
Retraités à l'étranger : ces pays où les Français payent moins d'impôts
PALMARÈS EXCLUSIF - Nous avons sondé neuf avocats spécialisés dans la fiscalité des expatriés. Découvrez, selon eux, les destinations où les retraités français bénéficient d'une pression fiscale moindre en matière d'impôt sur le revenu et les successions.
C'est une petite musique qui revient souvent : des Français qui, excédés par la pression fiscale, optent pour l'expatriation, persuadés que l'herbe est plus verte ailleurs. L'actualité ne manque pas d'exemples, sources de crispation pour les contribuables : vote de la «taxe Zucman» sur le patrimoine des ultra riches, projets de suppression de l'abattement pour frais professionnels des retraités et de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, hausse de la CSG… À cela s'ajoute la crainte d'une réforme des droits de succession ou d'un retour de l'impôt sur la fortune.
Les retraités sont parmi les premiers à envisager le départ, à une période de leur vie plus propice au changement et où leurs revenus sont amenés à baisser. Si le sens commun déconseille de partir uniquement pour des raisons fiscales, force est de constater que ce ras-le-bol lié aux impôts en pousse plus d'un à quitter la France. À l'heure actuelle, le gouvernement français a signé une centaine de conventions bilatérales – plus ou moins avantageuses – avec d'autres pays afin de limiter la double imposition des revenus. Pour mieux comprendre ce qui attend nos compatriotes qui veulent s'installer à l'étranger, neuf avocats fiscalistes spécialisés dans l'expatriation nous ont livré les destinations qui, selon eux, présentent un réel avantage.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
31 minutes ago
- Le Parisien
Fraude à l'Assurance maladie : plusieurs responsables du réseau de centres dentaires Nobel Santé mis en examen
Trois responsables du réseau de centres dentaires Nobel Santé et un pharmacien ont été mis en examen vendredi à Paris, soupçonnés d'être impliqués dans une escroquerie à plusieurs millions d'euros au préjudice de l'Assurance maladie, ont indiqué à l'AFP des sources proches du dossier. Deux d'entre eux ont été écroués vendredi soir à l'issue d'une audience devant une juge des libertés et de la détention (JLD), tandis que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire, selon une source proche du dossier. Les deux personnes écrouées ont été désignées par plusieurs protagonistes comme à la tête du système, a expliqué la procureure lors de l'audience, en requérant leur placement en détention. « Nous contestons le caractère délictueux des faits. Nous réservons nos déclarations à la justice », a déclaré Me Alexis Gublin, avocat d'un des deux hommes écroués. Ces mises en examen font suite à des gardes à vue cette semaine, révélées par Le Parisien , dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour escroquerie et blanchiment aggravé, le tout en bande organisé. Les faits visés s'étendent sur six ans, de janvier 2018 à janvier 2024. Le préjudice de l'escroquerie est évalué pour le moment à « cinq millions d'euros », a précisé la représentante du ministère public. Les épouses de deux responsables, aussi soupçonnées, seront de leur côté présentées à la justice à l'automne, ont précisé les sources proches du dossier. Deux perquisitions ont eu lieu en janvier 2024 et une autre il y a quelques semaines, a précisé l'une de ces sources. Dans ces investigations dirigées par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), des « saisies bancaires de plusieurs millions d'euros auprès des sociétés mères mais aussi sur les comptes des prestataires » ont été réalisées, selon une autre de ces sources. L'Assurance maladie a indiqué « prendre acte » que ses 12 plaintes avaient « bien été prises en main par la justice ». En avril 2024, ces « pratiques frauduleuses » l'avait poussé à déconventionner dix centres. Les douze plaintes, déposées entre 2020 et 2023, dénoncent des faits d'escroquerie, de faux et usage de faux, de fausses déclarations en vue d'obtenir ou de tenter d'obtenir d'un organisme de protection sociale un paiement indu. En cause, selon l'Assurance Maladie : des « facturations fictives, multiples ou incohérentes, (un) non-respect des référentiels de bonne pratique ou des conditions de prises en charge prévues à la nomenclature des actes techniques (CCAM), (un) délabrement de dents saines ».


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Bitcoin: un utilisateur encaisse 2,18 milliards après avoir conservé 20.000 pièces pendant 14 ans
Acquis en avril 2011 pour la bagatelle de 0,78 dollar pièce, ces cryptoactifs ont fait l'objet de deux transactions majeures ce vendredi, pour un gain estimé à 140.000 fois la mise de départ. Patience et prise de risque sont les meilleurs alliés de l'investisseur. Ce vendredi 4 juillet, un portefeuille de bitcoins resté inactif pendant quatorze ans a été subitement réactivé. Son détenteur a transféré ces bitcoins en deux fois 10.000 unités vers de nouveaux portefeuilles, selon Lookonchain, société spécialisée dans l'analyse des transactions sur la blockchain. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Acquis en avril 2011 pour la modique somme de 0,78 dollar pièce, chacun de ces 20.000 bitcoins vaut aujourd'hui plus de 108.000 dollars. La valeur totale de ces deux transactions, qui ont d'ores et déjà mis l'univers crypto en ébullition, dépasse donc les 2,18 milliards de dollars, soit un gain multiplié par 140.000 ! Publicité La raison exacte de ce transfert et l'identité du ou des propriétaires restent, pour l'heure, inconnues, selon le média spécialisé The Block, cité par BFMTV. «La question de savoir si les deux adresses sont contrôlées par une seule et même personne reste inconnue», ajoute The Block. Le détenteur initial devient en tout cas une «baleine» bitcoin, c'est-à-dire un investisseur possédant plus de 1.000 bitcoins et disposant d'un poids considérable sur ce marché. Créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, le bitcoin est la première monnaie numérique décentralisée reposant sur la technologie blockchain, un registre public et sécurisé. Initialement conçu comme un système de paiement pair à pair - permettant des transactions directes entre utilisateurs sans intermédiaire -, il est devenu un actif spéculatif majeur, souvent qualifié de «réserve de valeur» numérique. Ce transfert intervient dans un contexte où le bitcoin a franchi pour la première fois la barre des 100.000 dollars en décembre 2024, porté notamment par l'élection de Donald Trump. Malgré cette envolée, le marché reste très volatil, avec des fluctuations marquées en 2022 et 2023, ce qui impose la prudence aux investisseurs.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Reprise du Coq Sportif : l'offre du duo Xavier Niel et Teddy Riner battue par un entrepreneur franco-suisse
Roi des tatamis mais pas des affaires ! L'offre portée par l'homme d'affaires franco-suisse Dan Mamane a été retenue vendredi pour reprendre l'équipementier en difficulté Le Coq Sportif, aux dépens d'un consortium soutenu par Xavier Niel et le champion de judo Teddy Riner dont le dossier n'a donc pas fait le poids. Le Coq Sportif , qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris l'été dernier et comptait 359 salariés fin 2024 dont 310 en France, avait été placé en redressement judiciaire en novembre dernier. Dans un jugement consulté par l'AFP, le tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce) indique « arrêter le plan de redressement présenté par les administrateurs judiciaires et fondé sur le projet de Dan Mamane ». « Diverses difficultés » ont conduit l'équipementier à « des pertes cumulées sur les quatre derniers exercices atteignant un montant de l'ordre de 80 millions d'euros pour la société LCSI », la principale société opérationnelle qui détient les marques du groupe, détaille le tribunal qui fait état « d'une situation de trésorerie extrêmement précaire » et d'« une impasse de trésorerie qui se profilait dès décembre ». L'offre retenue prévoit que Made 2 Design, la holding personnelle de Dan Mamane, notamment connu pour avoir racheté puis revendu Conforama Suisse, détiendrait un peu plus de 50 % du Coq Sportif. M. Mamane est épaulé par plusieurs investisseurs, dont Alexandre Fauvet, ancien directeur général de la marque de vêtements de ski Fusalp. Ce projet prévoit « le recentrage du groupe autour du produit avec une segmentation de l'offre, une refonte du réseau de distribution autour de nouveaux partenaires et la fermeture des magasins non rentables, le développement de la gamme femme ainsi que des ventes à l'international », grâce notamment à « de nouveaux apports au niveau du groupe à hauteur de 70 millions d'euros, dont 16 millions d'euros ont été versés au cours de la période d'observation ». Au niveau social, il est prévu « une restructuration sociale qui permettrait le maintien de 201 postes en mettant en œuvre entre 89 et 94 suppressions de postes, dont 81 à 86 CDI après création de 14 nouveaux postes », selon le jugement. Est également prévue « l'inaliénabilité de la marque « Le Coq Sportif » pendant une durée de 4 ans ». Deux offres étaient initialement en lice pour reprendre l'équipementier : Dan Mamane et un consortium rassemblant le milliardaire français Xavier Niel , le judoka Teddy Riner, la société d'investissement Neopar, le groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) ainsi que Marc-Henri Beausire, l'actuel patron d'Airesis, maison mère du Coq Sportif, et la famille Camuset, fondatrice de la marque. Fin juin, les avocats du consortium avaient affirmé dans un courrier de cinq pages adressé au président du tribunal ainsi qu'à la procureure de la République de Paris que leur plan de reprise avait été « délibérément entravé, affaibli, puis évincé de fait du processus d'examen » et avait fait l'objet d'une « obstruction méthodique des administrateurs judiciaires ». Le cabinet d'avocats d'affaires August Debouzy indiquait « solliciter la réouverture des débats dans le cadre de l'examen des projets de plan de redressement, en ce que le processus suivi jusqu'à ce jour a été, à de multiples égards, vicié par des manquements aux principes fondamentaux qui gouvernent la procédure collective ». Il estimait également que « le plan présenté par le consortium (n'avait) pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par Monsieur Mamane leur propre plan ».