc revenu à «l'organisation logistique» du défilé du 14 juillet à Paris. À lire aussi 14-juillet: les drones lumineux vont-ils remplacer les feux d'artifice ? Publicité Un feu d'artifice à 700.000 euros Cette année, le budget annoncé pour l'ensemble des commémorations de l'année est moins important qu'en 2024. Dans l'annexe au projet de loi de finances pour 2025, il est fait mention d'un budget de 10,5 millions d'euros, qui «assurera notamment le financement de l'organisation logistique du défilé du 14 juillet, des journées nationales commémoratives (…), des célébrations liées aux thématiques mémorielles». Les dépenses du défilé 2025 s'inscriraient donc, au regard des années précédentes, dans une fourchette de 3 à 4 millions d'euros, bien qu'aucun chiffre précis pour cette année n'ait encore été avancé à cette heure. Quant au feu d'artifice du 14 juillet sur le Champ-de-Mars, à la charge de la mairie de Paris, il coûtera cette année «700.000 euros», précise la municipalité au Figaro. La «soirée pyrotechnique réunit plus de 300.000 spectateurs dans tout Paris» et «rassemble jusqu'à 5 millions de téléspectateurs devant France 2», rappelle-t-elle. Le feu d'artifice parisien est «par ailleurs repris et diffusé dans 70 pays». Après un test l'an dernier, «les drones feront leur grand retour pour cette édition 2025», annonce par ailleurs la mairie. Un millier de drones, qui mettront en avant la Seine, les 10 ans de l'Accord de Paris ou encore le Brésil, accompagneront ainsi le feu d'artifice.

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Réservé aux abonnés PORTRAIT - Petit-fils des fondateurs de l'ETI de solutions d'anesthésie dentaire, Olivier Schiller a établi une stratégie distincte en laissant les commandes à Karim Khadr pour perpétuer la croissance de la société avant le retour d'un membre de la famille à la barre. Olivier Schiller défend le modèle des entreprises familiales, qu'il estime garantes de la souveraineté nationale. Le petit-fils des fondateurs du champion français de l'anesthésie dentaire Septodont rompt néanmoins avec la tradition en confiant, pour la première fois en quatre-vingt-treize ans, les rênes à un dirigeant extérieur, Karim Khadr. Il s'agit finalement d'une étape dans une succession méticuleusement préparée. Unique héritier, Olivier Schiller a choisi d'acquérir de la légitimité en commençant son parcours hors les murs. Diplômé de Centrale Lille, il a travaillé ses gammes chez Accenture, enchaînant avec un MBA à HEC. En 1995, le bras droit de son père l'a prévenu de son départ, l'invitant à le remplacer comme directeur financier. Il a accédé à la présidence en 2012. Sous son impulsion, Septodont est passé de 200 millions à 500 millions d'euros de chiffres d'affaires. Il vise le milliard pour le centenaire, en 2032, en multipliant les acquisitions. L'année dernière, le groupe s'est…

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