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Un avion s'écrase près de Chambéry, en Savoie, et fait trois morts

Un avion s'écrase près de Chambéry, en Savoie, et fait trois morts

24 Heures4 days ago
Le petit avion de tourisme s'est écrasé dans un champ à proximité d'un quartier résidentiel. Les victimes, deux femmes et un homme, sont décédées.
Publié aujourd'hui à 16h43
Le petit avion de tourisme s'est écrasé près de l'aéroport de Chambéry, en Savoie.
Google Street View
Un petit avion de tourisme s'est écrasé mercredi matin au sud de l'aéroport de Chambéry et ses trois occupants sont décédés, ont indiqué les autorités. Le petit aéronef s'est écrasé dans un champ situé dans la commune de Voglans (Savoie), non loin d'un quartier résidentiel mais sans toucher d'habitation.
Les victimes sont deux femmes et un homme adultes, a précisé la préfecture de Savoie. L'avion n'a pas pris feu, ont précisé les secours, intervenus en fin de matinée.
À la mi-journée, pompiers, SAMU, gendarmes des transports aériens de Chambéry et des unités de gendarmerie nationale se trouvaient encore sur le lieu de l'accident.
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«Les circonstances précises de l'accident sont inconnues à cette heure et pourront être déterminées dans le cadre de l'enquête judiciaire», a indiqué la préfecture.
L'appareil allait atterrir sur l'aéroport de Chambéry, selon l'aéroclub de Savoie qui a refusé d'en dire plus à ce stade.
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Le détenu, âgé de 20 ans et impliqué dans une affaire de criminalité organisée, fait désormais l'objet d'une enquête judiciaire. Publié aujourd'hui à 13h50 Mis à jour il y a 2 minutes Un détenu de 20 ans s'est évadé de prison en se cachant dans le sac de son codétenu qui sortait de l'établissement (image d'illustration). AFP/THOMAS SAMSON Un détenu de 20 ans s'est évadé de prison vendredi en se cachant dans le sac de son codétenu qui, en fin de peine, sortait de l'établissement près de Lyon dans le sud-est de la France, a-t-on appris samedi de sources concordantes. Dans un communiqué transmis à l'AFP, l'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme exécutait alors «plusieurs peines» d'emprisonnement. Il a «profité de la libération de son codétenu pour se dissimuler dans son paquetage et sortir» de la prison, précise-t-elle, confirmant une information de la chaîne d'informations BFMTV . Criminalité organisée Il faisait l'objet «d'un mandat de dépôt dans le cadre d'une information judiciaire liée à la criminalité organisée», a indiqué pour sa part à l'AFP le Parquet de Lyon, qui a ouvert une enquête pour «évasion en bande organisée et association de malfaiteurs». En outre, une enquête interne a été lancée pour «faire toute la lumière» sur les circonstances de cette évasion dont le Parquet et les forces de l'ordre ont été «immédiatement» informés, selon l'administration pénitentiaire qui «prendra toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent». D'autres évasions de prison Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Cap sur la Bretagne, à la découverte du Finistère et ses paysages somptueux
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time6 hours ago

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Cap sur la Bretagne, à la découverte du Finistère et ses paysages somptueux

De la ville des sardines à la roche la plus à l'ouest de la France, entre paysages idylliques et vestiges du commerce en Bretagne, à Quimper, Guilvinec et Douarnenez. Publié aujourd'hui à 11h01 Nulle part ailleurs les courants marins ne sont plus forts qu'ici: la Pointe du Raz, qui s'avance loin dans l'Atlantique, est considérée comme le point le plus occidental de France. Photo: Getty La Bretagne commence en fait déjà à Paris. Près de la gare Montparnasse, située à l'ouest de la ville, les cafés s'appellent L'Atlantique ou Saint Malo, le cinéma s'appelle Bretagne, la grande rue commerçante s'appelle Rue de Rennes. Ici, tout est tourné vers l'ouest en direction de l'Atlantique. Nous aussi, nous nous dirigeons vers la Bretagne, avec ses villes emblématiques comme Quimper, le cœur du Finistère , où les traditions maritimes sont vivantes, ou encore le charmant port de Guilvinec et la belle ville de Douarnenez , célèbre pour son histoire et sa culture maritime. Avec le TGV, on atteint Quimper, le terminus de la ligne, en quatre heures. Ceux qui arrivent ici, dans le chef-lieu du Finistère, ne sont pas venus par hasard, disent les gens du coin. Personne ne s'y arrête. Ce n'est pas pour rien que Finistère vient du latin et signifie «fin du monde». La première impression confirme l'isolement. Une fine bruine s'abat sur les ruelles presque vides autour de la gare. Des nuages s'amoncellent rapidement au-dessus de la vieille ville pittoresque, les maisons à colombages colorées scintillent sous l'effet de l'humidité. En ce lundi soir de début juin, Quimper semble certes endormie et mouillée, mais aussi sympathique. Se détendre sur la place Terre au Duc dans la vieille ville de Quimper. Photo: Getty Se retrouver au bout du monde Il est bon de se retrouver au bout du monde sur la terrasse couverte du bistrot Le Finistère. Les mouettes tournent au-dessus de la place Saint-Corentin, qui forme avec la cathédrale le centre de la vieille ville. La bière locale épicée – dont les habitants sont fiers et dont il existe d'innombrables variétés – aide également à se sentir à l'aise. Non seulement nous allons encore rencontrer le plein été dans les jours à venir, mais l'impression d'isolement va bientôt s'estomper. Les touristes passent généralement une nuit à Quimper avant de se rendre sur la côte, explique la guide, qui, le lendemain, fait visiter la vaste vieille ville. C'est aussi ce que nous faisons. Mais seulement après avoir goûté une crêpe au sarrasin dans l'une des nombreuses crêperies de Quimper. Le chemin vers la mer est court. Le contraste avec Quimper endormie est saisissant. Le soleil brille à Guilvinec, à quelques kilomètres au sud-ouest. La localité abrite l'un des plus grands ports de pêche de France. Vers 16 h 30, lorsque les bateaux déchargent leurs prises, de nombreux curieux se rassemblent sur la terrasse qui surplombe le port. Dans la criée aux poissons du Guilvinec. Photo: Alamy Les lottes, langoustines ou saint-pierre sont acheminés dans des bacs jusqu'à la salle des ventes, d'où ils partent vers les grands distributeurs et les restaurants de la région – et de toute la France. Le Finistère, romantique et exotique Le port de Quimper est également un point de départ pour les pêcheurs dans cette région. La lotte, le poisson le plus pêché, est vendue à près de 4000 tonnes par an. La pêche se fait toujours au moyen de chaluts. Les pêcheurs passent quatorze jours d'affilée en haute mer. Selon les prises, ils gagnent jusqu'à 3000 euros par mois, notamment à Guilvinec et Douarnenez, deux ports de la Bretagne dans le département du Finistère. C'est ce genre d'informations, et bien d'autres encore, que l'on découvre à la Cité de la Pêche, un musée de la pêche bien fait, situé dans les locaux adjacents à la criée du port de Guilvinec, en Bretagne, dans le Finistère. Le lendemain, nous reprenons la route vers l'est en voiture. Le long de longues plages de sable appréciées des surfeurs et à travers des villages côtiers tranquilles, nous atteignons la Pointe du Raz. Ce promontoire rocheux, qui s'avance loin dans l'Atlantique, est considéré comme le point le plus occidental de France. La Pointe du Raz accueille chaque année un million de touristes, qui se promènent le long de la côte presque jusqu'à la pointe. Antoine, un officiel du grand site de la France, en sait long sur les courants marins, qui ne sont nulle part ailleurs en Europe plus forts qu'ici. Il nous parle aussi des dizaines de phares qui jalonnent la côte et de l'énorme trafic de cargos qui se déroule quelques kilomètres plus loin dans l'Atlantique. La Bretagne, aussi idyllique qu'elle puisse paraître, est aussi étroitement liée au commerce mondial. Des maisonnettes bretonnes à Douarnenez Les deux aspects de la région sont également visibles à Douarnenez. La ville de pêcheurs, également connue comme la capitale des sardines, dégage d'abord une agréable décontraction. Au-dessus de la petite plage de sable blanc, en bordure de Douarnenez, se trouve l'hôtel Ty Mad . De la chambre mansardée, on voit la mer Celtique par-dessus les maisonnettes bretonnes. En passant par de petites ruelles, on arrive en trois minutes à la petite plage, où il n'y a presque personne ce jeudi soir. Sur le port de Douarnenez, ville de pêcheurs sans histoires, qui présente tous les deux ans des voiliers traditionnels hauts en couleur dans le cadre du festival maritime. Photo: Getty Le centre-ville se montre lui aussi agréablement décontracté. Les cafés du port sont remplis de locaux, le restaurant Le Bigorneau Amoureux , perché sur un mur surplombant la mer, permet de déguster les typiques sardines grillées. La ville est étroitement liée au poisson. On dit que les Romains stockaient déjà des sardines dans les grottes de la côte. Vers 1900, 40 usines expédiaient d'ici des boîtes de sardines dans le monde entier. Aujourd'hui, il n'en reste plus qu'une poignée. Mais la vieille ville est marquée par l'industrie de l'époque. Autour du port, les maisonnettes des ouvriers s'alignent en rangs serrés. Loin de l'industrialisation, le pittoresque village médiéval de Locronan, à dix minutes en voiture de Douarnenez, semble à l'intérieur des terres. Ici, pas une seule ligne électrique ne vient couper la vue sur le ciel. Rien d'étonnant à ce que les maisons en pierre aient déjà servi de décor à des dizaines de films. L'approche vaut également la peine d'un bref arrêt. En revanche, la grande ville portuaire de Lorient, située à environ une heure au sud, est rarement mise en avant dans les guides touristiques. Comme la ville a été bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle n'a que peu de curiosités à présenter. Trois chantiers navals surdimensionnés, construits par l'armée allemande et transformés depuis longtemps en musée, datent également de la guerre. La citadelle de Port-Louis à Lorient Il y a longtemps, Lorient était avant tout un port de commerce et le siège de la Compagnie française des Indes. Les cargos partaient d'ici en direction des colonies. Cette histoire est documentée de manière impressionnante dans le remarquable musée de la Compagnie des Indes, situé dans la citadelle de Port-Louis, qui constitue la porte d'entrée du port de Lorient. Vue sur la citadelle de Port-Louis et sur Lorient. Photo: Getty Malgré le manque de bâtiments médiévaux, Lorient vaut la peine d'être vue. Le samedi, le grand marché aux puces est très animé. On se trouve presque entièrement parmi les autochtones. Les terrasses des cafés de la principale rue commerçante sont pleines, un groupe de jazz joue sur la place principale. Ceux qui recherchent l'expérience de la mer dans la région peuvent la trouver sur les plages et dans les réserves naturelles situées à une courte distance en voiture de Lorient. Ou sur l'île de Groix, à trente minutes en ferry du continent. On y trouve des minicabanes construites dans la roche, une petite brasserie, des pistes cyclables et des plages. Sur le ferry du retour, on réfléchit: ce qui est vrai pour toute la Bretagne sud l'est aussi pour Lorient et ses environs: être connecté et en même temps coupé du monde n'est ici pas contradictoire. Autour de la Bretagne David Sarasin est journaliste à la rubrique zurichoise. Ses domaines de prédilection sont la vie nocturne, les phénomènes temporels, la culture, la société et la politique. Plus d'infos @David_Sarasin Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La foudre traverse le toit, perfore le plafond et finit dans son salon
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24 Heures

time9 hours ago

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La foudre traverse le toit, perfore le plafond et finit dans son salon

Tamara Oddoux se souviendra longtemps de la soirée du 30 juin, quand la foudre a fini sa course dans son salon. Heureusement, ni elle ni son fils n'ont été blessés. Publié aujourd'hui à 08h30 Un orage violent a éclaté lundi à 18 h 30 à Lausanne. La foudre est tombée sur l'immeuble place Chauderon 24, a traversé le toit et est entrée par le plafond dans le salon de Tamara Oddoux, avant de descendre le long de la cheminée où elle est ressortie. Il y a un trou au plafond et un impact au bas de la cheminée. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia En bref: «Mon fils de 15 ans était dans sa chambre occupé sur son ordinateur, quand il a vu un énorme flash blanc, accompagné d'une déflagration. Comme une bombe.» Lorsqu'elle évoque la soirée du lundi 30 juin, Tamara Oddoux parle vite. L'effet du stress a posteriori. Il y a de quoi! Jamais cette Lausannoise n'aurait imaginé que la foudre puisse frapper l'immeuble du centre-ville où elle habite au sixième et dernier étage, traverser le toit à côté du clocher, puis le plafond de son salon, pour ressortir à la base de la cheminée. Vers 18 h 30, un orage soudain s'abat sur la capitale vaudoise. «J'étais sortie faire une course dans le voisinage, raconte Tamara Oddoux. Une chance, car normalement, à cette heure-là, je suis dans mon salon et l'histoire aurait pu être beaucoup moins sympathique à raconter.» De la rue, elle entend aussi le violent coup de tonnerre, mais sans imaginer une seule seconde la suite de sa soirée. «Je suis rentrée chez moi et j'ai remarqué qu'il n'y avait plus d'électricité. J'ai demandé à mon fils s'il allait bien. Il m'a alors décrit ce qu'il avait vu et que l'écran de son ordi était noir. J'ai essayé de rétablir l'électricité. Cela a marché. Je ne me doutais encore de rien.» La foudre est passée à côté du clocher et est tombée entre une tuile et la ferblanterie avant de finir dans l'appartement, selon les premières explications de la gérance de l'immeuble sis place Chauderon 24, à Lausanne Florian Cella / Tamedia Des débris de plâtre dans tout le salon C'est en entrant dans son grand salon de 40 m2 que Tamara Oddoux se pose des questions. Des éclats de plâtre sont éparpillés dans toute la pièce. «Le ramoneur était passé en début d'après-midi, puis la femme de ménage. Tout était propre, cela ne pouvait être cela. J'ai compris en levant la tête et en regardant le plafond. Il y avait un trou. La foudre l'avait perforé.» Immédiatement, elle prévient la régie pour signaler l'improbable sinistre. «Ils ont bien réagi. Dès le lendemain, un ferblantier est venu réparer le toit et constater les dégâts dans la cheminée.» Un inventaire a également été réalisé dans l'appartement: «Plusieurs appareils ménagers, comme l'aspirateur et un ordinateur qui étaient branchés, ainsi qu'une lampe d'art n'ont pas résisté à la surtension.» Depuis, Tamara Oddoux avoue un stress certain: «Je sais et on me répète sans cesse qu'il a fallu un gros concours de circonstances pour que la foudre finisse dans mon salon. Néanmoins, je ne suis plus tranquille.» Pour se rassurer un peu, la locataire a demandé à la régie de vérifier si le paratonnerre était bien fonctionnel: «Je me réjouis de lire le rapport qui sera produit, aussi pour savoir comment cela a pu arriver.» «Entre une tuile et la ferblanterie» Du côté de la gérance aussi, l'événement est extraordinaire. «En dix-sept ans d'activité, je n'ai jamais vu cela. Tout comme notre directeur, qui a encore plus d'expérience que moi, lance d'emblée Ludovic Butticaz, directeur adjoint de la Gérance Robert Crot ¬ Cie. Le plus important est qu'il n'y ait pas eu de victimes.» Reste le mystère de l'improbable: «Des investigations et un contrôle des installations électriques et du paratonnerre sont menés pour déterminer les travaux qu'il faudra entreprendre. Nous n'avons pas encore chiffré les dégâts. Ce que nous savons pour l'instant, c'est que la foudre est tombée entre une tuile et la ferblanterie. Vraiment un trou de souris. C'est probablement pour cela qu'elle a évité le paratonnerre pour arriver dans le logement.» Ici, l'impact en haut de la cheminée. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia Ici, l'impact en bas de la cheminée. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia 615 impacts directs de foudre par an Ce scénario, Tamara Oddoux ne l'imaginait pas en pleine ville. «À la campagne oui… les arbres et les bâtiments isolés, je sais tout cela. Mais ici?» Et pourtant. Selon les spécialistes, la foudre ne fait aucune distinction géographique (lire ci-dessous) et frappe peut-être plus souvent qu'on ne l'imagine. Selon le Centre d'information pour la prévention des incendies (CIPI) , les 19 cantons dotés d'un ECA, soit 80% du territoire suisse, enregistrent en moyenne 615 impacts de foudre directs par an, pour des dommages de près de 6 millions de francs. Néanmoins, toujours selon le CIPI, les sinistres ont «diminué d'environ un tiers au cours des trente dernières années». Quelques jours après cette frayeur invraisemblable, Tamara Oddoux veut en sourire: «Sinon on se focalise sur la chose et c'est l'angoisse du non-contrôle des événements climatiques et de ses conséquences qui prend le dessus. Et là, je crois que l'on ne survit pas.» Même si l'on sait que la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit. «Ne pas prendre de bain ou de douche durant un orage» «La foudre frappe n'importe où. Elle ne fait pas de différence entre les bâtiments des villes et ceux de la campagne.» L'histoire de Tamara Oddoux n'étonne pas le moins du monde Frédéric Jolliet, expert prévention, spécialiste de la foudre et de la prévention des incendies à l' Établissement cantonal d'assurance des bâtiments (ECAB) à Fribourg. «Parfois, elle fait éclater le carrelage ou met le feu à la charpente. La surtension dans les lignes électriques peut aussi endommager les appareils branchés.» L'appartement touché à Lausanne se situait au 6e et dernier étage du bâtiment. Faut-il en déduire qu'il est plus dangereux d'habiter sous le toit qu'au 1ᵉʳ étage? «Non, il n'y a pas plus de risques. Car la foudre va toujours chercher à aller jusqu'au sol. Elle trouve toujours un chemin dans les éléments d'un bâtiment. Et s'il s'agit d'une structure en métal, celui-ci sera plus direct», explique Frédéric Jolliet. L'expert rappelle que le meilleur moyen de prévenir un tel incident est d'installer un paratonnerre. «Il s'agit de la seule protection directe à disposition et son installation est en principe subventionnée par les ECA, selon la réglementation du canton et si elle est effectuée par un installateur agréé.» Enfin, le spécialiste rappelle que même à l'intérieur d'un bâtiment, il y a quelques réflexes, souvent oubliés, à avoir durant un orage. Petit rappel: Ne jamais prendre de bain ni de douche. Éviter de se tenir à proximité d'une cheminée métallique ou de s'appuyer contre elle. Débrancher les fiches des appareils électriques pour éviter les surtensions. Ne pas se tenir sur la terrasse ou le balcon pour admirer les éclairs, mais bien rester à l'intérieur. Face à la foudre, dangers et bons réflexes Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Patrick Oberli est journaliste à la cellule enquête de Tamedia depuis juin 2023. Auparavant, il était rédacteur en chef adjoint de Sport Center à Lausanne, fonction qu'il a également occupée à L'Express/L'impartial, L'Hebdo et PME Magazine. Il est lauréat du Prix Dumur 2016. En 2021, il a reçu un Special Awards for Investigation de l'Association de l'Association internationale de la presse sportive. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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