
30 ans de travaux: À Paris, on s'est baigné dans la Seine
Ariane Hasler - Paris Publié aujourd'hui à 08h16
Des Parisiens nagent dans la Seine, dans une eau à 26 degrés. (AP Photo/Thomas Padilla)
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2 hours ago
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Élection au Conseil d'État: Rémy Pagani: «Je vais mobiliser les abstentionnistes»
L'ancien maire de Genève (Union populaire) sera dans la course au Conseil d'État. De quoi affaiblir le candidat Vert? Au contraire, répond Rémy Pagani. Publié aujourd'hui à 08h40 Portrait de Rémy Pagani, le 4 juillet 2025 au square de la rue des Rois. GEORGES CABRERA En bref: Conseiller administratif en Ville de Genève de 2007 à 2020 et actuellement conseiller municipal, Rémy Pagani (Union populaire) a annoncé il y a deux semaines sa candidature pour l'élection au Conseil d'État de cet automne consécutive à la démission du Vert Antonio Hodgers . Entretien. Risquez-vous de faire perdre Nicolas Walder? Au contraire. Personne, avec dix candidats, ne passera au premier tour. Si je suis derrière le candidat Vert le 28 septembre, j'appellerai mes électeurs et électrices à voter pour lui. Avec ma candidature, nous allons mobiliser les abstentionnistes notamment dans les périphéries, comme nous avons réussi à le faire lors des élections municipales, par exemple en obtenant 6,4% à Lancy. Beaucoup de gens sont déçus par la politique et son personnel, il y a d'ailleurs beaucoup à redire de la politique d'Antonio Hodgers. Après une campagne où vous critiquerez les Verts, vous direz qu'il faudra leur faire confiance. Compliqué, non? Je dirai qu'il faudra serrer les rangs et faire confiance à Nicolas Walder pour faire barrage à la droite extrême représentée par l'UDC Lionel Dugerdil, soutenu par le PLR. Et ce, tout en lui demandant d'être davantage à gauche et de tenir compte de mes thèmes de campagne quand il sera élu. Ma perspective, c'est une majorité de gauche au Grand Conseil dans trois ans, c'est pourquoi j'œuvre à l'unité de l'Alternative. Pourtant, même au sein de la gauche radicale, votre candidature est seulement portée par votre parti. SolidaritéS et le Parti du Travail n'ont pas vu l'enjeu. Mais ils n'ont pas dit être contre ma candidature. Mais la gauche radicale n'est pas présente au Grand Conseil. Je me suis battu treize ans et demi au Conseil administratif qui se prétendait de gauche pour qu'il mène justement des politiques de gauche. Si, par impossible, j'étais élu au Conseil d'État, je saurai y défendre les valeurs de gauche et travailler avec les groupes socialistes et Verts. Vous avez 71 ans et été maire plusieurs fois. Il n'y avait personne pour représenter la relève? Non, pour une campagne éclair et surprise, il n'y a eu personne prêt à relever le défi. Et en particulier pas de femmes. Mais nous travaillons à former cette relève. Qu'y a-t-il à redire du bilan d'Antonio Hodgers? Il y a une crise du logement et seulement 11% de logements sociaux, il aurait dû préempter pour atteindre les 20% que les classes populaires sont en droit d'obtenir. Le coût de la vie augmente, les écarts de richesse se creusent, il faut donc baisser les charges en bloquant les loyers, cela n'a pas été fait. La loi plafonne à 8% la hausse de loyers autorisée quand il y a un changement de locataire, à condition que des travaux la justifient, mais les hausses montent souvent à 20%. Moi, j'engagerais un nombre suffisant d'inspecteurs pour contrôler tous les immeubles, y compris rétroactivement. Je critique encore l'extrême densification qu'Antonio Hodgers a autorisée sur le site de la caserne des Vernets, avec l'accord du Conseil administratif au sein duquel j'ai été mis en minorité. L'Étang, également, est un quartier beaucoup trop dense, tout comme Pont-Rouge à Lancy, deux opérations spéculatives avec un taux de densité de 3,6 a 4. Ce qu'il faut, c'est limiter à 1,6 le taux de densification des plans localisés de quartier. Au risque d'aggraver la crise du logement? Non. Car, en parallèle, il faut des préemptions automatiques des collectivités publiques sur l'ensemble des transactions en zones villas. En outre, quand la densification est raisonnable, la population l'approuve, comme le montre le projet du quartier de Bourgogne que j'ai monté. La clé, c'est de prévoir des équipements, des parcs?… Oui. Aux Vernets, j'ai mené une guerre incroyable pour qu'il y ait une école avec un préau! À Artamis, dont j'avais la responsabilité de coordonner le projet, il y a une crèche, une salle de gym. Malheureusement, Antonio Hodgers a accepté une surélévation de deux étages, dépassant les gabarits que James Fazy a historiquement limités à 21 m à la corniche, au-dessus desquels on a depuis le trottoir un sentiment d'écrasement. En outre, au lieu de logements sociaux, Artamis est une coopérative pour riches. Les grandes tours à venir à Genève, vous êtes contre? Absolument! La Fondation Wilsdorf va racheter la tour de la RTS. Elle devrait y loger les étudiants plutôt que de financer une nouvelle tour gigantesque au bord de l'Arve pour la Faculté des sciences de l'Université! Votre candidature, c'est une vitrine pour votre parti? Bien sûr. Le 28 septembre, il y aura également plusieurs votations importantes que l'Union populaire pourra d'autant mieux thématiser. En particulier, on votera sur les «lois corset», qui empêcheraient d'engager du personnel et toute hausse de charge en cas de budget déficitaire, alors que Genève croule sous les excédents aux comptes. Pourtant, il faut alléger les charges des gens, en augmentant les subsides maladie, et avec des crèches gratuites et en suffisance. Face au vieillissement de la population, il faudra augmenter le nombre de places en EMS et la prise en charge à domicile. Ces lois corsets sont une attaque en règle contre les 85'000 personnes âgées de notre canton qui ont pourtant créé notre richesse! La patinoire du Trèfle-Blanc , pour ou contre? Il faut l'abandonner! Quatre cents millions de francs, c'est pharaonique! C'est une opération comme le Stade de Genève dont l'État finance 10 millions par an pour l'entretien. Je suis fan de hockey, mais ce sport est une entreprise commerciale. Les Genevois aiment le hockey! Cette patinoire est nécessaire, non? Il n'y a jamais plus de 7500 spectateurs, c'est une minorité des Genevois, dont je fais d'ailleurs partie. En regard des 85'000 personnes âgées, ma priorité est vite choisie. En outre, les fans de hockey ont les Vernets, que j'ai rénovés. Cette patinoire fonctionne et le hockey peut tourner avec. Enfin, une patinoire est un gouffre écologique, il n'en faut donc pas une deuxième qui rejettera des tonnes de CO 2 . Je m'associerais le cas échéant au référendum qui ne manquerait pas d'être lancé. Sur la succession d'Antonio Hodgers et l'élection au Conseil d'État de Genève Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Rachad Armanios est journaliste à la rubrique genevoise depuis août 2022 et couvre en particulier la politique cantonale. 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4 hours ago
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Éditorial sur le marché du travail: croquons les fruits du pommier
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion La «préférence nationale» votée en 2014 est devenue une usine à gaz qui ne satisfait personne, surtout pas les chômeurs. Éditorial Publié aujourd'hui à 06h36 Au commencement se trouvait un pommier. Je ne parle pas là de l'Ancien Testament, mais de la votation «Contre l'immigration de masse» du 9 février 2014. Sur l'affiche de l'UDC , on peut voir un pommier dont les racines enserrent le territoire suisse. Après le vote, le parlement a mis des années pour accoucher d'une solution qui respecterait la volonté populaire, sans trop froisser nos partenaires européens. Cette solution: la «préférence nationale». Le sujet divisait les experts. Fallait-il instaurer un système violant de facto la libre circulation des personnes? Une solution de compromis a été mise en place: les entreprises doivent annoncer en priorité aux chômeurs basés en Suisse les postes à pourvoir dans les secteurs où le taux de chômage est le plus élevé. Dix ans plus tard, plus personne, ou presque, ne se soucie de l'affaire, à part un député UDC vaudois s'interrogeant sur l'application de cette mesure au vu du nombre de frontaliers sur notre sol. Cela a titillé notre curiosité. Ce que nous avons découvert, c'est qu'il n'y a pas de débat sur le sujet. La Commission de gestion du Conseil national relève que «l'obligation d'annonce n'a aucun effet significatif mesurable sur le taux de chômage agrégé ou sur l'immigration». Une mesure inefficace, qui mobilise tout de même des ressources fédérales, mais surtout cantonales. La vérité, c'est que l'économie suisse se porte si bien qu'elle manque constamment de bras et doit recruter toujours plus d'étrangers, frontaliers ou pas. Le taux de chômage est en dessous des 3%. Cette préférence nationale est un mythe. Le pommier produit toujours plus. Peut-être faudrait-il s'en réjouir, au lieu de toujours craindre qu'on nous en vole les fruits. Plus d'articles sur le marché du travail: Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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5 hours ago
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Politique suisse: Au sujet de l'armée, le PS doit-il changer son fusil d'épaule?
Au sujet de l'armée, le PS doit-il changer son fusil d'épaule? En bref: Le prochain congrès du Parti socialiste suisse aura lieu en février, et promet déjà du spectacle. Une motion, que la « NZZ am Sonntag » a dévoilée ce week-end, y sera débattue. Elle émane de la Plateforme réformiste au sein du PS Suisse, orientée libérale, et présidée par le conseiller aux États (ZH) Daniel Jositsch. La motion entend réécrire un passage du programme du PS, daté de 2010. Il y est inscrit: «Le PS s'engage pour la suppression de l'armée.» Selon Jositsch, cité par le journal alémanique: «L'objectif du PS d'abolir l'armée est complètement dépassé au vu des guerres qui font rage dans le monde. Si nous voulons mener une politique de sécurité crédible, nous devons soutenir l'armée.» Voilà un principe que la plateforme, lancée en 2016, défend depuis longtemps. Elle a pris avec la guerre en Ukraine, puis au Moyen-Orient, une actualité urgente. Pour Jositsch, il s'agirait de remplacer la suppression par une phrase pragmatique: «Le PS s'engage pour une armée efficace, moderne et performante.» Certains députés PS au parlement ne cachent pas leur intérêt. Priska Seiler Graf, conseillère nationale zurichoise: «Cela me faciliterait le travail.» Débats, interviews, tables rondes, on lui reproche souvent d'être opposée à l'armée. «Je dois toujours lutter pour ma crédibilité afin que mes critiques à l'égard de l'acquisition des avions de combat F-35 , qui coûtent des milliards, soient prises au sérieux.» Même son de cloche auprès de la base. Pascal Vinard, conseiller communal à Courtepin (FR), membre du comité des réformistes: «On ne peut pas être écoutés par la population sur ces sujets avec au-dessus de nous cette idée que l'on veut supprimer l'armée.» Réformistes minoritaires Reste que les réformistes sont encore minoritaires au sein du PS. «Cette motion va permettre un débat interne jusqu'en février», remarque Pascal Vinard. La résistance au sein du PS sera forte. Mattea Meyer, coprésidente du parti, réaffirme: «La coprésidence se prononce contre la réécriture du programme du parti de 2010.» Ce programme n'a changé que sept fois en cent vingt-cinq ans, et en 2010, c'étaient les Jeunes socialistes qui étaient parvenus, en fin de congrès, à y inscrire la suppression de l'armée. Leur chef d'alors: Cédric Wermuth, devenu depuis l'autre coprésident du parti. D'autres pensent aussi qu'un but à atteindre n'empêche pas de se confronter aux réalités du moment. Pour le conseiller national Benoît Gaillard (VD): «Un monde en paix avec le moins d'armées possible est une vision de long terme. Ça ne nous a jamais empêchés de nous montrer pragmatiques face aux conflits, comme, par exemple, lorsque nous avons voulu autoriser de manière spécifique des réexportations d'armes pour soutenir l'Ukraine.» Pour le congrès de février, la ligne de front est déjà dessinée. Sur l'armée suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.