Dernières actualités avec #impôts


Le Figaro
2 hours ago
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«Big beautiful bill» : pourquoi la victoire politique de Trump n'aura qu'un effet limité sur la croissance
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Les baisses d'impôts et réductions de dépenses auront un faible impact sur le PIB, prédisent les économistes. Au prix, en revanche, d'une envolée de la dette publique. L'impact politique de l'adoption de la « Grande et belle loi » de Donald Trump est considérable. À Washington, le prestige et la crédibilité du président en ressortent grandis. Le Congrès consacre aujourd'hui par une loi attrape-tout la victoire électorale du candidat républicain le 5 novembre dernier. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International L'essentiel de ses promesses de campagne, non seulement en matière taxation des revenus des Américains, mais aussi en matière de renforcement des dépenses militaires et de lutte contre l'immigration clandestine, est regroupé dans le texte de près de 900 pages. Au cours des quatre prochaines années, 46,5 milliards de dollars seront par exemple dédiés à la construction du « mur » censé empêcher les migrants clandestins d'entrer aux États-Unis. Un montant équivalent sera consacré à la construction de centres de détention pour les sans-papiers. À lire aussi «Donald Trump avait raison sur tout» : le président américain célèbre son triomphe en commémorant l'histoire des États-Unis Promesses de campagne actées L'abandon des aides à la transition énergétique, l'engagement à stimuler les investissements dans l'exploitation pétrolière et gazière, et à doper…


Le Parisien
6 hours ago
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- Le Parisien
Moins d'impôts, d'assurance maladie et d'immigration : que contient la grande loi budgétaire de Trump ?
Donald Trump enchaîne les succès, aux États-Unis comme à l'international. L'adoption au Congrès de sa « grande et belle loi » budgétaire , comme il l'appelle, s'ajoute à la liste de ses récentes victoires, comme le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël ou l'accord sur les dépenses de l'Otan . Mais le président doit encore assurer le service après-vente : selon les sondages, sa loi est impopulaire chez les Américains, en raison de grandes coupes dans les aides sociales et des réductions fiscales accordées aux plus aisés. En voici les principales mesures. C'est le cœur de ce texte de près de 900 pages : pérenniser les baisses d'impôts massives pour les particuliers et les entreprises mises en œuvre en 2017 au cours du premier mandat de Donald Trump et qui expiraient à la fin de l'année. Autre promesse de campagne introduite : l'exonération d'impôts sur les pourboires et les heures supplémentaires, jusqu'en 2028. Le plafond de déduction des taxes locales et étatiques est lui quadruplé pendant cinq ans. Plusieurs centaines de milliards de dollars sont alloués à la lutte contre l'immigration , dont Donald Trump a fait la priorité absolue de son second mandat. Dans le détail, 46,5 milliards sont consacrés à la poursuite de la construction du mur à la frontière avec le Mexique, 45 milliards à la création de 100 000 places dans les centres de rétention pour migrants, ou encore 30 milliards alloués au recrutement de 10 000 agents supplémentaires de la police fédérale de l'immigration et au renforcement de la police aux frontières. Une nouvelle taxe sur les transferts d'argent effectués par les Américains à l'étranger a été créée. Cette taxe équivaut à 1 % du montant du transfert. Le Pentagone doit lui recevoir 25 milliards de dollars pour développer le « Dôme d'or » , bouclier antimissiles voulu par Donald Trump pour sanctuariser le territoire américain. Le ministère de la Sécurité intérieure disposera d'un nouveau fonds de 10 milliards de dollars pour octroyer des subventions aux États contribuant à l'application de la politique migratoire du gouvernement Trump et à ses opérations d'expulsion. Une partie du financement de ces dépenses massives repose sur des coupes sévères dans le programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus, Medicaid, ainsi que dans l'aide alimentaire. Sont instaurées des restrictions et formalités nouvelles pour en bénéficier. Par exemple, une réinscription aux services est demandée tous les six mois au lieu d'une fois par an et 80 heures de travail mensuel, a minima, sont requises pour les adultes jusqu'à 65 ans, sauf exemptions. Selon le Bureau budgétaire du Congrès (CBO), chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, près de 12 millions d'Américains pourraient perdre leur assurance santé d'ici à 2034 (71 millions d'Américains dépendent de Medicaid), et 3 millions l'accès à la principale aide alimentaire du pays (sur 40 millions de bénéficiaires). Une disposition coupe pour un an le financement fédéral des centres de planning familial qui proposent des IVG. Le texte de loi revient sur de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables et de solutions économes en énergie adoptées sous le mandat précédent de Joe Biden, en particulier dans l'éolien. Il supprime des aides fédérales pour les projets éoliens et solaires si leur construction n'est pas lancée dans les douze mois suivant l'adoption de la loi ou que leur mise en service n'intervient pas avant 2028. Le sénateur démocrate de l'Oregon, Ron Wyden, est allé jusqu'à qualifier cette mesure de « condamnation à mort » pour les industries éoliennes et solaires américaines. Il met fin à un crédit d'impôt de 7 500 dollars pour l'achat d'un véhicule électrique dès fin septembre, au lieu de 2032. À l'inverse, le charbon utilisé dans la production d'acier bénéficie désormais d'un dispositif fiscal avantageux. Les crédits pour le nucléaire, la géothermie ou encore le captage du carbone sont eux maintenus. Une disposition de la loi prévoit d'augmenter le plafond de la dette américaine de 5 000 milliards de dollars. Au total, le Bureau budgétaire du Congrès estime que cette « grande et belle loi » va creuser le déficit fédéral de plus de 3 300 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Des milliards seraient consacrés à la mission lunaire Artemis et à l'exploration de Mars. Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la « One big beautiful bill » seront les ménages les plus aisés.


Le Figaro
7 hours ago
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Retraités à l'étranger : ces pays où les Français payent moins d'impôts
Réservé aux abonnés PALMARÈS EXCLUSIF - Nous avons sondé neuf avocats spécialisés dans la fiscalité des expatriés. Découvrez, selon eux, les destinations où les retraités français bénéficient d'une pression fiscale moindre en matière d'impôt sur le revenu et les successions. C'est une petite musique qui revient souvent : des Français qui, excédés par la pression fiscale, optent pour l'expatriation, persuadés que l'herbe est plus verte ailleurs. L'actualité ne manque pas d'exemples, sources de crispation pour les contribuables : vote de la «taxe Zucman» sur le patrimoine des ultra riches, projets de suppression de l'abattement pour frais professionnels des retraités et de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, hausse de la CSG… À cela s'ajoute la crainte d'une réforme des droits de succession ou d'un retour de l'impôt sur la fortune. Les retraités sont parmi les premiers à envisager le départ, à une période de leur vie plus propice au changement et où leurs revenus sont amenés à baisser. Si le sens commun déconseille de partir uniquement pour des raisons fiscales, force est de constater que ce ras-le-bol lié aux impôts en pousse plus d'un à quitter la France. À l'heure actuelle, le gouvernement français a signé une centaine de conventions bilatérales – plus ou moins avantageuses – avec d'autres pays afin de limiter la double imposition des revenus. Pour mieux comprendre ce qui attend nos compatriotes qui veulent s'installer à l'étranger, neuf avocats fiscalistes spécialisés dans l'expatriation nous ont livré les destinations qui, selon eux, présentent un réel avantage.


La Presse
13 hours ago
- Politics
- La Presse
Le Congrès accorde une victoire majeure à Donald Trump
Les membres du Congrès américain votent sur le projet de loi fiscale du président Donald Trump au Capitole, à la Chambre des représentants, à Washington, le 3 juillet 2025. (Washington) Donald Trump a remporté jeudi la première victoire législative majeure de son second mandat avec l'adoption avec difficulté par le Congrès d'un grand projet de loi budgétaire qui acte des baisses des impôts et des coupes dans la protection sociale des Américains. Robin LEGRAND Agence France-Presse Le président républicain doit promulguer ce texte, qu'il a baptisé « grande et belle loi » et dont il a fait la clé de voûte de son programme économique, vendredi, jour de la fête nationale américaine, comme il le souhaitait ardemment. Cette loi prévoit la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors du premier mandat du milliardaire, l'élimination de l'imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, ainsi que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Pour compenser en partie le creusement attendu du déficit, le texte prévoit notamment d'importantes coupes dans Medicaid, programme public d'assurance maladie dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus, une réduction drastique du principal programme d'aide alimentaire du pays de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Après le Sénat, qui l'avait approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants a adopté définitivement ce texte imposant (869 pages), lors d'un vote très serré jeudi, précédé de multiples pressions et tractations. Cette loi propulsera l'économie américaine telle une « fusée », a estimé Donald Trump, qui se rend vendredi à un rassemblement dans l'Iowa pour lancer les célébrations du 250e anniversaire des États-Unis, en 2026. Selon Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison-Blanche, « ce texte rassemble toutes les politiques sur lesquelles le président a fait campagne et pour lesquelles les Américains ont voté ». La cérémonie de signature est prévue à la Maison-Blanche vendredi à 16 h (16 h heure de l'Est). Deux républicains contre Pour dénoncer cette « monstruosité répugnante » qui « fera souffrir les Américains ordinaires », le chef de file des élus démocrates Hakeem Jeffries a prononcé jeudi un discours de près de neuf heures – un record à la Chambre des représentants – afin de repousser au maximum le vote final. PHOTO ALEX WROBLEWSKI, AGENCE FRANCE-PRESSE Hakeem Jeffries Une fois le scrutin remporté par 218 voix contre 214, des parlementaires ont scandé « USA, USA, USA ! » dans l'hémicycle. Seulement deux élus de la majorité conservatrice ont finalement voté « contre », résultat de la pression maximale exercée par les dirigeants du Parti républicain et par Donald Trump lui-même. Le parti présidentiel ne pouvait pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp. Mercredi soir, le président avait élevé le ton et fait part sur son réseau Truth Social de son impatience : « Qu'est-ce que les républicains attendent ? ». Le chef de l'État a parlé au téléphone à des élus récalcitrants de son camp jusqu'à tard dans la nuit pour les convaincre, selon le chef de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:04 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. 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Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime en effet que le texte augmenterait la dette de plus de 3400 milliards de dollars d'ici 2034. « Je suis venu à Washington [en tant qu'élu, NDLR] pour aider à freiner notre dette nationale », avait ainsi affirmé le républicain Keith Self en exprimant son opposition au texte avant de finalement rentrer dans le rang. Le projet de loi avait été adopté au Sénat de justesse, mardi, après 26 heures de votes sur des dizaines d'amendements. Les démocrates, minoritaires dans les deux chambres du Congrès, n'ont pu que retarder son adoption, à l'image du long discours de leur chef de file à la Chambre. « Dix-sept millions de personnes viennent de perdre leur assurance maladie », a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, qui s'affirme comme une figure majeure de l'opposition à Donald Trump. L'ancien président démocrate Joe Biden a, lui, dénoncé une loi « irresponsable » et « cruelle » pour les Américains les moins fortunés.